Rue Honoré-d'Estienne-d'Orves (Pantin)
Rue Honoré-d'Estienne-d'Orves | |||
La rue Honoré-d'Estienne-d'Orves en avril 2021. | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 53′ 25″ nord, 2° 24′ 24″ est | ||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Ville | Pantin | ||
Début | Avenue Jean-Lolive | ||
Fin | Avenue Francisco-Ferrer au Pré-Saint-Gervais | ||
Morphologie | |||
Type | Rue | ||
Histoire | |||
Anciens noms | Rue de la Cristallerie | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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La rue Honoré-d'Estienne-d'Orves est voie de circulation de Pantin.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Cette rue orientée du nord au sud, croise la rue des Grilles et la rue Beaurepaire. Elle est desservie par la station de métro Hoche sur la ligne 5 du métro de Paris.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Le 15 octobre 1944[1], cette rue a été renommée en hommage à Honoré d'Estienne d'Orves, héros de la Seconde Guerre mondiale et martyr de la Résistance[2].
Historique[modifier | modifier le code]
Cette voie de communication était autrefois la rue de la Cristallerie[3], nommée ainsi d'après la Cristallerie de Pantin, fondée en 1851 par E.S. Monot et transférée en 1855 au 84 rue de Paris[4].
Elle est classée dans la voirie communale et alignée en 1878[5], puis prolongée en 1888[6].
Lors des bombardements de Paris et de sa banlieue durant la Première Guerre mondiale, le , un projectile lancé par la Grosse Bertha tombe sur le no 39.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
- Collège Irène-et-Frédéric-Joliot-Curie, à l'architecture notable[7].
- Au no 5, se trouvait un terrain agricole qui fut acquis par mademoiselle Roland-Gosselin, de l'Œuvre de Sainte-Geneviève, afin de bâtir une école[8]. L'école des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul et de Sainte-Marie, construite en 1885-1886, scolarisait deux-cents jeunes filles[9]. En 1903, lors de l'expulsion des congrégations, sa réouverture fut refusée par Émile Combes, ministre de l'Intérieur, avec la menace de peines de prison[10]. Elle put néanmoins rouvrir en 1904 et demeura active jusque dans les années 2010.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis: un nom, une rue, une histoire, Editions de l'Atelier, (ISBN 978-2-7082-3730-8, lire en ligne)
- « 23 rue Honoré-d'Estienne-d'Orves [ancienne rue de la Cristallerie] : permis de construire. »
- « Pantin.Rue de la Cristallerie.1907 », sur cartorum.fr (consulté le )
- « Cristallerie de Pantin (92992) | Musée d'Orsay », sur www.musee-orsay.fr (consulté le )
- Seine (Department) Conseil général, Memoirs de M. le préfet de la Seine et de M. le préfet de police, et procès-verbaux des délibérations, (lire en ligne)
- Seine (France) Conseil général, Mémoires de M. le préfet de la Seine & de M. le préfet de police et procès-verbaux des délibérations, Imprimerie municipale, (lire en ligne)
- Justine Bourgeois, Mouna Deghali, Sarah Piacentino, « Collège Irène-et-Frédéric-Joliot-Curie », sur Atlas de l'architecture et du patrimoine, (consulté le )
- Pierre Trudeau, Histoire de l'action sociale à Pantin: XVIIe – XXe siècle, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-1158-8, lire en ligne)
- Office central des Œuvres de bienfaisance (Paris France), Paris charitable et prévoyant: tableau des œuvres et institutions du département de la Seine, E. Plon, Nourrit et cie, (lire en ligne)
- Groupe Bayard Auteur du texte, « La Croix », sur Gallica, (consulté le )