Saison 2002-2003 du Biarritz olympique Pays basque

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Saison 2002-2003 du Biarritz olympique
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Généralités
Stade(s) Parc des sports d'Aguiléra
(12 000 places)
Président Marcel Martin
Entraîneur(s) Patrice Lagisquet
Laurent Rodriguez
Capitaine(s) Jean-Michel Gonzalez (21 matchs)
Thomas Lièvremont (4 matchs)
Olivier Roumat (2 matchs)
Olivier Nauroy (1 match)
Laurent Mazas (1 match)
Résultats
Top 16 1er de la phase régulière
34 pts (10V, 0N, 4D)
2e des play-offs
14 pts (4V, 0N, 2D)
Demi-finaliste
Heineken Cup 2e de la poule 6
8 pts (4V, 0N, 2D)
Quart de finaliste
Coupe de la Ligue Huitième de finaliste
Meilleur(s)
marqueur(s)
Top 16 : Nicolas Brusque (7 essais)
H Cup : Thomas Lièvremont (4 essais)
Coupe de la Ligue : Christophe Milhères (2 essais)
Julien Saubade (2 essais)
Meilleur(s)
réalisateur(s)
Top 16 : Dimitri Yachvili (295 pts)
H Cup : Dimitri Yachvili (72 pts)
Coupe de la Ligue : Laurent Mazas (12 pts)
Chronologie
Dernière mise à jour : 27 avril 2020.

La saison 2002-2003 du Biarritz olympique est la quatre-vingt-unième saison du club en première division du championnat de France depuis sa création, la septième consécutive dans l'élite du rugby à XV français. Le club dispute la troisième Heineken Cup de son histoire.

Le BO dispute les demi-finales du Top 16 et les quarts de finale de Coupe d'Europe. En Coupe de la Ligue, il est éliminé en huitième de finale.

L'équipe évolue sous les directives de Patrice Lagisquet et Laurent Rodriguez pour la cinquième saison consécutive.

Avant-saison[modifier | modifier le code]

Objectifs du club[modifier | modifier le code]

Lors de l'exercice précédent, le Biarritz Olympique a remporté le Championnat pour la première fois depuis la saison 1938-1939 face au SU Agen. Il a également disputé la finale de la Coupe de la Ligue contre le Stade rochelais. En Heineken Cup, il a été éliminé en phase de poule.

L'objectif affiché du club est de disputer la finale du Top 16[1] et les phases finales de la Coupe d'Europe[2].

Transferts estivaux[modifier | modifier le code]

Avec un budget prévisionnel de 5,2 millions d'euros[3], le club souhaite se donner les moyens de conserver son titre de champion de France en recrutant des joueurs confirmés après le départ de plusieurs joueurs emblématiques (Nicolas Morlaes, Marc Lièvremont, Legi Matiu, Joe Roff[4]), avec notamment Dimitri Yachvili[5], l’international roumain Ovidiu Tonita[6], le centre australien Marc Stcherbina[7] (arrivé en octobre après la fin du Super 12[8]) et David Couzinet, qui rejoint le club qui l’a battu en finale la saison précédente[9].

Plusieurs jeunes prometteurs s’engagent : Jean-Baptiste Gobelet[10], Damien Minassian, Julien Campo, Mickaël Etcheverria[11] et Mathieu Diebolt. L'Argentin Martín Gaitán rejoint le club en cours de saison mais ne peut disputer le championnat et la Coupe d'Europe pour des raisons administratives.

Enfin, plusieurs joueurs du centre de formation font leur apparition dans le groupe, dont Julien Dupuy et Marc Baget.

Arrivées[modifier | modifier le code]

Départs[modifier | modifier le code]

Préparation de la saison[modifier | modifier le code]

L'effectif reprend l'entraînement le [12] après avoir fêté le titre de champion de France durant plusieurs semaines[13],[14]. En marge de la préparation physique, le BO effectue un stage à Cauterets du 12 au , ponctué de quatre rencontres amicales. Après une victoire contre les pensionnaires de deuxième division de l'US Tyrosse (24 à 7), le BO enchaîne deux défaites contre l'US Colomiers (33 à 41) et la Section paloise (17 à 27, match organisé au profit de la lutte contre les leucodystrophies)[15]. Avant la reprise du Top 16, les Biarrots affrontent les champions d'Angleterre des Tigers de Leicester pour le compte de l'éphémère Orange Cup[16]. Le stade Aguiléra étant en travaux, la rencontre se déroule à Bayonne et voit les Anglais s'imposer in extremis 14 à 13.

Le BO dispute également trois rencontres amicales pendant les trêves internationales, pour deux défaites en novembre à Toulouse (31 à 14) et à Mont-de-Marsan (20 à 12) et une victoire en mars sur la pelouse de Bordeaux-Bègles (35 à 24).

Détail des matchs amicaux[modifier | modifier le code]

Saison régulière[modifier | modifier le code]

Championnat[modifier | modifier le code]

Un nouveau statut à assumer - Journées 1 à 6[modifier | modifier le code]

Journées 1 à 6 du championnat
J Rencontre Score Place
1 FC Grenoble - Biarritz olympique 22-14 6e
2 AS Montferrand - Biarritz olympique 16-20 4e
3 Biarritz olympique - CA Bordeaux-Bègles 41-13 2e
4 Stade français - Biarritz olympique 22-15 3e
5 Biarritz olympique - CS Bourgoin-Jallieu 30-16 2e
6 Castres olympique - Biarritz olympique 18-39 1er

Le calendrier prévoit six rencontres avant une première parenthèse européenne.

