Philippe Berre

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Philippe Berre
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
NeuvicVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Philippe Pierre BerreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Philippe Berre, né le [1] à Paris et mort le à Neuvic[2] en Corrèze[3], est un escroc français ayant sévi en France dans les années 1980, 1990 et 2000 sous les noms d'emprunt de M. Lebrun, M. Leberret[4], Pierre Lebert, Roger Martin ou Pierre Etchever. Il est principalement connu pour s'être fait passer pendant près d'un mois pour un ingénieur chargé de coordonner des travaux de l'A28, à Saint-Marceau dans la Sarthe. Cette usurpation a librement inspiré le film À l'origine de Xavier Giannoli, sorti en salles le dans lequel le rôle de Philippe Berre est interprété, sous une autre identité, par François Cluzet.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Les enquêtes successives relatives à Philippe Berre n'ont permis de réunir que peu d'informations[1] sur sa jeunesse. Durant son enfance, il semble qu'il ait vécu, avec ses parents, boulevard de Ménilmontant[1] dans le 20e arrondissement de Paris. Aucune trace administrative n'a été trouvée de lui, enfant, dans les registres d'écoles primaires[1].

Usurpations[modifier | modifier le code]

À partir des années 1980, son parcours est difficile à tracer et semble constituer une succession entre périodes de détention et périodes d'usurpations diverses[1]; néanmoins quatre périodes importantes de forfaitures semblent se dégager.

La 4-voies N176 entre Dol et Dinan en 1979[modifier | modifier le code]

En 1979, à l'âge de 26 ans, il commet une première usurpation notable en Bretagne, dans une région où la population attend depuis plusieurs années la construction d'une 4 voies. En 2011, Le Pays Malouin a publié un article[5] décrivant deux projets extravagants conçus par Philippe Berre dans la région. Daniel Bonnefoy, alors responsable de l'agence d'intérim Ecco à Saint-Malo, y révèle que Berre s'était présenté comme un conducteur de travaux pour une grande entreprise marseillaise de travaux publics, la GMT, prétendant que son entreprise avait remporté un appel d'offres pour la construction d'une portion de la route N176, reliant Dol à Dinan, un projet qui, à ce moment-là, n'en était encore qu'à ses débuts.

Berre exprime le besoin urgent d'embaucher un ouvrier et une secrétaire, et loue et équipe des bureaux à Saint-Malo. La secrétaire commence à travailler immédiatement, envoyant des courriers et commandant des tonnes de gravier, qui ont été livrées. Pendant ce temps, les ouvriers sont envoyés sur le terrain pour effectuer des travaux préparatoires de mesure et de bornage sur le site où Berre envisage de construire la nouvelle voie. Un intérimaire est également envoyé à Dinan pour prendre des mesures pour un projet prétendument destiné à bitumer une rue historique de la ville.

Des doutes ont commencé à surgir lorsque des contrats sont revenus à l'agence d'intérim, révélant que la société de travaux publics en question avait déménagé dix ans auparavant.

La semaine s'est terminée dans la confusion, et le lundi suivant, la compagne de Berre informe Bonnefoy que Berre vient d'être interné, ce qui conduit à l'arrêt du chantier.

Après son divorce, en 1983, à 29 ans, il commence à parcourir la France en commettant de « petits larcins pour avoir de l’argent ». Sa première condamnation tombe en 1983[6]. On perd ensuite sa trace dans les années 80. Il refait surface en 1996, à Mâcon, tentant de relancer un chantier de route à 4 voies, selon un mode opératoire similaire à celui de 1979 à Dinan.

