Rue Daubigny

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17e arrt
Rue Daubigny
Voir la photo.
La rue Daubigny en 2019.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 17e
Quartier Plaine-de-Monceaux
Début 77, rue Cardinet
Fin 6, rue Cernuschi
Morphologie
Longueur 250 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination 1928
Géocodification
Ville de Paris 2575
DGI 2582
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Daubigny
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
Rue Daubigny

La rue Daubigny est une voie du 17e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Rue Daubigny vue depuis la rue Cardinet.

La rue Daubigny est une voie publique située dans le 17e arrondissement de Paris. Parallèle au boulevard Malesherbes, elle débute au 77, rue Cardinet et se termine au 6, rue Cernuschi.

Le quartier est desservi par la ligne 3 à la station Wagram.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Charles-François Daubigny.

Cette voie porte le nom du peintre Charles-François Daubigny (1817-1878).

Historique[modifier | modifier le code]

Elle est composée de deux parties :

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

No 29.
  • L’actrice Jane Essler (1836-1892) avait fait construire dans la rue une maison de cinq étages avec ateliers, dont elle occupait le rez-de-chaussée et le premier étage et qu’elle avait décorée avec des bibelots anciens, des tableaux de maître (dont un Delacroix) et de nombreux dessins de Victor Hugo [3].
  • Le philosophe Gilles Deleuze (1925-1995) y passa son enfance[4].
  • Le peintre Anders Zorn y a vécu[5].
  • No 25 : ensemble scolaire privé catholique Sainte-Ursule, lié à l'ordre de Sainte-Ursule. L'établissement compte 277 élèves en 1933, contre 1 600 en 2013. Site historique, situé dans le même arrondissement, le 102 boulevard Pereire accueille l'école et le collège. En 1943 est acquis le 16 avenue Gourgaud (dans le même pâté de maisons que le site Pereire) et en 1968 le 25 rue Daubigny, jusque là propriété du cours Louise-de-Bettignies, et qui est depuis le site du lycée. Les bâtiments d'origine ont laissé place à des édifices modernes. À l'origine destiné aux filles, Sainte-Ursule devient mixte dans les années 1990[6],[7].
  • No 29 : atelier d’artiste construit en 1892 par l’architecte Jules Giboz pour le compte du peintre américain Frederick Arthur Bridgman (1847-1928)[8],[9], l’un des peintres orientalistes les plus connus aux États-Unis ; on peut d’ailleurs reconnaître l’initiale de son nom sur la façade. En 1933, on y donne des cours de danse[10].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Il existe des permis de construire datant de 1890.
  2. « L’avenue Daubigny devient rue », L’Intransigeant, , sur RetroNews.
  3. Vert-vert, 1re colonne, , sur RetroNews.
  4. L'Abécédaire de Gilles Deleuze, entretiens avec Claire Parnet, 1986.
  5. « Anders Zorn - Le maître de la peinture suédoise », petitpalais.paris.fr, septembre 2017.
  6. « Histoire de l'école », sur aesup.wordpress.com (consulté le ).
  7. « Ensemble scolaire Sainte Ursule », sur ste-ursule.com (consulté le ).
  8. Joëlle Bertaut, Permis de construire, Dépouillement du bulletin municipal - journal officiel de la ville de Paris entre 1882 et 1985, Archives de Paris.
  9. « Frederick Arthur Bridgman (1847-1928) », BnF.
  10. L’Intransigeant, 7 novembre 1933, sur gallica.bnf.fr.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Rue Daubigny (mairie de Paris)
  • Réseau Daubigny, association de cadres dirigeants dont le nom provient de la rue Daubigny où se tenaient les premières réunions.