Potentiel spontané

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Un potentiel spontané (PS, voire SP pour l'anglais spontaneous potential ou self-potential) est une différence de potentiel présente spontanément (c-à-d. sans intervention humaine) entre deux points du sol.

Dus à la formation de doubles couches, souvent liées à des circulations d'eau, les potentiels spontanés sont mis à profit pour étudier les circulations souterraines ou la structure du sous-sol, lors de campagnes de prospection (dite « prospection PS ») dans lesquelles on utilise une électrode fixe servant de référence et une électrode mobile (ou un réseau d'électrodes fixes, quand on s'intéresse à une évolution temporelle).

Histoire[modifier | modifier le code]

Le phénomène et ses applications à la géologie ont été découverts en 1931 par Conrad Schlumberger, Marcel Schlumberger et E. G. Leonardo, lors de l'exploration de champs pétrolifères en Roumanie[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Srikant Kumar, Saif M. Shareef, Hemant Kumar Thakur, M. D. Shahrose et Suraj Kumar Yadav, « Spontaneous Potential Profile of a Given Area of Interest & Its Analysis », International Refereed Journal of Engineering and Science, vol. 7, no 2,‎ , p. 30-37 (lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) A. Revil, A. Finizola et M. Gresse, « Self-potential as a tool to assess groundwater flow in hydrothermal systems: A review », Journal of Volcanology and Geothermal Research, vol. 437,‎ , article no 107788 (DOI 10.1016/j.jvolgeores.2023.107788 Accès libre)
  • (en) Jing XIE, Yi-an CUI, Jian-xin LIU, You-jun GUO, Li-juan ZHANG et al., « A review on theory, modeling, inversion, and application of self-potential in marine mineral exploration », Transactions of Nonferrous Metals Society of China, vol. 33, no 4,‎ , p. 1214-1232 (DOI 10.1016/S1003-6326(23)66177-1)