Place de Rio-de-Janeiro

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8e arrt
Place de Rio-de-Janeiro
Voir la photo.
Place de Rio-de-Janeiro vue de l'avenue de Messine.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Europe
Début Place située à l’intersection de la rue de Monceau et de la rue de Lisbonne, entre l’avenue Ruysdaël et l’avenue de Messine
Historique
Dénomination Arrêté du  : Rio de Janeiro, capitale du Brésil
Géocodification
Ville de Paris 8222
DGI 8239
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Place de Rio-de-Janeiro
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Place de Rio-de-Janeiro
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La place de Rio-de-Janeiro est une voie publique du 8e arrondissement et plus précisément du quartier de l’Europe (32e quartier de Paris) à proximité immédiate du très chic parc Monceau.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La place de Rio-de-Janeiro est située à l’intersection de la rue de Monceau et de la rue de Lisbonne, entre l’avenue Ruysdaël et l’avenue de Messine.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Cette place a reçu son nom de la ville de Rio de Janeiro, capitale du Brésil lors de son ouverture.

Historique[modifier | modifier le code]

La place est créée et prend sa dénomination actuelle par l’arrêté du .

Dans la nuit du dimanche au lundi , le brigadier de police Alain Pradines[1], trente-deux ans, est tué de plusieurs balles à quelques mètres de l'entrée du parc Monceau par un détenu permissionnaire en cavale[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Les grilles séparant l’avenue Ruysdaël (menant au cœur du parc Monceau) de la place de Rio-de-Janeiro.
Drapeau algérien flottant sur le no 5.
Porte au no 5.

Les portes monumentales en ferronnerie rehaussées d’or du parc Monceau sont un monument classé[3].

Il ne semble pas que cette convergence de voies publique ait reçu un nom pour des raisons pratiques ; les portes d’immeubles donnant sur cette place ne se laissent pas aisément reconnaître.

  • No 1 : au rez-de-chaussée, Brasserie Valois (encore appelée Le Valois). Son nom est peut-être en rapport avec l’avenue de Valois voisine.
Cet immeuble haussmannien de 2 500 m2 alors inoccupé (à l’exception de commerces au rez-de-chaussée) avec cour intérieure, a servi de lieu de tournage du film Innocents - The Dreamers (sorti en 2003 et tourné en 2002) de Bernardo Bertolucci : l’appartement des parents se trouve dans cet immeuble mais cela ne correspond pas nécessairement à une localisation suggérée par le scénario. La Brasserie Valois est bien visible dans le film.
L'immeuble appartient (en 2011) à la National Insurance Company of Egypt ; selon Le Parisien, le propriétaire réel est vraisemblablement le président égyptien déchu Hosni Moubarak[4], ce qui a été démenti par l'ambassade d'Égypte[5]. L'immeuble a été squatté par des mal-logés (soutenus par le collectif Jeudi noir et le DAL) du au , date d’une opération de police qui les a délogés[4],[6],[7].
  • No 4 : à cet endroit se situe la dernière demeure du Maréchal de Lattre de Tassigny. L'immeuble (ancien hôtel particulier) situé au numéro 4, place de Rio-de-Janeiro est un immeuble haussmannien construit au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Cet immeuble fut durant des années le siège social de SILIC (SILIC a fusionné avec ICADE en 2013). En 2008, l'immeuble a connu une restructuration lourde et est aujourd'hui occupé par la société Châteauform France.
  • No 5 : l’ambassade d’Algérie possède deux entrées dont l’une sert d’adresse postale (50, rue de Lisbonne) ; l’autre, portant le no 5, donne sur la place de Rio-de-Janeiro. Édouard Louis Joseph Empain (1852-1929), ingénieur, général, entrepreneur, financier et riche industriel belge, a vécu à cette adresse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Alain Pradines », policehommage.blogspot.fr.
  2. Page dédiée sur la base nominative et circonstanciée des policiers français morts en service commandé policehommage.blogspot.fr.
  3. Classement par arrêté du 10 avril 1974.
  4. a et b Cécile Beaulieu, « Les squatteurs de Moubarak délogés par la police », Le Parisien (sur papier) no 20682, mercredi 9 mars 2011, p. IV (pages propres à l’édition de Paris).
  5. Communiqué de presse de l'ambassade d'Égypte, publié le 8 mars 2011.
  6. Aladine Zaiane, « Bataille pour “l’immeuble Moubarak” au parc Monceau », texte posté le mardi 8 mars 2011 sur « Yahoo France actualités » (accès à cette information en ligne vérifiée le 10 mars 2011).
  7. : « Des mal-logés expulsés de l’immeuble de Moubarak », www.lavieimmo.com, mercredi 9 mars 2011 (accès à cette information en ligne vérifiée le 10 mars 2011).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]