Rue Maria-Brignole

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16e arrt
Rue Maria-Brignole
Voir la photo.
Rue Maria-Brignole vue de l'avenue du Président-Wilson ; à droite, le square du Palais-Galliera.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Chaillot
Début 16, avenue du Président-Wilson
Fin 8, avenue Pierre-Ier-de-Serbie
Morphologie
Longueur 60 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1879
Dénomination 2020
Ancien nom Rue Brignole
Géocodification
Ville de Paris 1299
DGI 1298
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Maria-Brignole
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue Maria-Brignole
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La rue Maria-Brignole (ex-rue Brignole) est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Plaque de la rue.

Orientée nord-sud, longue de 60 mètres, elle commence au 16, avenue du Président-Wilson et se termine au 8, avenue Pierre-Ier-de-Serbie. Longeant le square Brignole-Galliera, elle n’est lotie que d’un seul côté et ne compte que trois numéros. Seul le no 1 a une entrée donnant sur la rue.

Elle est proche de la station Iéna, où circulent les trains de la ligne 9.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Portrait de Maria Brignole Sale en 1856 par Léon Cogniet.

Elle porte le nom de Maria Brignole Sale (1811-1888), propriétaire des terrains, épouse du duc de Galliera, financier italien[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Vue de la rue vers le nord.

Cette rue est classée dans la voirie de Paris et prend sa dénomination par décret du  :

« Le président de la République française,
sur le rapport du ministre de l'Intérieur et des Cultes,
vu la délibération du conseil municipal de Paris en date du 11 juillet 1878 ;
le plan des lieux ;
le procès-verbal de l'enquête ;
les propositions du préfet de la Seine et les autres pièces de l'affaire ;
l'ordonnance réglementaire du 23 août 1835 ;
le Conseil d’État entendu, décrète :
  • Article 1 : sont classées au nombre des voies publiques du 16e arrondissement de Paris, les rues dites : rue Brignole et rue Galliera suivant les alignements indiqués par des lisérés bleus, et conformément aux cotes de nivellement inscrites en rouge sur le plan ci-annexé.
    Tous les frais de mise en état de viabilité des voies ci-dessus déterminées seront acquittés par la dame Maria Brignole Sale, duchesse de Galliera, veuve du sieur Raphaël de Ferrari, duc de Galliera, suivant les clauses et conditions par elle inscrites, ainsi qu'il résulte d'un acte notarié du 31 octobre 1878.
  • Article 2 : le ministre de l'Intérieur et des Cultes est chargé de l'exécution du présent décret.
Fait à Paris, le 30 août 1879.
Signé : Jules Grévy. »

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

No 1.
Dorothée de Talleyrand-Périgord.
  • No 1 : après la mort de la duchesse de Galliera (1888), l’hôtel particulier est vendu à Henri-Georges Pembroke de Montgomery en 1889, puis, en 1903, à la comtesse Dorothée de Talleyrand-Périgord, épouse du comte Jean de Castellane (1868-1965)[4], homme politique français, qui le conserve jusqu’en 1917[5]. En 1952, pour les besoins du film Aveux spontanés de Robert Parrish, l’ancien hôtel particulier de la comtesse de Talleyrand-Périgord est transformé, le temps du tournage, en ambassade de Hongrie[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « 2020 DU 19 Dénomination rue Maria Brignole (16e). », sur paris.fr, (consulté le )
  2. « Marie Brignole Sale, duchesse de Galliera », sur Palais Galliera | Musée de la mode de la Ville de Paris
  3. « Conseil de Paris »
  4. Bulletin de la Société de géographie, janvier 1913.
  5. Sommier foncier, DQ18 1758, Archives départementales de Paris.
  6. (en) « Robert Parrish and Jean Seberg on the rue de Berri », www.thecinetourist.net.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]