La première journée programme traditionnellement le déplacement du champion en titre sur la pelouse de l'un des promus, et Biarritz entame donc sa saison à Grenoble. Bousculés par l'envie des locaux et en manque de rythme, les Biarrots s'inclinent 22 à 14 malgré deux essais de leurs ailiers Bernat-Salles et Legg, et étrennent mal leur nouveau statut[17].

Aguiléra toujours en travaux, le BO doit se déplacer une deuxième fois consécutive sur la pelouse de l'AS Montferrand. Sous pression[18], les rouges et blancs parviennent à lancer leur saison grâce à deux essais presque coup sur coup de Brusque et Boussès (victoire 20 à 16)[19] et à une performance majeure de Yachvili, qui prend le rôle de buteur[20]. À l'occasion de la présentation du Bouclier de Brennus aux supporters et de la fête des "Amis du BO"[21], ils confirment la semaine suivante pour leur première rencontre à domicile contre Bordeaux-Bègles, balayé 41 à 13 avec cinq essais à la clé[22].

À Paris, l'attaque basque reste muette et le BO rentre bredouille (défaite 22 à 15)[23]. Avec deux défaites en quatre matchs, le bilan n'est pas à la hauteur des attentes et les Biarrots réagissent en se défaisant facilement de Bourgoin (30 à 16, trois essais à la clé). À Castres, ils remportent leur deuxième victoire à l'extérieur en se détachant dans le second acte d'un match heurté (deux rouges et deux jaunes, victoire 39 à 18 avec trois essais à zéro)[24].

À l'heure d'entamer sa campagne européenne, le BO a assuré l'essentiel[25] et occupe la place de leader d'une poule homogène (deux points d'avance sur Grenoble, premier non qualifié).

Champions d’automne - Journées 7 à 10[modifier | modifier le code]

Journées 7 à 10 du championnat
J Rencontre Score Place
7 Biarritz olympique - US Montauban 30-12 1er
8 Biarritz olympique - FC Grenoble 30-27 1er
9 Biarritz olympique - AS Montferrand 24-16 1er
10 CA Bordeaux-Bègles - Biarritz olympique 15-22 1er

Invaincus en Coupe d'Europe, le BO a l'occasion d'assurer sa place de leader avec trois rencontres consécutives à domicile : après une victoire confortable sur Montauban (30 à 12)[26], les rouges et blancs sont surpris par des Grenoblois sans complexe. Après 13 minutes de jeu, le FCG mène déjà 21 à 0 après deux essais précoces de Carmona et Bertrand. Poussés par Aguiléra, les Biarrots refont petit à petit leur retard et parviennent à égaliser à un quart d'heure du terme (27-27). À la 74e minute, Yachvili offre la victoire aux locaux sur une pénalité retentée après une première tentative gênée par une montée grenobloise illicite (victoire 30 à 27)[27].

Passés proches de la correctionnelle, le BO doit de nouveau s'arracher contre des Montferrandais mal classés[28] et réduits à 14 dès la 13e minute de jeu. Bernat-Salles et Brusque inscrivent au retour des vestiaires deux essais qui font la différence au score (victoire 24 à 16). Pour la dernière rencontre de l'année 2002 sur la pelouse de Bordeaux-Bègles et pour le premier déplacement organisé par l'association de supporters "Aupa BO!", Bidabé et Yachvili assurent une dernière victoire permettant de consolider la première place avant la trêve hivernale[29].

Qualification assurée - Journées 11 à 14[modifier | modifier le code]

Journées 11 à 14 du championnat
J Rencontre Score Place
11 Biarritz olympique - Stade français 22-5 1er
12 CS Bourgoin-Jallieu - Biarritz olympique 39-13 1er
13 Biarritz olympique - Castres olympique 34-27 1er
14 US Montauban - Biarritz olympique 25-13 1er

Après leur qualification inespérée en Coupe d'Europe, le BO enchaîne en Top 16 en battant facilement leurs principaux rivaux du Stade français 22 à 5, confortant sa place de leader[30]. La semaine suivante, des Berjalliens remontés après avoir été dépassés sur le fil en Coupe d’Europe par les Biarrots reçoivent le BO dans un climat tendu[31]. Sans pression, les rouges et blancs sont largement dominés (39 à 13)[32]. Cette défaite est sans conséquence pour le BO, toujours premier et assuré d’être qualifié avec huit points d’avance sur le premier non qualifié.

Contre Castres, les Biarrots se défont difficilement de leurs adversaires en faisant la différence en deuxième période grâce notamment à des essais de Legg et Cassin[33]. Le dernier match sur la pelouse de la lanterne rouge Montauban est sans véritable enjeu pour les Biarrots qui préparent déjà les play-offs en stade à Cassen [34] et sont dépassés en fin de match par leurs hôtes.

Avec dix victoires et quatre défaites, le BO a occupé la première place de sa poule de la sixième à la dernière journée et est ainsi assuré de disputer la Heineken Cup la saison suivante. Dans l'autre poule, le SU Agen (12 victoires) et le Stade toulousain (11 victoires et un nul) ont fait mieux.

Classement de la première phase[modifier | modifier le code]

Le Biarritz olympique termine la première phase à la première place avec 34 points, soit sept de plus que le premier non qualifié, Montferrand. Avec trois victoires à l’extérieur, il présente un bilan positif de +6 au classement britannique.

