Praxitèle (opéra)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Praxitèle
Praxitèle (Ou la ceinture)
Genre Opéra
Nbre d'actes 1
Musique Jeanne-Hippolyte Devismes
Livret Jean-Baptiste de Milcent
Langue
originale
Français
Sources
littéraires
Praxitèle
Création
Opéra, Paris

Personnages

Airs

  • J'ai vu sur ses lèvres de rose

Praxitèle est un opéra en un acte de Jeanne-Hippolyte Devismes, sur un livret de Jean-Baptiste de Milcent, créé le à l'Opéra de Paris[1],[2].

La seule aria encore connue de l'opéra est la déclaration d'amour de Praxitèle à Aglaé, j'ai vu sur ses lèvres de rose, qui a été publiée séparément en 1800 dans un arrangement pour voix et piano[1].

Argument[modifier | modifier le code]

L'action s'insipire de la vie du sculpteur grec Praxitèle.

L'action se passe en Grèce antique. Deux sculpteurs, Praxitèle et Scopas participent à un concours. Tout porte à croire que Praxitèle va gagner mais c'est Scopas qui remporte le prix. Le chœur est furieux et demande aux Dieux de venger Praxitèle.

Vénus apparait alors et permet à Praxitèle de faire un vœu. Plutôt que de demander la gloire pour son travail de sculpteur, il demande l'amour de la Charite Aglaé. L'Amour souhaite que Aglaé donne son avis ce qu'elle fait en laissant tomber sa ceinture ce qui signifie qu'elle abandonne sa chasteté et se donne à Praxitèle.

Le choeur final loue Praxitèle qui a retrouvé sa gloire par l'amour.

Rôles et créateurs[modifier | modifier le code]

Rôles Tessiture Création,
Opéra de Paris
()
l'Amour Mlle Clarisse[2]
Vénus Mlle Chevalier[2]
Aglaé Mlle Henri[2]
Praxitèle baryton François Lay[1],[2]
Scopas Citoyen Dufresne[2]
Danse : Mmes Gardel, Chameroy ; Mlles Clotilde, Saulnier, Chevigny, ; les citoyens Vestris, Beaulieu, Saint-Armand, Beaupré[2].

Histoire de l'œuvre[modifier | modifier le code]

Cet opéra est créé en 1800 à l'Opéra de Paris, seul opéra composé par une femme joué dans ce lieu depuis Tibulle et Délie de Mademoiselle Beaumesnil en 1784 ; le prochain opéra composé par une femme à y être joué sera La Esmeralda de Louise Bertin en 1836. Le mari de Jeanne-Hippolyte Devismes, Jacques de Vismes, était directeur de l'opéra à ce moment-là, ce qui explique peut-être cette création. Malgré cela Praxitèle a été joué seize fois et il a été envisagé qu'il soit de nouveau monté en 1804[1].

Bien qu'en un seul acte, cet opéra a été créé pour avoir un grand effet : le baryton réputé François Lay dans le premier rôle, un chœur composé de cinquante trois chanteurs, et soixante-dix huit danseurs dans le corps de ballet[1],[2].

Le livret a été considéré comme pauvre par les critiques[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) Jacqueline Letzter et Robert Adelson, Women Writing Opera: Creativity and Controversy in the Age of the French Revolution, vol. 43, p. 36Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a b c d e f g et h Théodore Dufaure de Lajarte, Bibliothèque musicale du Théâtre de l'opéra : Catalogue historique, chronologique, anecdotique, Paris, Librairie des Bibliophiles, (BNF 32340183, lire en ligne), p. 17Voir et modifier les données sur Wikidata