Rue Michel-Chasles

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12e arrt
Rue Michel-Chasles
Voir la photo.
Rue Michel-Chasles vue de la Promenade plantée ; en arrière-plan, la gare de Lyon.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 12e
Quartier Quinze-Vingts
Début 23 bis-23 ter, boulevard Diderot
Fin 26 bis, avenue Daumesnil et 28 ter, rue Traversière
Morphologie
Longueur 195 m
Largeur 20 m
Historique
Création Fin XIXe siècle
Dénomination
Géocodification
Ville de Paris 6253
DGI 6230
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Michel-Chasles
Géolocalisation sur la carte : 12e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 12e arrondissement de Paris)
Rue Michel-Chasles
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La rue Michel-Chasles est une voie située dans le quartier des Quinze-Vingts du 12e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Rue en 2015.

La rue Michel-Chasles est située à proximité immédiate de la gare de Lyon.

Elle est accessible par les nombreux transports en commun desservant cette gare, dont les lignes de métro 1 et 14 et les lignes de RER A et D et Transilien R.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom du mathématicien français Michel Chasles (1793-1880).

Historique[modifier | modifier le code]

Destruction de la prison Mazas vers 1900.

Cette rue, qui a été dénommée « rue Michel-Chasles » par arrêté du , a été ouverte en 1902 sur l'emplacement de l'ancienne maison d'arrêt Mazas pour donner un accès supplémentaire à la gare de Lyon.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • Aux nos 15-17 se trouve un immeuble réalisé par les architectes Chaplet et Perrin arborant des sculptures de Georges Ardouin. Autre façade aux nos 28 bis et 28 ter de la rue Traversière. L’immeuble possède une rotonde à l’angle de ces deux rues.
  • L'écrivain Georges Duhamel a vécu avec sa famille quelques années dans cette rue lorsqu'il suivait ses études secondaires[1].
  • Dans les années 1970-1980, la rue fut investie par de nombreux magasins et commerces gérés par la communauté yougoslave[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. César Santelli et Marcel Saurin, Georges Duhamel. L'homme, l'œuvre, éditions Bordas, 1947, p. 25-27.
  2. Véronique de Rudder et Michelle Guillon, Autochtones et immigrés en quartier populaire. Du marché d'Aligre à l'îlot Chalon, éditions L'Harmattan, 1987, 234 p. (ISBN 9782858029280), p. 81-82.

Bibliographie[modifier | modifier le code]