Le BO présente la troisième attaque du championnat avec 347 points derrière Toulouse (402) et Agen (359) et la septième défense avec 273 points encaissés derrière Agen (198), Perpignan (208), Toulouse (236), Clermont (238), le Stade français (241) et Grenoble (266).

Classement
Rang Club J V N D Pm Pe Diff Pts
1 Biarritz olympique (T) 14 10 0 4 347 273 +74 34
2 Stade français Paris 14 9 1 4 306 241 +65 33
3 CS Bourgoin-Jallieu 14 7 1 6 314 290 +24 29
4 FC Grenoble (P) 14 7 0 7 305 266 +39 28
5 ASM Clermont 14 6 1 7 279 238 +41 27
6 CA Bordeaux-Bègles 14 5 1 8 273 317 -44 25
7 Castres olympique 14 4 2 8 303 372 -69 24
8 US Montauban 14 4 2 8 228 358 -130 24
Qualifiés pour la seconde phase de poule (#1, #2, #3, #4).
T : Tenant du titre 2002 • P : Promu 2002
V : Victoires • N : Matches Nuls • D : Défaites • PP : Points Pour (marqués) • PC : Points Contre (encaissés) • Diff : Différence de points

Détail des matchs officiels de Top 16 - Première phase[modifier | modifier le code]

Play-offs - Journées 1 à 6[modifier | modifier le code]

Journées 1 à 6 des play-offs
J Rencontre Score Place
1 Biarritz olympique - Stade toulousain 22-15 2e
2 Section paloise - Biarritz olympique 30-39 1er
3 CS Bourgoin-Jallieu - Biarritz olympique 14-6 3e
4 Biarritz olympique - CS Bourgoin-Jallieu 39-16 2e
5 Stade toulousain - Biarritz olympique 34-20 2e
6 Biarritz olympique - Section paloise 31-23 2e

La formule de play-offs est reconduite avec la constitution de deux poules de quatre équipes. Le BO partage la poule 1 avec Toulouse et Pau, respectivement 2e et 4e de leur poule lors de la première phase, et retrouve Bourgoin. L’autre poule est constituée d’Agen, Perpignan, le Stade français et Grenoble.

Le BO reçoit le Stade toulousain, son principal rival pour la qualification, lors de la première journée. Portés par Yachvili, qui inscrit tous les points de son équipe, les Biarrots marquent leur territoire (victoire 22 à 15)[35]. Ils confirment la semaine suivante sur la pelouse de la Section paloise dans un match spectaculaire (39 à 30, huit essais inscrits), prenant une option sur les demi-finales[36].

Toujours envenimées par le contentieux européen[37], les relations avec Bourgoin ne s'arrangent pas après la double confrontation à Pierre-Rajon puis Aguiléra. Les deux matchs sont entachés de gestes répréhensibles sanctionnés de huit cartons jaunes et deux cartons rouges. Au score, les Isérois l'emportent à l'aller 14 à 6[38] et les Biarrots prennent leur revanche au retour 39 à 16[39].

Alors qu'Alain Paco est annoncé comme le futur entraîneur du BO pour la saison suivante[40], les Basques s'inclinent à Toulouse 34 à 20 mais sont assurés de terminer au moins deuxièmes[41]. La réception de leurs voisins palois permet de terminer la saison à domicile avec une victoire sans enjeu 31 à 23, marquée par l'annonce de la prolongation du contrat du capitaine Jean-Michel Gonzalez[42].

Le BO termine deuxième avec quatre victoires et deux défaites, derrière le Stade toulousain. Il affronte le Stade français en demi-finale à Bordeaux[43].

Classement
Rang Club J V N D Pm Pe Diff Pts
1 Stade toulousain 6 4 0 2 218 199 +19 14
2 Biarritz olympique 6 4 0 2 157 132 +25 14
3 CS Bourgoin-Jallieu 6 3 0 3 195 141 +54 12
4 Section paloise 6 1 0 5 149 247 -98 8
Qualifiés pour les demi-finales et la Coupe d'Europe 2003-2004 (#1, #2).
Qualifiés pour la Coupe d'Europe 2003-2004 (#3).
V : Victoires • N : Matches Nuls • D : Défaites • PP : Points Pour (marqués) • PC : Points Contre (encaissés) • Diff : Différence de points

Détail des matchs officiels de Top 16 - Play-offs[modifier | modifier le code]

Phases finales[modifier | modifier le code]

Phases finales du Top 16
J Rencontre Score
Demi-finale Biarritz olympique - Stade français 9-32

Le BO retrouve le stade Lescure un an après sa qualification en finale dans le même stade contre l'AS Montferrand. Les supporters biarrots se mobilisent en nombre[44] et occupent une majorité de l'enceinte bordelaise[45]. Longtemps indécis (9-9 à la pause), le match bascule en dix minutes par la botte de Diego Dominguez puis sur un essai en contre de Blin après un en-avant biarrot[46]. Les Parisiens s'imposent 32 à 9 et font tomber le champion en titre[47]. Olivier Roumat dispute à cette occasion le dernier match de sa carrière à l'âge de 37 ans[48].

Dans l'autre demi-finale, le Stade toulousain bat Agen à Montpellier 22 à 16.

