Rue Henri-Turot

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19e arrt
Rue Henri-Turot
Voir la photo.
Rue Henri-Turot vue depuis l'avenue Simon-Bolivar.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 19e
Quartier Combat
Début 88-96, boulevard de la Villette
Fin 93-97, avenue Simon-Bolivar
Morphologie
Longueur 185 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination 1935
Ancien nom Rue Asselin
Géocodification
Ville de Paris 4523
DGI 4598
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Henri-Turot
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 19e arrondissement de Paris)
Rue Henri-Turot

La rue Henri-Turot est une voie du 19e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue Henri-Turot est une voie publique située dans le 19e arrondissement de Paris. Elle débute au 88-96, boulevard de la Villette et se termine au 93-97, avenue Simon-Bolivar.

La rue Henri-Turot fait 185 mètres de longueur pour 12 mètres de large.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom du célèbre journaliste et député socialiste français, Henri Turot (1865-1920), fondateur en 1904 de l'Agence Radio.

Historique[modifier | modifier le code]

Des prostituées de la rue Asselin, dans les années 1920 (photographie d'Eugène Atget).

La rue est à l'origine baptisée « rue Asselin ». Au début du XXe siècle, et notamment des années 1900 aux années 1920, le quartier est réputé dangereux et extrêmement pauvre, et la rue considérée comme un haut lieu de la prostitution du quartier du Combat[1]. Un article de L'Humanité du décrit ainsi la rue Asselin, et donc ses rues voisines, les voies Péchoin et Monjol, comme pittoresques, « fréquentée par un monde très spécial où d’innombrables dames aux peignoirs clairs font des signes engageants » aux passants[1].

L'ouvrage Guide des plaisirs à Paris, paru en 1927, décrit également l'activité de prostitution au rabais de la rue à la fin des années 1920 ; le guide explique ainsi que la rue Asselin, avec la rue Monjol, forment en leur croisement ce qui est surnommé le « Fort-Monjol », une « citadelle d'amour » d'une douzaine de rez-de-chaussée de maisons miteuses abritant chacun trois eu quatre filles « toutes descendues au dernier degré de la plus basse prostitution[1] ».

Le « Fort-Monjol » est rasé entre 1926 et 1935, et l'élargissement de la rue Asselin est déclaré d'utilité publique par un arrêté préfectoral du [1].

Par un arrêté du , elle est baptisée « rue Henri-Turot ».

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]