Le carrefour de la RN79 (RCEA) à Macon en 1996[modifier | modifier le code]

La route nationale 79, ou RN 79, est une route nationale française reliant Digoin (dans la continuité de l'autoroute A79) à Charnay-lès-Mâcon (près de Mâcon, dans la continuité de l'autoroute A406). Longue de 74 kilomètres, c'est une section de la route Centre-Europe Atlantique et de la route européenne 62. Cette route est alors en partie seulement classée voie express. La RN79 est, en dehors des aménagements, une voie encombrée et particulièrement dangereuse car la mise à 2 × 2 voies n'est pas effective sur l'ensemble de son parcours. De ce fait, la RN79 est régulièrement citée comme la route la plus meurtrière de France. Après des années d'enquête, le projet de mise à niveau de la RN79 en autoroute a été déclaré d'utilité publique par décret ministériel en avril 2017.

Philippe Berre, informé de la parution imminente du décret et des attentes des élus locaux et d'une population lassée des accidents sur cette portion de la RN, trouve un emploi dans une entreprise de BTP et y dérobe des carnets de commandes[7]. Fin 1996, il tente alors de faire modifier un carrefour particulièrement dangereux de la RN79. Il recrutera des intérimaires, fera stationner des engins de chantier, mais ces derniers, lassés de mesurer la route sans qu’aucuns travaux ne démarrent réellement, commenceront à s’interroger. Devant leurs insistances, il sera contraint de disparaître[7].

L'A28 à Saint-Marceau en 1997[modifier | modifier le code]

En mars 1997, à Saint-Marceau dans la Sarthe, il se fait passer pendant près d'un mois pour un ingénieur (sous la fausse identité de Roger Martin[1]) chargé d'actions relatives au chantier de l'autoroute A28. Ce chantier avait d'ailleurs été interrompu à la suite de la découverte d'une espèce de scarabée protégée, le pique-prune (raison de l'interruption reprise d'ailleurs dans le scénario du film À l'origine)[8].

Il parvient à s'installer dans une ferme (qui devait constituer une base arrière du chantier de l'autoroute), à engager du personnel, à louer du matériel et à faire effectuer quelques tâches à son équipe[1]. Contrairement au contenu proposé par le scénario du film À l'origine, jamais son équipe n'intervient sur le chantier de l'autoroute A28[1]. Il y établit toutefois à proximité de véritables installations de chantier, contracte un emprunt auprès d'une banque locale, recrute 24 ouvriers spécialisés, assemble une grue de 70 tonnes, loue 15 engins de terrassement lourds et lance cette force de travail sur des milliers de mètres carrés de terrain, prétendument pour construire « la base technique de l'autoroute A 28 Alençon-Le Mans-Tours »[9].

Il est arrêté à la suite de soupçons provenant d'un des fournisseurs de matériel[1]. L'instruction de cette affaire sera conduite par Laurent Leguevaque, alors juge d'instruction, qui sera d'ailleurs par la suite un des conseils de Xavier Giannoli pour la réalisation de son film[10] et dans lequel il jouera son propre rôle à la fin du film[11].

Philippe Berre est condamné en 1998 pour cette affaire concomitamment avec celle du carrefour de la RCEA de Mâcon[12] à une peine de cinq ans de prison ferme par le tribunal de Mâcon, 5 ans d’interdictions de droits civiques et l’obligation d’indemniser les victimes, cette condamnation constituant alors sa 17e condamnation[1].

Forfaitures entre 2004 et 2007[modifier | modifier le code]

À sa sortie de prison, il parcourt la France (29 départements, 2 800 km) durant 7 mois, s'inventant tour à tour des fonctions de garde forestier, de technicien de la Direction départementale de l'Équipement (DDE) ou encore de capitaine de corvette, pour abuser la confiance de restaurateurs, d'hôteliers ou de vendeurs de véhicules[1]. En 2004, il revient dans la région de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) sous l'identité de Pierre Etchever, commandant des Douanes. Pour parfaire son imposture, il crée de fausses réquisitions sur du papier à en-tête du ministère des Finances et une carte professionnelle contrefaite. Berre s'était également doté d'un uniforme complet de douanier avec galons et d'un faux pistolet Beretta acheté dans une fête foraine pour renforcer sa crédibilité.

