Place du Docteur-Hayem

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16e arrt
Place du Docteur-Hayem
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Situation
Arrondissement 16e
Quartier Auteuil
Muette
Début Rue de Boulainvilliers
Fin Rue Jean-de-La-Fontaine et rue Raynouard
Morphologie
Longueur 45 m
Largeur 45 m
Historique
Dénomination
Géocodification
Ville de Paris 2860
DGI 2838
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Place du Docteur-Hayem
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Place du Docteur-Hayem
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La place du Docteur-Hayem est une voie située dans les quartiers d'Auteuil et de la Muette du 16e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Elle est desservie à proximité par la ligne 9 à la station La Muette.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Georges Hayem.

Elle porte le nom du médecin Georges Hayem (1841-1933).

Historique[modifier | modifier le code]

La place est créée sur l'emprise des voies qui la bordent et prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

Dans Le Flâneur des deux rives (1918), Guillaume Apollinaire écrit : « Il y a encore, entre la rue Raynouard et la rue La Fontaine, une petite place si simple et si proprette que l’on ne saurait rien voir de plus joli. On y voit une grille derrière laquelle se trouve le dernier Hôtel des Haricots !… Ce nom évoque l’Empire et la garde nationale. C’est là que l’on envoyait les gardes nationaux punis. Ils étaient bien logés. Ils y menaient joyeuse vie, et aller à l’Hôtel des Haricots était considéré comme une partie de plaisir plutôt que comme une punition. Lorsque la garde nationale fut supprimée, l’Hôtel des Haricots se trouva sans destination, et la Ville y fit son dépôt de l’éclairage[1]. »

Le poète rapporte aussi que l'écrivain Ricciotto Canudo résidait à ce croisement dans une chambre d'hôtel dont l'aménagement alimentait les discussions. « On disait aussi que les rideaux de cette chambre étaient toujours tirés et que nuit et jour il y brûlait un grand nombre de bougies. Si bien que l’on prenait M. Canudo pour le grand prêtre d’une religion nouvelle dont il accomplissait les rites dans sa chambre[1]. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Guillaume Apollinaire, Le Flâneur des deux rives, chapitre « Souvenir d’Auteuil », p. 5-20, Éditions de la Sirène, 1918.

Article connexe[modifier | modifier le code]