Rue Flatters

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5e arrt
Rue Flatters
Voir la photo.
La rue en juillet 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Val-de-Grâce
Début 50-56, boulevard de Port-Royal
Fin 25, rue Berthollet
Morphologie
Longueur 103 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination
Géocodification
Ville de Paris 3678
DGI 3665
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Flatters
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue Flatters
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La rue Flatters est une voie située dans le quartier du Val-de-Grâce dans le 5e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Rue Flatters depuis la rue Berthollet.

La rue Flatters est une voie d'environ cent mètres qui relie le boulevard de Port-Royal à la rue Berthollet ; elle présente la particularité d'avoir un retour d'équerre.

Cette voie est desservie à proximité par la ligne 7 à la station Les Gobelins.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le lieutenant-colonel Paul Flatters.

Cette rue doit son nom au lieutenant-colonel Paul Flatters (1832-1881) qui trouva la mort dans une attaque touareg le à Bir el-Garama dans le Hoggar lors d'une mission exploratrice pour la réalisation d'une voie de chemin de fer entre le Sénégal et le Soudan français[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Cette rue a pris sa dénomination actuelle par un arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • La rue fut le premier domicile de Marie Curie (alors Skłodowska) lorsqu'elle vint, de Pologne, faire ses études à la Sorbonne en 1891[2]. Elle y emménage en et y restera jusque vers 1896 pour déménager non loin au 24, rue de la Glacière, après son mariage avec Pierre Curie en 1895.
  • La famille Vailland en arrivant à Paris en 1910, avec ses deux enfants Geneviève et Roger Vailland, le futur écrivain, prix Interallié et prix Goncourt, s'installe dans un immeuble situé au no 18 de la rue.
  • L'écrivaine Nathalie Sarraute a vécu une partie de son enfance dans un « petit appartement de la Rue Flatters à peine meublé et assez sombre[3] ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 531.
  2. « Le Paris savant de Marie Curie », À Paris, no 40, automne 2011, p. 28.
  3. Nathalie Sarraute, Enfance, Paris, Folio Gallimard, p. 19.