Permission tacite

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La permission tacite est une mesure exceptionnelle qui permettait à un ouvrage d’être imprimé malgré la censure. Elle intervenait en particulier quand cet ouvrage ne répondait pas suffisamment aux critères d’orthodoxie de l’Église pour permettre officiellement son impression, mais n’était pas jugé assez hétérodoxe pour qu’on puisse l’interdire.

On attribue l’invention de la permission tacite à l’abbé Bignon en 1709, et le premier éditeur à en jouir aurait été Claude Jore, pour une édition du Criticon de Baltazar Gracian.

La permission tacite se distingue de la permission clandestine ou de la permission orale.

Notes et références[modifier | modifier le code]