Il se fait poser par un garagiste local des plaques d'immatriculation administratives sur une Peugeot 406 de location, qu'il n'a jamais restituée, et y ajoute un gyrophare. Se présentant en mission, il prétendait devoir équiper une équipe de vingt hommes à Saint-Malo et demandait des devis à des commerçants locaux.

En outre, Berre avait mis au point une stratégie pour éviter de payer ses frais d'hôtel, consistant à quitter les établissements un jour avant la fin de sa réservation, prétextant une urgence policière.

Déjà condamné pour des faits similaires en 2000 à Amiens, il est finalement arrêté par les gendarmes en février 2004 à l'hôtel Campanile de Saint-Jouan-des-Guérets. Berre est condamné en juillet 2007 par la cour d'appel de Rennes à 30 mois de prison, dont six avec sursis et mise à l'épreuve.

Mis en détention provisoire à la maison d'arrêt de Troyes, il est finalement libéré de façon préventive en mars 2008[1].

Tempête Xynthia à Charron en 2010[modifier | modifier le code]

En novembre 2009, le film À l'origine sort dans les salles. D'après un psychologue l'ayant suivi, Philippe Berre se retrouve alors confronté à une « rivalité narcissique avec le personnage du film »[1]. Cette rivalité semble s'être accentuée[1] à la suite de l'obtention du César de la meilleure actrice dans un second rôle par Emmanuelle Devos, événement qui donna sans doute un nouvel éclairage médiatique au film de Xavier Giannoli, sorti quelques mois auparavant. Le , Philippe Berre rend même visite à Xavier Giannoli[1].

Quelques jours plus tard, c'est à Charron, en Charente-Maritime, qu'il tente de combler l'écart moral qui le sépare de son double cinématographique. En effet, il se fait passer pendant quatre jours pour un fonctionnaire du ministère de l'Agriculture et de la Pêche[1] chargé de la coordination des secours relatifs à la tempête Xynthia. Le 4 mars 2010, quarante-huit heures après la tempête, Philippe Berre débarque en treillis militaire, sous le nom de Pierre Lebert, au volant d'un 4x4 équipé d'un gyrophare volé quelques jours auparavant, en se faisant passer pour un fonctionnaire détaché de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), organisme dépendant du ministère de l'Agriculture. Le maire, Jean-François Faget, l'accueille et installe à sa demande un poste de commandement (PC) dans un préfabriqué. Durant quatre jours, muni de faux bons de réquisitions, Pierre Lebert alias Philippe Berre procède à des réquisitions au profit de la commune et fait livrer des citernes d'essence, des pelles mécaniques et des bungalows pour aider les sinistrés, coordonnant efficacement sur le terrain le travail des bénévoles, avant l'arrivée officielle des secours[13]. Le quinquagénaire qui se présentait fort d'une expérience en matière de déblaiement et de nettoyage, et affirmait avoir déjà été l’envoyé du ministère pour l'innondation de Vaison-la-Romaine en 1992 et pour la tempête de 1999[14], fera livrer à Charron des citernes de carburant pour les engins de déblaiement, escortées par des motards de la Gendarmerie Nationale[15]. Il réserve également des chambres d'hotels pour anticiper l'arrivée des pompiers. Pendant quelques jours Berre transporte des hauts fonctionnaires[16], allant jusqu'à les accompagner durant l’inspection des digues à bord de son véhicule 4x4 volé alors qu'il n'a pas le permis de conduire[17].

Mais le maire est intrigué par le zèle de cet ingénieur envoyé par le ministère. Le 7 mars 2010, alors que Berre veut faire commander deux importantes chambres froides pour y entreproser les vivres que la solidarité nationale a envoyé aux sinistrés, il décroche son téléphone pour s'assurer auprès de la préfecture que cet émissaire a bien les pleins pouvoirs pour agir. Une heure plus tard, les gendarmes viennent l'interpeller[18]. A l'issue de quarante-huit heures de garde-à-vue, le procureur de la République de La Rochelle ouvre une information judiciaire et il est incarcéré à la prison de Vivonne (Vienne). Il faisait en effet l'objet depuis novembre 2009 d'un mandat d'arrêt délivré à Troyes (Aube) après sa condamnation à cinq ans de prison pour différentes escroqueries, récidives d’escroquerie, filouterie, grivèlerie, usage de faux, contrefaçon de chèques.

