Rue Roger-Verlomme

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

3e arrt
Rue Roger-Verlomme
Voir la photo.
Depuis la rue de Béarn.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 3e
Quartier Archives
Début rue des Tournelles
Fin rue de Béarn
Morphologie
Longueur 50 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1907
Dénomination arrêté du
Ancien nom rue Étienne-Marcel prolongée
impasse de Béarn, impasse des Hospitalières
Géocodification
Ville de Paris 8285
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Roger-Verlomme
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 3e arrondissement de Paris)
Rue Roger-Verlomme
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue Roger-Verlomme se situe à l'est du quartier du Marais à Paris (3e arrondissement).

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Cette petite rue débute rue de Béarn et se termine rue des Tournelles.

Ce site est desservi par la station de métro Chemin Vert.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom de Roger Verlomme (1890-1950), qui fut préfet de la Seine.

Historique[modifier | modifier le code]

Impasse des Hospitalières ou du Béarn[modifier | modifier le code]

Cette rue faisait autrefois partie de la rue du Foin. Cette impasse prit ensuite le nom d'« impasse des Hospitalières », en référence à l'hôpital des Hospitalières de la Charité Notre-Dame qui deviendra l'« hôpital des Tournelles » en 1880 puis l'« hôpital Andral » en 1885. Elle est ensuite renommée « impasse du Béarn ».

Fondé par M. Faure, maître d'hôtel ordinaire du roi, l'établissement de ces religieuses fut autorisé par lettres patentes de Louis XIII, du mois de , registrées au parlement le [1]. Le couvent se trouvait au nos 1-9, rue des Minimes, nos 1-5 et nos 2-6, rue Roger-Verlomme, et no 35, rue des Tournelles[2]. La maison des Hospitalières servit de retraite à madame de Maintenon avant qu'elle parût à la cour de Louis XIV. Cette maison, supprimée en 1792, fut remplacée par une filature de coton[1]. En 1867, le Bureau des nourrices y fut installé, puis, de 1880 à 1906, l'hôpital Andral.

Le prolongement jusqu'à la rue des Tournelles[modifier | modifier le code]

Élargissement de la rue, vue depuis la rue des Tournelles.
Plaque portant l'inscription « rue Étienne Marcel prolongée ».

En 1907, l'hôpital est détruit et une rue est tracée à son emplacement[2]. Reliant l'impasse du Béarn à la rue des Tournelles, il s'agit d'une section du prolongement envisagé de la rue Étienne-Marcel qui devait aller jusqu'au boulevard Beaumarchais. C'est pourquoi cette rue prit nom de « rue Étienne-Marcel-Prolongée ».

Certains immeubles au nord de la rue datent de cette époque. Les traces encore aujourd'hui visibles de ce projet abandonné sont un élargissement curieux de la rue vers la rue des Tournelles, et une plaque portant l'inscription « ancienne rue Étienne Marcel prolongée » apposée à l'un des coins de rue.

Dans le Marais, on trouve un autre bout de cette « rue Étienne Marcel prolongée », la rue de la Perle.

L'ancienne impasse du Béarn est renommée rue Roger-Verlomme par arrêté du . La rue Étienne-Marcel-Prolongée lui est adjointe par arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments (1re éd. 1844) (BNF 32357628, lire en ligne), p. 289.
  2. a et b Danielle Chadych, Le Marais. Évolution d'un paysage urbain, Paris, Parigramme, , 637 p. (ISBN 978-2-84096-683-8), p. 517.
  3. Bibliographie de la France, 8 novembre 1978, sur Gallica.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]