Serge de Turville

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Serge de Turville
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Serge de Turville, de son vrai nom Serge Walter Gaston Massip, est un peintre français, né le à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) et mort le à Paris[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Grâce à l'obtention d'une bourse, Serge de Turville part en 1940 à Londres où il va vivre pendant dix ans, y étant successivement élève de la Saint Martin's School of Art et de la Central School of Art and Design (en).

Il vécut ensuite à Paris de 1950 à 1955, à Cagnes de 1955 à 1959, et revint définitivement s'installer à Paris au no 8 rue de Ridder.

Mort en , Serge de Turville repose au cimetière d'Ivry-sur-Seine.

Expositions[modifier | modifier le code]

Personnelles[modifier | modifier le code]

Tête électronique, tableau de Serge de Turville, 1971, collection privée, localisation inconnue
  • Galerie Prismes, Paris, 1956.
  • Galerie Artemont, Paris, 1961.
  • Galerie Boissière, Paris, 1966.
  • Galerie Thot, Avignon, 1967.
  • Galerie Arlette Chabaud, Paris, 1968.
  • Galerie Jouvène, Marseille, 1969, 1977, 1989.
  • Galerie Condillac, Bordeaux, 1973, 1979.
  • Galerie Créer, Paris, 1979.
  • Centre des Mauquiers, Salernes, 1980.
  • Jersey Museum & Art Gallery, Saint-Hélier, 1981.
  • Centre international, Grasse, 1982.
  • Centre d'art contemporain Pierre-Murat, château de Nointel (Val d'Oise), 1984.
  • Galerie de la Marine, Cherbourg, 1985.
  • Galerie Escapade, Paris, 1986.
  • Centre culturel coréen, Paris, 1988.
  • Galerie Artuel, Paris, 1990, 1992.
  • Galerie de l'Ermitage, Le Touquet, 1994.
  • Galerie Jacques Debaigts, Paris, 1995.
  • Galerie Chris Lustman, Paris, 1997.
  • Musée Adzak, Paris, 1997.
  • Salthouse Gallery, St Ives (Cornouailles).
  • Galerie 31, Lille, 1999.
  • Galerie de Passy, Paris, 1999, 2000.
  • Galerie de l'Hôtel de Wicque, Pézenas, février-mars 2001.
  • Galerie Amiel Serra, Perpignan, 2001, 2002.
  • Galerie Saint-Pierre, Bordeaux, 2002.
  • Château royal de Collioure, Paris, 2003.
  • I.G.S., Paris, 2003.
  • Galerie Christi Couderc, Paris, 2004.
  • Fondation Taylor, Paris, novembre 2005[2].
  • Ferme de Trielle, Thiézac, juillet 2012.

Collectives[modifier | modifier le code]

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • « Dans le registre Art brut, la technique du collage et l'écriture véhémente : une peinture à effets. » - Gérald Schurr[3]
  • « Bien qu'il se dise non abstrait, plusieurs séries se révèlent violemment chromatiques et gestuelles, parsemées de traces d'écriture, soit illisibles, soit occultes, par ratures. Celles-ci seraient inspirées par la musique jazz, une autre par le livre Ulysse de Joyce. » - Dictionnaire Bénézit[4]
  • « Sa proximité avec la littérature (Shakespeare et Joyce) lui fait trouver des correspondances à partir d'une palette riche, lyrique, alors que la lumière avoue sa dette envers Bonnard. Mais Turville élabore son langage. Une verve chromatique, une turbulence graphique, fonctionnant par plans s'intercalant, s'emboîtant, se rompant pour écrire un tissu urbain, celui vécu aux États-Unis qui l'impressionne et auquel il tente de donner une vision à partir de signes et de formes qui deviennent sa signature. Une grille semble ordonner une composition toujours équilibrée en dépit de larges traversées chaotiques. Un volcan dont il domine les éruptions. » - Lydia Harambourg[2]

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a et b Lydia Harambourg, « Hommage à Serge de Turville », La Gazette de l'Hôtel Drouot, octobre 2005.
  3. Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
  4. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 13, page 865.
  5. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]