Dernières années[modifier | modifier le code]

Fin avril 2010, il est condamné par le tribunal correctionnel de Châteauroux à quatre ans de prison ferme[19] pour 51 infractions d'abus de confiance, escroquerie, filouterie, et conduite sans permis, dans plusieurs départements, entre juin et septembre 2008, au préjudice le plus souvent d'hôtels-restaurants. Il s'était fait passer pour un agent de la répression des fraudes à Saulieu (Côte-d'Or), et pour un agent du ministère de l'Environnement en Corrèze. Dans le Loir-et-Cher, il avait réservé 11 chambres pour un séminaire; et dans les Pyrénées-Atlantiques, il avait affirmé être membre du service ministériel du suivi des ours (ONCFS- équipe Ours). Ailleurs, il est un ancien commandant de la DGSE, montre des papiers à en-tête tricolore. Il veut recruter des vigiles pour le Parlement de Strasbourg. Il a la confiance du Premier ministre François Fillon[14]. Après avoir volé à Manosque le 4 x 4 du ministère de l’Agriculture, et avant de rejoindre Charron pour la tempête Xynthia, il séjourne quelques jours dans un hôtel des environs. Il vient compter les arbres du Parc naturel régional du Luberon, négocie le tarif de « trois chambres, six mois » pour lui et deux collègues inventés. Il part sans régler au bout de quatre nuits. Même mode opératoire en Haute-Loire et dans le Jura, où il se dit mandaté par l'ONF pour réaliser un inventaire arbres de la Forêt communale de Lons-Le-Saunier - Conliège avant de disparaître subitement[14].

Il est détenu pour ces diverses affaires à la maison d'arrêt d'Uzerche (Corrèze) où "il attend avec impatience de s'exprimer sur les faits" au moment du procès, explique son avocat rochelais, Vincent Vanraët. Selon Me Vanraët, c'est "quelqu'un qui est très seul qui se sent oublié de la société[20]" et que l'intérêt médiatique du procès "ne dérange absolument pas" en raison de son grand besoin de reconnaissance.

"L'important pour moi, c'est que vous montriez que j'ai bien fait mon travail", se plaisait à répéter Philippe Berre au cinéaste Xavier Giannoli qui, en mars 2010, qualifiait l'arnaqueur "de personnage complexe et contradictoire[21],[20]".

Le , il comparaît devant le tribunal correctionnel de La Rochelle pour son usurpation à Charron lors de la tempête Xynthia en 2010[22]. Le , Philippe Berre est condamné à trois ans de prison[23] pour s'être présenté faussement comme un fonctionnaire de l'IGN[20]. Dans le box il expliquera. « Je me suis présenté au maire comme étant du Ministère de l’agriculture. Il avait besoin de matériel. Il ne savait plus où donner de la tête, car il y avait sans arrêt des visites officielles ». Jean-François Faget, le maire de Charron, n’a qu’un seul regret. «Je n’ai pas été cité par son avocat à son procès pour témoigner. Je serai intervenu pour le défendre. Cet homme ne mérite pas d’être en prison. Il mérite d’être soigné. Je n’ai même pas vu le voir lorsqu’il a été arrêté[13]».

Il effectue sa peine à la maison d'arrêt d'Uzerche (Corrèze). Dominique Rivière, médecin au centre pénitentiaire de Tulle, croise alors sa route :

On a assez vite sympathisé" raconte Dominique Rivière, "à tel point qu’il m’a invité à prendre un pot chez lui une fois sorti de prison. Il avait un besoin d’être reconnu, considéré, et s’est inventé une espèce de personnage. Il vivait comme quand on était gamin, qu’on trichait au Monopoly et qu’on planquait un billet de 50 000 Francs sous la table pour se payer un hôtel !" plaisante-t-il. Avant de poursuivre : "Il avait comme projet d’écrire ses mémoires et de raconter notamment ce qu’il a vécu avec François Fillon, qu’il ne portait pas trop dans son cœur. Malheureusement, il n’a pas eu le temps. Il avait de sérieux problèmes de santé et il est décédé début juin[24]

