Marie-Antoinette-Joseph Saucerotte, dite Françoise Raucourt et Mademoiselle Raucourt, née le à Paris et morte le dans la même ville, est une actrice, courtisane et libertinefrançaise célèbre de la fin du XVIIIe siècle. En 1772, elle connait dès l'âge de 16 ans un immense succès à la Comédie-Française, dû autant à sa beauté qu'à son talent.
Entretenue dès l'âge de 17 ans par de riches protecteurs tout en affichant son homosexualité et ses liaisons féminines dont l'actrice Sophie Arnould, elle mène un train de vie luxueux et tapageur qui provoque l'indignation. En 1777, renvoyée de la Comédie-Française et couverte de dettes, elle s'enfuit de France avec sa compagne du moment Madame Souck, mais à Hambourg, les deux femmes sont condamnées pour escroquerie et emprisonnées quelque temps. On ignore ce qu'elle devient ensuite pendant près de deux ans. En 1779, elle revient en France et est réintégrée à La Comédie-Française grâce à la protection de la reine Marie-Antoinette qui semble avoir payé ses dettes. Elle retrouve alors la faveur du public dans des rôles plus graves.
Malgré ses généreux amants, elle est présentée dès 1773 comme « la reine des tribades » et la rumeur fait d'elle la grande-maîtresse d'une prétendue « secte des Anandrynes », société secrète lesbienne qui aurait été réservée à l'aristocratie et à laquelle aurait appartenu Marie-Antoinette. En 1779, elle est la destinataire de l'Épître à une Jolie Lesbienne.
Sous la Révolution, royaliste convaincue, elle est emprisonnée six mois en 1793. Elle fonde en 1796 un second « Théâtre-Français », dont elle est expulsée. Elle fait cependant partie des comédiens réintégrés à la Comédie-Française en 1799.
Sous le Premier Empire, alors qu'elle approche de la cinquantaine, elle est chargée par Napoléon de l'organisation des spectacles français en Italie, mais ses apparitions sur scène ne sont plus un succès : son jeu est daté et il ne reste plus grand-chose de sa beauté d'autrefois. La fin de l'Empire voit son ancienne gloire disparaitre. Menant une vie paisible loin de celle qui provoquait le scandale dans sa jeunesse, elle partage sa vie avec Madame de Ponty, sa compagne, rencontrée lors de son emprisonnement en 1793 et consacre une grande partie de son temps à la culture de fleurs et de plantes au château de La Chapelle-Saint-Mesmin près d'Orléans qu'elle a acquis en 1801. Elle meurt en 1815 à Paris à l’âge de 58 ans.
L'histoire naturelle et l'éthologie des autres espèces d'êtres vivants montrent que la sexualité sert le plus souvent au tissage des liens entre individus et rarement uniquement à la procréation : toutes les formes et variantes que l'on peut rencontrer dans les sociétés humaines sont présentes dans la biosphère, de sorte que nul type de relation sexuelle ou de structure familiale de l'humanité ne peut être qualifié de « plus naturel » qu'un autre ; ils sont tous « naturels » et seules les coutumes, les croyances, les civilisations ou les législations créent des normes, des préférences, des interdits[1].
Il y a des stéréotypes envahissants sur la masculinité et la féminité qui définissent la façon dont nous sommes tous censés agir, nous habiller et parler. Ils ne sont à l’avantage de personne.