Rue de la Fontaine-à-Mulard
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 13e arrt Rue de la Fontaine-à-Mulard
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 13e | ||
| Quartier | Maison-Blanche | ||
| Début | 70, rue de la Colonie | ||
| Fin | 2, place de Rungis | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 280 m | ||
| Largeur | 15 m | ||
| Historique | |||
| Création | XVIIIe siècle | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 3730 | ||
| DGI | 3715 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
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 Images sur Wikimedia Commons |
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La rue de la Fontaine-à-Mulard est une voie du 13e arrondissement de Paris située dans le quartier de la Maison-Blanche.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
La Fontaine-à-Mulard est une voie publique, d'une longueur de 280 mètres située dans le 13e arrondissement de Paris, quartier de la Maison-Blanche ; elle débute au 70, rue de la Colonie et se termine au 2, place de Rungis[1].
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Elle doit son nom à la présence de la « fontaine à Mulard » qui était située à l'extrémité de cette rue, sur un coteau dominant la Bièvre.
Michel Roblin précise l’existence en ce lieu de la fontaine aux clercs à côté de laquelle le paroissien Mulat ou Mulard fit ériger un calvaire nommé La Croix à Mulard[2].
Historique[modifier | modifier le code]
Cette rue, déjà présente au début du XVIIIe siècle sur le territoire de la commune de Gentilly, est annexée par la ville de Paris en 1863.
La partie comprise entre la rue Damesme et la rue de la Colonie a été détruite lors du remblayage de la Bièvre en 1887, et elle fut rallongée en 1925 au sud jusqu'à la place de Rungis. En 1929, son extrémité est la joignant à l'avenue d'Italie prend le nom de rue du Docteur-Laurent[3].
En , les architectes André Arfvidson et Joseph Bassompierre (1871-1950) remportent le concours ouvert en 1912 pour la construction d'un ensemble d'habitations à bon marché (HBM) devant s'élever dans la rue[4].
Dans la nuit du 1er au 2 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, des bombardiers allemands lancent, une torpille qui explose au no 12 rue de la Fontaine-à-Mulard[5]..
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- Le square Paul-Grimault, situé entre cette rue et la rue Bobillot.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Plan parcellaire municipal de Paris (fin XIXe) PP/12000/A, situation de la rue de la Fontaine-à-Mulard
- Michel Roblin, Les origines rurales du XIIIe arrondissement de Paris, Terroir de Gentilly, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques, , page 45.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 535.
- Marie-Jeanne Dumont, Le Logement social à Paris 1850-1930. Les habitations à bon marché, éditions Mardaga, 1991 (ISBN 9782870093498), p. 155-157.
- Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