Détail des matchs officiels de Top 16 - Phases finales[modifier | modifier le code]

Coupe d’Europe[modifier | modifier le code]

Journées 1 à 6 de Heineken Cup
J Rencontre Score Place
1 Cardiff RFC - Biarritz olympique 15-26 2e
2 Biarritz olympique - Northampton Saints 23-20 1er
3 Ulster Rugby - Biarritz olympique 13-9 2e
4 Biarritz olympique - Ulster Rugby 25-20 2e
5 Northampton Saints - Biarritz olympique 17-14 2e
6 Biarritz olympique - Cardiff RFC 75-25 2e

Dans la poule 6, le BO hérite de trois équipes britanniques, comme lors des deux éditions précédentes :

Le BO entame sa campagne à Cardiff et s’impose grâce à deux essais de Milhères et Bernat-Salles en deuxième période (26 à 15)[49]. Le deuxième match contre Northampton fait figure de choc au sommet, les Anglais ayant balayé l’Ulster pour la première journée 32 à 9. La rencontre est serrée et offre un chassé-croisé haletant : à deux reprises les Saints parviennent à creuser un écart de sept points, vite comblé par leurs adversaires. Les deux équipes semblent s’acheminer vers un nul mais Yachvili délivre Aguiléra sur pénalité (victoire 23 à 20) après six minutes d’arrêts de jeu[50].

Début décembre, le BO a l’occasion de confirmer sa première place avec une double confrontation face à l’Ulster. À Belfast, les Biarrots sont en tête à la pause mais cèdent dans le dernier quart d’heure, vaincu par la botte de David Humphreys (défaite 13 à 9). Rejoints au classement par les Irlandais, les Basques doivent impérativement s’imposer au retour une semaine plus tard[51]. À Aguiléra, les rouges et blancs sont intenables et inscrivent trois essais avant de contenir la révolte des hommes d’Andy Ward (victoire 25 à 20)[52]. Dans le même temps, Northampton a facilement disposé de Cardiff à deux reprises et occupe toujours la tête de la poule grâce à un meilleur goal-average.

Le vainqueur de l’avant-dernier match à Northampton a donc toutes les chances d’assurer sa qualification. Les Biarrots font la course en tête mais cèdent à trois minutes du terme sur un essai de Peter Jorgensen (17 à 14)[53].

Les Biarrots sont contraints à l'exploit pour espérer une qualification en tant que meilleurs deuxièmes : le Munster et Bourgoin ayant réalisé un parcours quasiment identique, le nombre d'essais et la différence de points départageront les trois équipes après la dernière journée. Le BO est en ballotage défavorable avec un total d'essais inscrits beaucoup plus faible que ses rivaux[54] (8 contre 16 pour Bourgoin et 23 pour le Munster). Les Gallois, englués à la dernière place et n'ayant toujours pas inscrits le moindre point au classement, sont complètement démobilisés et encaissent 40 points lors de la première mi-temps. Les essais s'enchaînent et les Biarrots ne tentent même plus les transformations pour gagner du temps. Auteur de 13 essais et d'une écrasante victoire 75 à 25, le BO parvient à revenir à égalité parfaite avec Bourgoin (8 points, 21 essais inscrits) et se qualifie contre toute attente grâce à un goal-average favorable (+62 contre +48)[55]. Le président de Bourgoin Pierre Martinet accuse l'arbitre italien de la rencontre M. De Santis d'avoir truqué le match[56] et parle de "mafia"[57]. Marcel Martin réagit en menaçant de porter plainte pour diffamation[58].

Classement
Équipe Pts J V N D EM EE PM PE Δ
Northampton Saints Angleterre 8 6 4 0 2 14 5 138 73 +65
Biarritz olympique France 8 6 4 0 2 21 10 172 110 +62
Ulster Irlande (île) 8 6 4 0 2 8 8 116 106 +10
Cardiff RFC Pays de Galles 0 6 0 0 6 6 26 78 215 -137

En quarts de finale, le BO se déplace à Lansdowne Road pour affronter la province du Leinster, première de la poule 4 avec six victoires en autant de rencontres. En difficulté en première période après un carton jaune sanctionnant Serge Betsen dès la 4e minute, le BO est mené 13 à 0 à la pause après un essai de Keith Gleeson avant la pause, puis 18 à 3 au retour des vestiaires après une nouvelle réalisation de Victor Costello. Les Biarrots s'accrochent et parviennent à combler une partie de leur retard après un essai de Thomas Lièvremont. Sur la dernière action, les rouges et blancs amorcent une dernière attaque de 80 mètres mais Marc Stcherbina est trompé par le rebond sur un coup de pied à suivre qui semble gagnant. Le BO est de nouveau éliminé au stade des quarts de finale par une province irlandaise (18 à 13) après leur défaite contre le Munster en 2001.

Coupe de la Ligue[modifier | modifier le code]

Phases finales de Coupe de la Ligue
Modèle:Tour Rencontre Score
Seizième de finale US Tyrosse - Biarritz olympique 10-40
Huitième de finale Stade montois - Biarritz olympique 34-31

Le format de la compétition est similaire à celui de la saison précédente : chaque tour est éliminatoire mais les seizièmes de finale se jouent désormais en un seul match. Le tableau est construit en fonction de la situation géographique des clubs pour favoriser les rencontres entre équipes voisines.

Comme lors des deux éditions précédentes, le BO affronte l'US Tyrosse et s'impose facilement 40 à 10. En huitième de finale, il est éliminé par le Stade montois après un match spectaculaire durant lequel les Landais inscrivent l'essai de la victoire dans les arrêts de jeu (34 à 31)[59].

