Société des chemins de fer de Namur à Liège et de Mons à Manage avec leurs extensions

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Société des chemins de fer de Namur à Liège et de Mons à Manage avec leurs extensions
Création 20 juin 1845[1]
Disparition 28 juin 1854[2]
Successeur Compagnie des chemins de fer du Nord

Siège social La LouvièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Drapeau de la Belgique Belgique

La Société des chemins de fer de Namur à Liège et de Mons à Manage avec leurs extensions est une compagnie ferroviaire belge du milieu du XIXe siècle, concessionnaire d'un chemin de fer de Mons à Manage ainsi que de la ligne reliant Namur à Liège. Son siège social se trouvait dans la gare de La Louvière-Centre.

Histoire[modifier | modifier le code]

À partir du , la société possède la concession pour construire et exploiter les actuelles lignes 118 et 116, mises en service en 1848-1849[2].

Le , la société met en service la gare de Liège-Longdoz[3] lorsqu'elle ouvre à l'exploitation, au nord de Liège, un tronçon de 2,1 km de l'embranchement du Val Benoît à la gare[4].

Le , elle remet à bail son exploitation à la compagnie, française, des Chemins de fer du Nord. Toutefois, l’État belge, soucieux de ne pas voir la ligne Mons - Manage tomber dans les mains du Nord français, obtient de la nationaliser le [2]. Les Chemins de fer du Nord créeront la Compagnie du Nord - Belge pour exploiter notamment la ligne de Namur à Liège, actuelles lignes 125 et 125A.

Réseau[modifier | modifier le code]

Les lignes concédées au Mons-Manage sont reprises comme suit dans le réseau SNCB puis Infrabel :

Gares[modifier | modifier le code]

Le bâtiment d'origine de la gare de Tilleur en 2023.

La compagnie construit et exploite les gares intermédiaires des lignes de Namur à Liège, de Mons à Manage et des embranchements de Liège-Longdoz et Piéton. Son siège social est implanté dans la gare de La Louvière (Centre)[5] dont le bâtiment de style néoclassique à trois pavillons séparés par des ailes basses a survécu jusqu'en 1965[6].

L’État belge et le Nord - Belge ont démoli le reste de ces constructions au cours du XIXe siècle, édifiant à la place des bâtiments plus vastes correspondant aux plans-types de ces deux compagnies. Celui de la gare de Tilleur a été épargné en raison du changement d'emplacement de la gare en 1880, entraînant un changement d'affectation ; de style fonctionnel, il s'agit d'une construction symétrique avec une aile de quatre travées encadrée par deux tours à pignons transversaux.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Guy Demeulder, « Cartes du réseau belge », sur Les gares belges d'autrefois (consulté le ).
  2. a b et c Ulysse Lamalle, Histoire des chemins de fer belges, Bruxelles, Office de publicité, (1re éd. 1939), p. 43-46.
  3. « 40 Y Val Benoit - Vise - Maastricht (NL) 40 », sur /users.pandora.be (consulté le ).
  4. David De Neef, « Ligne 40 : Liège - Visé - (NL) », sur belrail.be, (consulté le ).
  5. Hugo de Bot (trad. du néerlandais), Architecture des gares en Belgique : tome I (de 1835 à 1914), Turnhout, Brepols, , p. 7 et 168.
  6. « Gare de La-Louvière », sur www.railstation.be (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Auguste de Laveleye, « Chemin de fer belge de la jonction de l'Est », dans Histoire des vingt-cinq premières années des chemins de fer belges, Bruxelles, A. Decq, (lire en ligne), p. 79-86 et 205-210. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Félix Loisel, « Chemin de jonction de l'Est », dans Annuaire spécial des chemins de fer belges (période de 1835 à 1865 inclus), Bruxelles, Conférence des chemins de fer belge, (lire en ligne), p. 426-444. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Voir aussi[modifier | modifier le code]