René Nodot

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René Nodot
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ChasselayVoir et modifier les données sur Wikidata
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René Nodot, né le à Bourg-en-Bresse et mort le à Chasselay[1], est un protestant franco-suisse qui s'illustra pendant la Seconde Guerre mondiale par son action non-violente de sauvetage des Juifs.

Biographie[modifier | modifier le code]

Engagé très jeune dans des mouvements de jeunesse protestants (Union Chrétienne de Jeunes Gens affilié au YMCA et les Chevaliers de la Paix, organisation pacifiste), il prit conscience dès 1932 de la gravité de l'idéologie nazie et de l'importance d'une réponse chrétienne.

Lecteur de Karl Barth, il fut, avec beaucoup de protestants français et parmi eux beaucoup de pasteurs, très choqué par les mesures anti-juives du gouvernement de Vichy et travailla dès 1941 avec la Croix-Rouge pour porter assistance et faire évacuer en Suisse des enfants juifs.

Fonctionnaire à Lyon secrétaire du Service Social des Étrangers sous Vichy, ami du pasteur Roland de Pury, il fait partie d’un réseau qui, réussira à sauver plus de 3 000 personnes, d' à . Le réseau auquel il appartient est celui de Marius Jolivet, il est en liaison avec C. Folliet, ainsi qu'avec son oncle Félix Petit, instituteur laïque et maire destitué de Saint-Julien-en-Genevois[2].

Après la guerre, il sera encore très actif notamment à la LICRA.

Il a été reconnu Juste parmi les nations en 1974.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Citation[modifier | modifier le code]

« Je crois que cela vient, dira-t-il plus tard, du souvenir de notre passé de huguenots persécutés. »

— René Nodot, Au sujet de son action pour sauver les Juifs.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Christian Sorrel, La Savoie, éd. Beauchesne, 1996, 441. p.

Liens externes[modifier | modifier le code]