Joueurs et encadrement technique[modifier | modifier le code]

Encadrement technique[modifier | modifier le code]

Patrice Lagisquet (arrières) et Laurent Rodriguez (avants) entraînent l'équipe. Ils sont assistés des préparateurs physiques Olivier Rieg, Isabelle Patron et Jean-Michel Kaempf.

En , Laurent Rodriguez annonce qu'il quittera le club à l'issue de la saison pour gérer des boutiques de la marque Serge Blanco en Guadeloupe et à Saint-Martin[60].

Effectif professionnel[modifier | modifier le code]

Au lancement de la saison 2002-2003, le Biarritz olympique totalise un nombre de 34 joueurs sous contrat professionnel. 30 d'entre eux étaient présents dans le groupe lors de la saison précédente.

Neuf des joueurs de l'effectif sont issus des filières de formation biarrotes (Olivier Nauroy, Philippe Bidabé, Laurent Diaz, Julien Saubade, Julien Dupuy, Bruno Gallais, Kevin Moult-Lafaille).

Le capitaine désigné à l'intersaison demeure Jean-Michel Gonzalez, comme la saison précédente. Au cours de la saison, il est suppléé par Thomas Lièvremont, Olivier Nauroy et Laurent Mazas.

Nom Poste Date de naissance Nationalité sportive Sélections
(PM)[Note 1]
Club précédent Arrivée au club Formé au club[Note 2]
Denis Avril Pilier Drapeau de la France France - Stade niortais 1996 -
Damien Minassian Pilier Drapeau de la France France - FC Grenoble 2002 -
Maurice Fitzgerald Pilier Drapeau de l'Angleterre Angleterre - Richmond FC 1999 -
Emmanuel Ménieu Pilier Drapeau de la France France - AS Montferrand 2000 -
Sotele Puleoto Pilier Drapeau de la France France - CA Brive 1996 -
Julien Campo Talonneur Drapeau de la France France - US Colomiers 2002 -
Bruno Gallais Talonneur Drapeau de la France France - - - oui
Jean-Michel Gonzalez Talonneur Drapeau de la France France 35 (5) Section paloise 1998 -
David Couzinet Deuxième ligne Drapeau de la France France - SU Agen 2002 -
Olivier Nauroy Deuxième ligne Drapeau de la France France - - - oui
Olivier Roumat Deuxième ligne Drapeau de la France France 62 (20) Stade Français 1998 -
Jean-Philippe Versailles Deuxième ligne Drapeau de la France France - AS Montferrand 1997 -
Chris Young Deuxième ligne Drapeau de la Zambie Zambie - Saint-Jean-de-Luz 2002 -
Serge Betsen Troisième ligne aile Drapeau de la France France 22 (25) CS Clichy 1992 -
Didier Chouchan Troisième ligne aile Drapeau de la France France - RC Nîmes 2000 -
Mathieu Diebolt Troisième ligne Drapeau de la France France - CS Bourgoin-Jallieu 2002 -
Thomas Lièvremont Troisième ligne centre Drapeau de la France France 22 (10) USA Perpignan 2000 -
Christophe Milhères Troisième ligne aile Drapeau de la France France 1 (0) US Dax 1996 -
Kevin Moult-Lafaille Troisième ligne aile Drapeau de la France France - - - oui
Thomas Soucaze Troisième ligne centre Drapeau de la France France Section paloise 2001 -
Ovidiu Tonita Troisième ligne Drapeau de la Roumanie Roumanie 13 (0) FC Grenoble 2002 -
Nicolas Sardain Demi de mêlée Drapeau de la France France - - - oui
Julien Dupuy Demi de mêlée Drapeau de la France France - - - oui
Dimitri Yachvili Demi de mêlée Drapeau de la France France - Gloucester RFC 2002 -
Laurent Mazas Demi d'ouverture Drapeau de la France France 2 (0) US Colomiers 1996 -
Julien Peyrelongue Demi d'ouverture Drapeau de la France France - Peyrehorade Sports 2000 -
Guillaume Boussès Centre Drapeau de la France France - Stade toulousain 2001 -
Jean-Emmanuel Cassin Centre Drapeau de la France France - Toulouse XIII 2001 -
Martín Gaitán Centre Drapeau de l'Argentine Argentine 2 (10) Club Atlético San Isidro 2002 -
John Isaac Centre Drapeau de l'Australie Australie - East Rugby Club 2000 -
Marc Stcherbina Centre Drapeau de l'Australie Australie - Waratahs 2002 -
Lionel Urruty Centre Drapeau de la France France - - - oui
Philippe Bernat-Salles Ailier Drapeau de la France France 41 (130) Section paloise 1998 -
Philippe Bidabé Ailier Drapeau de la France France - - - oui
Jean-Baptiste Gobelet Ailier Drapeau de la France France - AS Montferrand 2002 -
Steeve Sargos Ailier Drapeau de la France France - - - oui
Julien Saubade Ailier Drapeau de la France France - - - oui
Nicolas Brusque Arrière Drapeau de la France France 7 (15) Section paloise 2001 -
Laurent Diaz Arrière Drapeau de la France France - - - oui
Mickaël Etcheverria Arrière Drapeau de la France France - Aviron bayonnais 2002 -

Statistiques individuelles[modifier | modifier le code]

Le joueur le plus utilisé de l'effectif en Top 16 est l’ouvreur Julien Peyrelongue, qui participe à la totalité des 21 rencontres dont 20 en tant que titulaire, totalisant 1 558 minutes sur le terrain. Toutes compétitions confondues, les cinq joueurs les plus utilisés sont Julien Peyrelongue (2118 minutes), Dimitri Yachvili (2044), Philippe Bidabé (1969), Denis Avril (1918) et Christophe Milhères (1873).

