Patricia von Falkenstein

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Patricia von Falkenstein
Illustration.
Fonctions
Conseillère nationale
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Commission CAJ
Prédécesseur Christoph Eymann
Députée au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville
Législature 2005-2009 à 2017-2021
Députée à l'Assemblée constituante du canton de Bâle-Ville
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Zurich
Nationalité suisse
Parti politique Parti libéral
Diplômée de Université de Bâle
Profession Juriste
Résidence Bâle

Patricia von Falkenstein, née le à Zurich (originaire de Bâle et d'Aarau), est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-démocrate (PLD)[N 1].

Elle est députée du canton de Bâle-Ville au Conseil national depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Patricia von Falkenstein naît le à Zurich. Originaire de Bâle et d'Aarau, dans le canton d'Argovie[1], elle est issue d'une famille noble et aisée. Son père est chimiste[2]. Elle a un frère[3].

Sa famille déménage aux États-Unis, à Princeton, lorsqu'elle a trois ans, puis deux ans plus tard à Rome, avant de s'installer à Oberwil, dans le canton de Bâle-Campagne[2],[4].

Elle décroche en 1981 une maturité à Bâle, à l'école privée Minerva, puis fait des études de droit à l'Université de Bâle. Elle y obtient sa licence en 1987. Elle fait les stages usuels dans des études pour devenir avocate, mais se lance finalement dans de nouvelles études d'histoire de l'art, qu'elle interrompt au bout de quatre semestres. Elle fait également un stage universitaire auprès de la Société de banque suisse de 1987 à 1989[2],[4],[5]. Elle complète sa formation par un séjour linguistique à New-York et un diplôme en gestion d'entreprise de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse[6],[4].

Elle travaille d'abord comme responsable de la communication pour le salon Baselworld de 1995 à 1996[5], puis à partir de 1998 comme juge auprès du Tribunal pénal de Bâle pendant neuf ans[2].

Elle est célibataire et mère de deux enfants, conçus avec son ancien partenaire Christoph Eymann[3]. Leur fille, Annina, est députée au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville[7].

Elle habite à Gellert, dans le quartier de St. Alban de Bâle[3].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Ses premiers pas en politique remontent à sa rencontre avec Christoph Eymann lors de ses études de droit. Elle intègre alors en 1990 l'équipe de campagne du candidat au Conseil des États Ueli Vischer, qui n'est pas élu pour 34 petites voix d'écart face à son concurrent socialiste au second tour. Elle devient ensuite secrétaire du Parti libéral-démocrate (section bâloise du Parti libéral-radical) de 1992 à 1995[2].

Elle est députée à l'Assemblée constituante du canton de Bâle-Ville de 2002 à 2006, puis siège au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville à partir d'octobre 2006[2]. En , elle annonce qu'elle quitte le parlement bâlois pour la fin juin[8].

Elle est présidente du Parti libéral-démocrate depuis [1],[9],[10], après en avoir été la vice-présidente depuis 2008[6]. Sous sa direction, son parti devient la deuxième force de droite du canton, derrière l'UDC[2].

En 2019, elle est candidate au Conseil national et au Conseil des États, mais ne parvient pas à décrocher un siège[8], même si elle termine en deuxième position de sa liste pour la Chambre basse. Elle accède au Conseil national le après la démission de Christoph Eymann[11]. Elle y est membre de la Commission des affaires juridiques (CAJ)[1]. Elle est réélue en octobre 2023[12].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Réputée modérée[6], elle est considérée comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de son canton[8].

Autres mandats[modifier | modifier le code]

Elle exerce de nombreux mandats associatifs, dont la présidence de l'association bâloise pour la garde des enfants et celle de l'association Pro Senectute des deux Bâle[2],[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il s'agit de la section bâloise du Parti libéral, qui n'a pas fusionné avec le Parti libéral-radical. Les deux partis siègent toutefois dans le même groupe à l'Assemblée fédérale (le groupe RL).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Biographie de Patricia von Falkenstein », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b c d e f g et h (de) Markus Vogt, « Die unermüdliche Kämpferin für die Liberalen », Kleinbasler Zeitung,‎ , p. 36-37 (lire en ligne [PDF])
  3. a b et c (de) Rahel Koerfgen, « Nähkästchen - LDP-Präsidentin Patricia von Falkenstein: «Manchmal fehlt mir eine starke Schulter» », sur bz - Zeitung für die Region Basel, (consulté le )
  4. a b et c (de) « Patricia von Falkenstein - Mein Leben », sur site personnel de Patricia von Falkenstein (consulté le )
  5. a et b « Patricia von Falkenstein », sur ldp.ch (consulté le )
  6. a b et c (de) Hans-Martin Jermann, « LDP - Patricia von Falkenstein ist die neue starke Frau der Basler Bürgerlichen », sur bz - Zeitung für die Region Basel, (consulté le )
  7. (de) Alessandra Paone, « Neu im Nationalrat – Die Ex-Partnerin übernimmt », sur Basler Zeitung, (consulté le )
  8. a b et c (de) Agence télégraphique suisse, « Basler Grossrätin Patricia von Falkenstein tritt zurück », sur Nau, (consulté le )
  9. « En plein débat sur la relève des élus, le Bâlois Christoph Eymann s'efface », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. a et b Noémie Guignard, « La famille Eymann, une dynastie de politiciens bâlois », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. (de) Aimee Baumgartner und Nora Bader, « Christoph Eymann tritt als Basler LDP-Nationalrat zurück », sur bz - Zeitung für die Region Basel, (consulté le )
  12. (de) « Basel-Stadt: Wahlen 2023 – News und Hintergründe », sur Schweizer Radio und Fernsehen (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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