Paul Laraque

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Paul Laraque
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Paul Laraque, né le à Jérémie (Haïti), et mort le à New York, (États-Unis), est un poète haitien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est né en septembre 1920 à Jérémie[1]. Après des études à Jérémie et à Port-au-Prince, il entre en 1939 à l'Acadélie militaire haïtienne, et en sort officier en 1941[1]. Cette carrière militaire lui fait parcourir le pays et découvrir les conditions sociales des différentes populations, en particulier les dures conditions de vie des paysans[1].

Il se consacre aussi à l'écriture, notamment à la poésie, et est l'un des premiers écrivains haïtiens, avec Félix Morisseau-Leroy, Émile Roumer, Franck Fouché et Claude Innocent à publier en créole[1],[2]. En 1960, dès les premières années du duvaliérisme, il est mis en retraite de l'armée après l’arrestation de l’oncle de sa femme[1]. Paul Laraque doit s’exiler en 1961, vers New York, l’Espagne puis de nouveau à New York[1]. Il y enseigne le français[2], et milite dans des mouvements de gauche, ce qui lui vaut le retrait de la nationalité haïtienne en 1964[2].

En 1979, il obtient le prix Casa de las Américas pour son double recueil de poésie, Les Armes quotidiennes/Poésie quotidienne[2]. C'est le le premier lauréat de langue française de ce prix cubain[1]. Après vingt-cinq ans d’exil, Laraque revient à Haïti lorsque la dynastie duvaliériste est chassé du pouvoir en 1986. Il retrouve aussi sa nationalité haïtienne[1]. En 1991, lorsque le président Jean-Bertrand Aristide est renversé, Paul Laraque doit s'exiler à nouveau[1].

Il meurt à New York le 8 mars 2007[1],[2],[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j « Paul Laraque », sur île en île
  2. a b c d et e « Paul Laraque », sur Evene / Le Figaro
  3. « Le poète Paul Laraque meurt à New York », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]