Le demi-de-mêlée Dimitri Yachvili est le meilleur réalisateur du club en championnat avec 295 points à son actif (dont trois essais, soit 280 points au pied), devant Stuart Legg (40 points, dont 20 au pied). Toutes compétitions confondues, il inscrit 367 points dont 352 au pied.

Nicolas Brusque, avec 7 essais inscrits en Top 16, termine meilleur marqueur du club en championnat devant Philippe Bernat-Salles (4) et Stuart Legg (4 essais). Toutes compétitions confondues, Brusque et Bernat-Salles sont ex-aequo avec 8 réalisations chacun, suivis de Christophe Milhères (6), Thomas Lièvremont et Stuart Legg (5).

Joueurs en sélection nationale[modifier | modifier le code]

Au cours de la saison 2002-2003, trois Biarrots sont sélectionnés en Équipe de France :

  • Serge Betsen est titulaire lors de la totalité des rencontres de la tournée d'automne et du Tournoi des VI Nations, il inscrit un essai contre l'Italie. Il est élu meilleur joueur international de l'année 2002 par le syndicat Provale[62].
  • Nicolas Brusque est titulaire pour les trois rencontres de la tournée d'automne, inscrivant un essai contre la Nouvelle-Zélande. Blessé en début du Tournoi des VI Nations, il n'est pas sélectionné[63].
  • Dimitri Yachvili connaît sa première sélection lors de la tournée d'automne contre l'Afrique du Sud[64]. Remplaçant pour les deux premiers tests, il est titularisé contre le Canada. Il est retenu pour le Tournoi des VI Nations : remplaçant en Angleterre, il est titulaire pour les quatre autres rencontres (18 points contre l'Italie, 18 points contre le Pays de Galles).

Ovidiu Tonita dispute trois matchs avec l'équipe de Roumanie durant la tournée d'automne contre l'Italie, l'Espagne (un essai inscrit) et le Pays de Galles.

Cinq joueurs sont sélectionnés pour le Tournoi des VI Nations de l’Équipe de France A : Julien Peyrelongue (Angleterre et Écosse, 10 points inscrits au pied contre l’Écosse), Nicolas Brusque (Irlande et Italie, il est capitaine et inscrit deux essais contre les Italiens), Guillaume Boussès (Angleterre, Écosse, Irlande, Italie, trois essais inscrits), Jean-Emmanuel Cassin (Angleterre, Écosse) et David Couzinet (Angleterre, Écosse).

Jean-Emmanuel Cassin dispute deux rencontres avec l’Équipe de France universitaire (Italie et Pays de Galles, deux essais inscrits).

Mickaël Etcheverria et Thomas Soucaze sont sélectionnés avec l’Équipe de France -21 ans pour le Tournoi des VI Nations (Angleterre, Écosse, Irlande, Pays de Galles, deux essais inscrits par Soucaze). Pour la Coupe du Monde, Thomas Soucaze et Marc Baget sont retenus dans le groupe.

Aspects juridiques et économiques[modifier | modifier le code]

Structure juridique et organigramme[modifier | modifier le code]

Organigramme du Biarritz olympique en 2002-2003
Direction Administratif Sportif
  • Président : Marcel Martin
  • Président de l'association omnisports : Roland Héguy
  • Vice-président : Michel Labruquère
  • Membres du bureau : Serge Blanco, Bernard Forestier
  • Direction administrative et financière : Gilles Viard, Pierre Bousquier, Audrey Broca
  • Secrétaire général : Bernard Lejeune
  • Responsables partenariat : Georges Salle, Jean Lissalde, Anne Etchegoyen
  • Responsable communication : Louis Vialle
  • Trésorier : Henri Salle
  • Entraîneurs : Patrice Lagisquet et Laurent Rodriguez
  • Manager : Marc Lièvremont
  • Commission sportive : Georges Darrieumerlou, Jean-Pierre Barbertéguy
  • Coordinateur technique : Maurice Lesgourgues
  • Préparateurs physiques : Gérard Delmotte, Isabelle Patron, Olivier Rieg
  • Médecin : Jean-Louis Rebeyrolle
  • Intendance : Jean-Baptiste Arla, Jean Barbertéguy, Bernard Laborde

Tenues, équipementiers et sponsors[modifier | modifier le code]

Le Biarritz olympique est équipé par la marque Puma[1], qui remplace Serge Blanco.

L'équipe évolue avec trois jeux de maillots identiques à ceux de la saison précédente :

  • Un maillot rouge sur la partie supérieure et blanc sur la partie inférieure. Le short et les chaussettes sont uniformément rouges. Cette tenue est portée à 25 reprises.
  • Un maillot noir avec la manche droite blanche et la manche gauche rouge. Le short et les chaussettes sont uniformément noires. Cette tenue est portée à 3 reprises.
  • Un maillot blanc avec la manche droite verte et la manche gauche rouge. Le short et les chaussettes sont uniformément blancs. Cette tenue est portée à 2 reprises.

L’unique sponsor apparaissant sur le maillot est Cap Gémini, entreprise présidée par Serge Kampf.