À sa sortie de détention, il entre en maison de retraite de Neuvic, près de Ussel (Corrèze). Philippe Berre, qui souffre depuis plusieurs années de problèmes cardiaques, y décède le 2 juin 2021, quelques jours après la sortie du troisième et dernier confinement de la pandémie COVID.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o et p Documentaire de Pascal Catuogno, À l’origine d’"À l’origine”.
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. Arthur Blanc, France Bleu Maine et France Bleu, « Philippe Berre, le célèbre "escroc de l'A28", est mort à l'âge de 67 ans », sur France Bleu, (consulté le )
  4. « L'escroc Philippe Berre jugé pour avoir voulu aider les sinistrés de Xynthia », sur L'Express, (consulté le )
  5. « Décès de Philippe Berre : l'incroyable usurpateur avait sévi à Saint-Malo et voulu lancer le chantier de la 4-voies Dol-Dinan », sur actu.fr, (consulté le )
  6. « Mort de l’escroc Philippe Berre : les grandes dates de la vie d’un des plus grands imposteurs du Sud-Ouest », sur SudOuest.fr, (consulté le )
  7. a et b « JUSTICE. Philippe Berre jugé hier avait entrepris des travaux il y 14 ans sur la RN79.. L’escroc national voulait modifier la RCEA à Mâcon », sur www.bienpublic.com (consulté le )
  8. Un invraisemblable fait divers dans Le Figaro du 10 novembre 2009.
  9. « L’homme qui construisait une autoroute imaginaire, par Jean-Paul Dubois », sur L'Obs, (consulté le )
  10. Un fait divers Sarthois inspire un film. sur le site Maville.com, le 27 octobre 2009
  11. « À l'origine > Secrets de tournage », sur allocine.fr (consulté le ).
  12. « Escroquerie. Trois ans de prison pour l’escroc des chantiers », sur www.lejsl.com (consulté le )
  13. a et b « Retour sur Xynthia : Philippe Berre, l’escroc venu à Charron en mars 2010 pour aider les habitants », sur actu.fr, (consulté le )
  14. a b et c « Xynthia. L’escroc à but non lucratif », sur parismatch.com, (consulté le )
  15. « Philippe Berre, escroc multi-récidiviste » (consulté le )
  16. « L'escroc Philippe Berre, qui a inspiré le cinéma, auteur d'une nouvelle supercherie lors de la tempête », sur ladepeche.fr (consulté le )
  17. « Xynthia : l'escroc qui faisait du bien », sur lejdd.fr, (consulté le )
  18. Xynthia : l'escroc qui a inspiré le film "À l'origine" a été arrêté, lemonde.fr,9 mars 2010.
  19. Prison ferme pour l'escroc qui a inspiré le film À l'origine dans Le Figaro du 29 avril 2010.
  20. a b et c « A La Rochelle, procès de l'arnaqueur altruiste Philippe Berre », sur L'Express, (consulté le )
  21. Purepeople, « Xavier Giannoli a revu l'escroc Philippe Berre : "Il y a chez lui de la générosité et quelque chose de plus sombre"... », sur www.purepeople.com (consulté le )
  22. Amélie Gautier, « Le procès de celui qui "voulait être quelqu'un" », sur lci.tf1.fr, LCI, (consulté le ).
  23. Xynthia : 3 ans de prison pour l'escroc, Le Figaro, 28 juin 2012.
  24. « SWEET FM - Sarthe : "L'escroc de l'A28" est décédé, ceux qui l'ont côtoyé racontent », sur www.sweetfm.fr (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-François Miniac, "Affaires d'Etat, affaires privées, Les très riches heures de la République,", Métive, 2015.

Articles connexes[modifier | modifier le code]