Patchin Place

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Patchin Place
Image illustrative de l’article Patchin Place
Patchin Place in 2006.
Géographie
Arrondissement(s) Manhattan
Quartier(s) Greenwich Village
Coordonnées 40° 44′ 06″ nord, 73° 59′ 57″ ouest
Géolocalisation sur la carte : New York
(Voir situation sur carte : New York)
Patchin Place

Patchin Place est un cul-de-sac fermé situé le long de la 10th Street et de la Sixième Avenue à New York, dans le quartier de Greenwich Village. Ses dix maisons de brique en rangée accueillirent plusieurs écrivains connus, dont Theodore Dreiser, E. E. Cummings, et Djuna Barnes, faisant de Patchin Place un arrêt obligatoire des visites de Greenwich. Aujourd'hui, l'endroit est populaire pour des bureaux de psychothérapies[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le lieu qui devint Patchin Place faisait autrefois partie d'une ferme appartenant à Peter Warren. En 1799, il fut vendu à Samuel Milligan, qui le transmit plus tard à son beau-fils, Aaron Patchin[2]. Les immeubles qui occupent maintenant le site furent érigés en 1848 ou 1849. Plusieurs guides disent qu'ils étaient destinés à être des maisons d'hébergement pour les serveurs basques qui travaillaient à Brevoort House Hotel sur la Cinquième Avenue, mais le Brevoort ne fut pas construit avant 1855[3]. Les pièces étaient petites, et à l'époque, la rue était bruyante à cause de sa proximité des vendeurs de Jefferson Market[4].

De nos jours[modifier | modifier le code]

Un livre de 1917, à propos de Greenwich Village, dans lequel cette illustration fut publiée, décrivait Patchin Place comme "l'une des petites impasses perdues et étranges donnée aux Villagers"[5].

Patchin Place n'a pratiquement pas changé. Il y est même maintenu un réverbère au gaz du XIXe siècle - il en existe seulement deux à New York, et c'est le seul qui offre encore de la lumière, bien que l'éclairage soit à présent électrique[6]. Les coutumes y ont changé, cependant, la même tranquillité qui attira autrefois les écrivains et artistes attire maintenant les cabinets de psychothérapie, qui s'y installèrent dans les années 1990, transformant la rue en ce qu'un psychothérapeute appela la "rangée de thérapie". En 2003, Patchin Place accueillait 35 résidents et 15 bureaux de thérapeutes[1].

Résidents notables[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) David Koeppel, « A Bastion of Literature Is a Bulwark for Therapy », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) William H. Hemp, New York Enclaves, New York, Clarkson Potter, , 64 p., relié (ISBN 978-1-4000-4735-2, OCLC 50204053, LCCN 2002011008), p. 30
  3. (en) Christopher Gray, « Streetscapes: Readers' Questions; A J.P. Morgan Brownstone and a Hospital for Italians », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) Glyn Vincent, The Unknown Night : The Genius and Madness of R. A. Blakelock, an American Painter, New York, NY, Grove Press, , 384 p. (ISBN 978-0-8021-4064-7, lire en ligne), p. 46–63
  5. Anna Alice Chapin, Greenwich Village, Project Gutenberg, (lire en ligne)
  6. (en) « Alleys of Greenwich Village », Forgotten NY (consulté le )
  7. a et b (en) « Old Patchin Place Loses Weidee, Its Guiding Hand », The New York Times,‎ , p. X4
  8. (en) Bosworth, Patricia, Marlon Brando, New York, N.Y, Viking, (ISBN 978-0-670-88236-6, LCCN 00068591), p. 14
  9. a b et c (en) Seeger, Pete; Bruce Kayton, Radical Walking Tours of New York City, New York, Seven Stories Press, , 2e éd., 221 p., poche (ISBN 978-1-58322-554-7, OCLC 51813102, LCCN 2005544150, lire en ligne), p. 34, 41–42
  10. Harold Hersey, Pulpwood Editor, New York, NY, Frederick A. Stokes Company,
  11. (en) « NEW YORK BOOKSHELF/NONFICTION; How Chinese Were Depicted, How Cummings Took His Tea », The New York Times,‎ , section 14, page 10 (lire en ligne, consulté le )
  12. (en) « 4 Patchin Place », powys-lannion.net (consulté le )
  13. (en) W. J. Keith, « John Cowper Powys's Autobiography: A Reader's Companion », Aids to the Reading of John Cowper Powys (powys-lannion.net)., (consulté le ), p. 84
  14. (en) Walsh, Kevin, Forgotten New York : Views of a Lost Metropolis, Londres, Collins, , 1re éd., 384 p. (ISBN 978-0-06-114502-5, OCLC 65064986, LCCN 2006041221), p. 157

Liens externes[modifier | modifier le code]