Affluence au stade[modifier | modifier le code]

En Top 16, 77 000 entrées ayant été enregistrées pour les 10 rencontres de championnat du Biarritz olympique au Parc des Sports d'Aguiléra, l'affluence moyenne du club à domicile est de 8 150 spectateurs, soit un taux de remplissage de 64 % (en hausse de 4 % en comparaison avec la moyenne de 8 150 entrées comptabilisée la saison précédente en championnat).

En Heineken Cup, 16 000 entrées ont été enregistrées en trois rencontres, soit une moyenne de 5 300 spectateurs (en hausse de 6 % en comparaison avec la moyenne de 4 500 entrées comptabilisée la saison précédente en Coupe d'Europe).

Le record d'affluence de la saison à domicile est réalisé lors de la onzième journée de la première phase contre le Stade français et lors de la première journée des play-offs contre le Stade toulousain avec 10 500 spectateurs environ.

Affluence à domicile (Parc des sports d’Aguiléra)

Section paloise (rugby à XV)CS Bourgoin-JallieuStade toulousainCastres olympiqueStade français Paris rugbyCardiff RFCUS MontaubanASM Clermont AuvergneFootball Club de Grenoble rugbyUS MontaubanNorthampton SaintsCS Bourgoin-JallieuUnion Bordeaux Bègles

Extra-sportif[modifier | modifier le code]

Stade[modifier | modifier le code]

Le stade Aguiléra fait l'objet de travaux durant l'été 2002 pour un montant d'1,5 millions d'euros afin de rénover la tribune Coubertin et permettre notamment d'accueillir davantage de partenaires[65]. Le club se déplace lors des matchs amicaux et des deux premières journées du Top 16 afin de permettre l'achèvement des travaux[16]. La tribune de presse et les nouveaux vestiaires sont achevés au mois d'octobre[66] et sont inaugurés à l'occasion de la rencontre contre Northampton[67]. Une nouvelle boutique ouvre ses portes au rez-de-chaussé de la tribune Coubertin[68].

Le projet de rénovation du stade prévoit la construction d'une nouvelle tribune à l'horizon 2004[69]. Un bail emphytéotique d'une durée de trente ans est signé avec la municipalité pour permettre l'accomplissement du projet[70].

En , le maire de Bayonne et ancien président de l'Aviron bayonnais Jean Grenet soumet l'idée de construire un seul stade pour les deux clubs voisins, rejetée par son homologue biarrot Didier Borotra[71].

Supporters[modifier | modifier le code]

À partir de , une billetterie en ligne est mise en place pour acheter ses billets de match sur Internet[72].

En , un nouveau club de supporters est fondé sous le nom d'"Aupa BO!"[73] et organise son premier déplacement à Bègles le [74].

Un livre sur l'histoire du club, Biarritz rugby au cœur, est publié par le speaker Jean-Louis Berho et José Urquidi en [75].

Leur saison terminée, les Biarrots disputent un match amical de football contre les joueurs de la Jeanne d'Arc de Biarritz au stade Saint-Martin[76].

Club omnisports[modifier | modifier le code]

