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Paul de Lourdoueix

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Antoine Paul Pannier Lelarge de Lourdoueix, ou Paul de Lourdoueix, est un journaliste français né le à Paris et mort le à Palalda (Pyrénées-Orientales).

Biographie[modifier | modifier le code]

Antoine, Paul Pannier est le fils d'un négociant de Saint-Germain-en-Laye, Antoine, Jean Pannier et de Sophie Teissier, une femme de lettres. Après la mort de son père, sa mère se remarie avec Jacques Honoré Lelarge de Lourdoueix, propriétaire et journaliste royaliste, qui adopte Paul, désormais nommé Antoine, Paul Pannier Lelarge de Lourdoueix, en 1841[1].

1841 est aussi l'année où, sous la présidence d'Albert de Broglie, il est cité parmi les « légitimistes » aux côtés de Louis-Joseph Buffet, Adolphe Forcade de La Roquette, Louis de Cormenin, Charles et Henri Camusat de Rianceyetc. ; face aux « Orléanistes » (le parti Broglie) dont Victor de Lavenay[n 1], François de Bourgoing[n 2], Fernand de Montesquiou ; le baron de Daunant, Georges Aubernon[n 3]etc.[2]

Il est rédacteur en chef à Amiens à partir du du nouveau quotidien L'Ami de l'Ordre, dont la devise est: "Religion - Liberté - Progrès" et qui subsistera jusqu'en 1859. En 1849, il lance, à Perpignan, un bihebdomadaire royaliste : L'Étoile du Roussillon. Le journal est plusieurs fois poursuivi et condamné par les autorités de la Deuxième République, Paul de Lourdoueix lui-même étant condamné à un mois de prison. Le journal est saisi, cesse provisoirement de paraître, puis disparaît à la suite d'un arrêté d'interdiction promulgué par le nouveau pouvoir après l'avènement du Second Empire, en [1].

De 1854 à 1861, Paul de Lourdoueix dirige la Gazette de France, à la suite de son père adoptif[1]. En raison de problèmes de santé, il cède cette direction à Gustave Janicot en .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. Victor Hippolyte Mathieu de Lavenay (1814-1889), Président de Section au Conseil d'Etat, commandeur de la légion d'honneur, rapporteur de la loi instituant l'usage des chèques en 1865, auteur d'une Enquête Sur Les Principes Et Les Faits Généraux Qui Régissent La Circulation Monétaire Et Fiduciaire…, et d'un Mémoire sur la liberté de l'enseignement écrit avec Albert de Broglie pour la Conférence d'Orsay, séance du 14 décembre 1841 (BNF 30755338).
  2. Il s'agit probablement de François Jean Guillaume de Bourgoin (1821-1882), fils de Jean-François de Bourgoing (1748-1811).
  3. Georges Aubernon : conseiller d’État, fils d’un pair de France, il est aussi le mari de Madame d'Aubernon qui a tenu un des plus célèbres salons politico-littéraires parisiens de la fin du XIXe siècle.
Références
  1. a b et c Bonet 2011
  2. [Martin-Frugier 1989] Anne Martin-Frugier, « La formation des élites : les « conférences » sous la Restauration et la Monarchie de Juillet », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol. 36, no 2,‎ , p. 211-244 (lire en ligne [sur persee]), p. 241.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Gérard Bonet, « Lourdoueix (Antoine, Paul Pannier Lelarge de) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN 9782908866414)

Articles connexes[modifier | modifier le code]