Quai de l'Exil-Républicain-Espagnol

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Quai de l'Exil-Républicain-Espagnol
Image illustrative de l’article Quai de l'Exil-Républicain-Espagnol
Le quai et le port Viguerie vus depuis le pont Saint-Pierre.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 06″ nord, 1° 25′ 59″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Saint-Cyprien
Début Port Viguerie
Fin Place du Conseil-Municipal-des-Enfants
Morphologie
Longueur 345 m
Odonymie
Anciens noms Quai Saint-Cyprien (1777-1860)
Quai Viguerie (1860-2009)
Nom actuel 20 mars 2009
Nom occitan Cai de l'Exili Republican Espanhòl
Histoire et patrimoine
Création 1777-1788
Protection Logo des sites naturels français Site inscrit (1943, rives de la Garonne) et Logo des sites naturels français Site classé (1988, plan d'eau et berges de la Garonne)
Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315559000157
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Quai de l'Exil-Républicain-Espagnol
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Quai de l'Exil-Républicain-Espagnol

Le quai de l'Exil-Républicain-Espagnol (en occitan : cai de l'Exili Republican Espanhòl) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Le quai de l'Exil-Républicain-Espagnol est une voie publique. Il borde à l'est le quartier Saint-Cyprien, dans le secteur 1 - Centre.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

Le quai de l'Exil-Républicain-Espagnol rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Port Viguerie - accès piéton
  2. Rue Charles-Viguerie - accès piéton (g)
  3. Place du Conseil-Municipal-des-Enfants - accès piéton

Odonymie[modifier | modifier le code]

C'est le 20 mars 2009 que le conseil municipal, dirigé par Pierre Cohen, donne au quai de la rive gauche, à Saint-Cyprien, son nom actuel, en hommage aux républicains espagnols exilés en France à la suite de la guerre d'Espagne, entre 1936 et 1939[1]. La ville de Toulouse, dont 10 % de la population, soit 40 000 personnes, est d'origine espagnole à la fin de la Seconde Guerre mondiale, occupe une place particulière dans l'émigration républicaine, qui lui a valu le surnom de « capitale de l'Exil ». En 1944, la ville devient le centre de l'Operación Reconquista, tandis que l'hôpital Varsovie est ouvert pour recevoir les blessés. La ville est aussi le siège de plusieurs partis politiques, syndicats et associations – PSOE, UGT, CNT, Casal Català, Ateneo Español –, ainsi qu'un centre d'activité et de propagande politique et culturelle[2]. Les guérilleros espagnols ont par ailleurs joué un rôle majeur dans la Résistance et dans la Libération du Sud-Ouest de la France, et singulièrement à Toulouse.

Histoire[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Hôpital de la Grave[modifier | modifier le code]

Passerelle Viguerie[modifier | modifier le code]

La passerelle Viguerie est aménagée en 2008. Elle permet de relier le quai de l'Exil-Républicain-Espagnol, au ras des eaux de la Garonne, à la place du Conseil-Municipal-des-Enfants et à la promenade du Docteur-Charles-Bourseul, aménagées au sommet de la digue qui surplombe le fleuve au niveau du jardin Raymond-VI[3]. La passerelle, longue de 120 mètres, est réalisée par l'agence d'architecture Munvez-Morel Architectes, composée d'Alain Castel, Pierre-Luc Morel et Jacques Munvez.

La passerelle suit à quelque distance la ligne des façades de l'hôpital de La Grave, puis de la digue.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. V. S., « Toulouse honore les Républicains espagnols », La Dépêche du Midi, 28 juin 2009.
  2. « Fonds sur l'exil - Toulouse, capitale de l´exil », sur le site de l'Institut Cervantes de Toulouse (consulté le 27 juin 2023).
  3. Silvana Grasso, « Passerelle Viguerie : on a marché sur l'eau », La Dépêche du Midi, 17 février 2008.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]