René Harvent

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
René Harvent
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Nom de naissance
René Alexandre Jules Léopold HarventVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

René Harvent est un sculpteur et médailleur belge, né à Mons le et mort en cette ville le . Il est récipiendaire du prix Victor Tourneur.

Biographie[modifier | modifier le code]

René Harvent, né à Mons le 9 juillet 1925, est le fils de Marcel Harvent, sergent au service auxiliaire, et de Marthe André, employée[1].

Ses premières expériences artistiques sont une visite en 1932 de l'exposition des travaux des élèves de l’École des arts et métiers de l'abbaye de Maredsous, la fréquentation d'antiquaires montois et des séjours en France. Ceux-ci l'amènent progressivement à envisager une carrière artistique. La rencontre du peintre paysagiste Fernand Gommaerts mais surtout la rencontre de Jean Delville jouent un rôle déterminant dans son développement artistique[2]. Recommandé par Delville, il est admis par le peintre Louis Buisseret à l'Académie de Mons. Il y rencontrera Paul Cuvelier et pourra compter sur l'expérience de Robert Delnest.

Ses premières créations datent des années d'après-guerre et comptent plusieurs bustes. Ceux-ci furent suivis de grands nus, dont notamment « La belle Plébéienne ». Les premières médailles suivirent peu après. En 1948, René Harvent remporte le concours proposé par la ville de Binche pour commémorer les 500 ans de la joyeuse entrée de Marie de Bourgogne[2].

En 1949, sa sculpture « Nora, la belle Plébéienne » obtint le Prix du Hainaut, puis en 1955 le Prix National de la sculpture de Plein Air[3].

Au milieu des années 1950, René Harvent reçut des commissions pour orner des bâtiments publics : un saint Matthieu pour l'église Saint-Christophe de Charleroi, puis un travail monumental représentant « Le Houilleur» et « Le Carrier » pour la façade du palais provincial du Hainaut à Mons[4].

En 1956, à la suite d'un concours organisé par la commune de Schaerbeek, il exécuta la sculpture qui orne le hall des piscines du Bassin de natation du Neptunium, représentant une otarie.[1]

En 1968, René Harvent fit la connaissance de Danièle Debay. Celle-ci sera sa muse pour de nombreuses sculptures[3], reprises par Guy Donnay sous la terminologie de « Généalogie des Danièle »[2]. Danièle Debay entama en parallèle et sous sa direction une carrière propre en tant que médailleur. René Harvent obtint le prix Victor Tourneur de l'Académie royale de Belgique, prix décennal de l'art de la médaille, en 1963 et 1973. Danièle Debay obtient le prix en 1983, 1993 et 2003[5]. La médaille primée en 1963, de format carré, était consacrée à la "Promotion du Travail", celle primée en 1973 était une médaille d'hommage pour le professeur J. P. M. Appelmans.

Prix[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

René Harvent, salle Saint-Georges Grand'Place Mons, 3-24 décembre 1988

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Acte de naissance », sur Familysearch, (consulté le )
  2. a b et c Donnay 1988.
  3. a b c d et e Goyens de Heusch 2001, p. 284.
  4. Delforge 2016.
  5. Kim Oosterlinck, « Le prix Victor Tourneur et l'atelier « Harvent-Debay », un Jubilé hors du commun. » (consulté en )
  6. Bénézit, vol. ?, p. 785

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Paul Delforge, « René Harvent », sur Connaitre la Wallonie, (consulté le )