En , le club omnisports adopte de nouveaux statuts malgré une opposition de la section tennis qui demande une séparation de la section rugby amateur[77]. Rugby professionnel et rugby amateur sont désormais séparés et une nouvelle convention régit l'utilisation des installations du Parc des Sports d'Aguiléra[78].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Décompte de sélections et de points marqués stoppé à l'ouverture du championnat de France. Seules les sélections en équipe nationale senior sont indiquées ; les sélections en catégorie de jeunes et avec les réserves des équipes nationales sont ainsi exclues.
  2. A évolué au moins une saison au centre de formation ou en équipe junior.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Denis Lebouvier, « Biarritz ne fait pas de vagues », Le Figaro,‎
  2. « « Se frotter aux meilleurs » », Sud Ouest,‎
  3. « Top 16 - Poule 1 - Fiche de Biarritz », AFP Infos Françaises,‎
  4. « Transfert - Joe Roff (Biarritz) de retour aux ACT Brumbies (Australie) », AFP Infos Françaises,‎
  5. Pierre Sabathié, « Yachvili, recrue charnière », Sud Ouest,‎
  6. Pierre Sabathié, « Il s'appelle Ovidiu Tonita », Sud Ouest,‎
  7. « Transfert - L'ailier australien Stcherbina à Biarritz », AFP Infos Françaises,‎
  8. Richard Picotin, « Australien à bon port », Sud Ouest,‎
  9. « Top 16 - Transferts - Couzinet et Porcu quittent Agen », AFP Infos Françaises,‎
  10. Pierre Sabathié, « Gobelet à la relance », Sud Ouest,‎
  11. Pierre Sabathié, « « Voir autre chose » », Sud Ouest,‎
  12. Pierre Sabathié, « Dans les starting-blocks », Sud Ouest,‎
  13. Christian Bibal, « Le bel été du Bouclier », Sud Ouest,‎
  14. Pierre Sabathié, « Laurent Mazas n'a pas soufflé », Sud Ouest,‎
  15. Bruno Magnes, « Les champions surpris », Sud Ouest,‎
  16. a et b Pierre Sein, « Biarritz s'élance sur la trace du Tigre », Sud Ouest,‎
  17. François Aubel, « Les champions de France du Biarritz Olympique ratent leur reprise dans le Top 16 », Le Monde,‎
  18. Pierre Sabathié, « Un nouveau rôle à tenir », Sud Ouest,‎
  19. Pierre Sabathié, « Signé champion de France ! », Sud Ouest,‎
  20. Pierre Sabathié, « Yachvili taille patron », Sud Ouest,‎
  21. Richard Picotin, « La saison démarre fort », Sud Ouest,‎
  22. Pierre Sein, « Biarritz en champion », Sud Ouest,‎
  23. Emmanuel Commissaire, « Biarritz à court de solutions face à une défense bien organisée », Sud Ouest,‎
  24. Jean-Pierre Dorian, « Il tourne, le manège », Sud Ouest,‎
  25. Pierre Sabathié, « Un élève doué qui peut mieux faire », Sud Ouest,‎
  26. Pierre Sabathié, « Biarritz est à l'heure », Sud Ouest,‎
  27. « Biarritz a eu chaud », Le Télégramme,‎
  28. « On panse les plaies », Sud Ouest,‎
  29. Pierre Sein, « Le BO impose sa marque », Sud Ouest,‎
  30. Pierre Sabathié, « Biarritz solide leader », Sud Ouest,‎
  31. « Sans pression, mais avec une grosse détermination », Sud Ouest,‎
  32. Pierre Sein, « Une faillite inopinée », Sud Ouest,‎
  33. Pierre Sabathié, « Du vent, de la pluie, une victoire et puis c'est tout », Sud Ouest,‎
  34. Gilles Riflade, « Au calme avant la tempête », Sud Ouest,‎
  35. Pierre Sein, « Biarritz point par point », Sud Ouest,‎
  36. Jean-Pierre Dorian, « Lagisquet s'est régalé », Sud Ouest,‎
  37. Yves Billet, « Mettre au pas le BO ! », Le Progrès,‎
  38. Pierre Sein, « De l'orage dans l'air... et sur le terrain », Sud Ouest,‎
  39. « Biarritz à petits pas », L’Équipe,‎
  40. Jean-Pierre Dorian, « Paco remplace Rodriguez pour faire la paire avec Lagisquet », Sud Ouest,‎
  41. « Au plus juste », L’Équipe,‎
  42. « Biarritz en roue libre », L'Equipe,‎
  43. « Biarritz, la faim, pas la fin », L'Equipe,‎
  44. Richard Picotin, « La fièvre monte en ville », Sud Ouest,‎
  45. « Déferlante rouge et blanche », Sud Ouest,‎
  46. « Paris, de sang-froid », L’Équipe,‎
  47. Pierre Sabathié, « « Cela fait tout drôle de se retrouver en congés » », Sud Ouest,‎
  48. Thierry Dumas, « Le repos du guerrier », Sud Ouest,‎
  49. Serge Loupien, « Biarritz, solide ère », Libération,‎
  50. Pierre Sein, « La certitude en plus », Sud Ouest,‎
  51. Pierre Sabathié, « Biarritz doit s'élever au niveau play-off », Sud Ouest,‎
  52. Pierre Sein, « Biarritz le méritait », Sud Ouest,‎
  53. « Biarritz dans l'embarras », L’Équipe,‎
  54. « Biarritz-Cardiff: pour une improbable qualification », AFP Infos Françaises,‎
  55. « Biarritz entre joie et colère », L'Equipe,‎
  56. « Doublé par Biarritz, Bourgoin boude », sur Libération.fr, (consulté le )
  57. « L’écœurement berjallien », L'Equipe,‎
  58. « Coupe d'Europe - Biarritz menace de porter plainte en diffamation », AFP Infos Françaises,‎
  59. Jean-Louis Hugon, « Défaite biarrote face à des Montois motivés », Sud Ouest,‎
  60. Pierre Sabathié, « Rodriguez plaque le BO pour la Guadeloupe », Sud Ouest,‎
  61. a et b Statistiques joueur sur www.itsrugby.fr
  62. « Le syndicat Provale désigne Betsen meilleur international de l'année », AFP Infos Françaises,‎
  63. Pierre Sabathié, « « Déçu mais pas effondré » », Sud Ouest,‎
  64. Pierre Sabathié, « Fils de « Yach » », Sud Ouest,‎
  65. « Vers une concession du stade ? », Sud Ouest,‎
  66. Richard Picotin, « Course contre la montre », Sud Ouest,‎
  67. Richard Picotin, « Dans l'antre du BO », Sud Ouest,‎
  68. « Les supporters à la mode du B.O », Sud Ouest,‎
  69. « Aguiléra : « oui à la nouvelle tribune » », Sud Ouest,‎
  70. Richard Picotin, « Les clés confiées au BO », Sud Ouest,‎
  71. Marianne Payot, « Le serpent de mer du grand stade », L'Express,‎
  72. Pierre Sabathié, « La billetterie est en ligne sur le site internet du club », Sud Ouest,‎
  73. Richard Picotin, « Aupa les supporters », Sud Ouest,‎
  74. Jean-Louis Berho et José Urquidi, Biarritz olympique Pays Basque, Balma, Editions Universelles, (ISBN 978-2-905797-08-7), p. 26
  75. Isabelle Castéra, « Le BO se la raconte », Sud Ouest,‎
  76. Richard Picotin, « Le BO joue au foot », Sud Ouest,‎
  77. Richard Picotin, « Les statuts et des comptes », Sud Ouest,‎
  78. Richard Picotin, « Les grandes manœuvres », Sud Ouest,‎

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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