p Centauri

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Ne doit pas être confondu avec π (Pi) Centauri, ni avec ρ (Rho) Centauri.

p Centauri
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 50m 41,16339s[1]
Déclinaison −33° 59′ 57,6527″[1]
Constellation Centaure
Magnitude apparente 4,91[2]

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral B9V[3] ou A0IV[2]
Indice U-B −0,11[2]
Indice B-V −0,04[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +4,0 ± 4,2 km/s[4]
Mouvement propre μα = −29,710 mas/a[1]
μδ = −13,778 mas/a[1]
Parallaxe 7,973 1 ± 0,219 1 mas[1]
Distance 125,422 ± 3,447 pc (∼409 al)[5]
Magnitude absolue −0,53[4]
Caractéristiques physiques
Rayon 3,0 R☉[6]
Luminosité 204 L☉[7]
Température 10 715 K[7]
Âge 321 × 106 a[8]

Désignations

p Cen, HR 4874, HD 111597, HIP 62683, CD-33 8653, CPD-33 3306, FK5 1331, SAO 203863, WDS J12507 -3400A[5]

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p Centauri (en abrégé p Cen), également désignée HD 111597 ou HR 4874, est une étoile binaire astrométrique suspectée[9] de la constellation australe du Centaure. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,91[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est distant d'environ ∼ 409 a.l. (∼ 125 pc) de la Terre[1]. Il est probablement membre de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire[10].

Houk (1982) classe la composante visible comme une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B9V[3], mais elle a également été classée comme une sous-géante blanche de type spectral A0IV[2]. Sa température de surface est de 10 715 K[7]. Son rayon est trois fois plus grand que le rayon solaire[6] et elle est 204 fois plus lumineuse que le Soleil[7] ; sa magnitude absolue vaut −0,53[4]. Le télescope spatial TESS a mis en évidence que l'étoile connait des pulsations de type δ Scuti[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e et f (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  2. ↑ a b c d e et f (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. ↑ a et b (en) Nancy Houk, Catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -40° to -26°, vol. 3, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, , 12 + 390 (Bibcode 1982MSS...C03....0H)
  4. ↑ a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  5. ↑ a et b (en) * p Cen -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. ↑ a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  7. ↑ a b c d et e (en) Awshesh N. Sharma et al., « Pulsating B stars in the Scorpius-Centaurus Association with TESS », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 515, no 1,‎ , p. 828-840 (DOI 10.1093/mnras/stac1816, Bibcode 2022MNRAS.515..828S, arXiv 2203.02582)
  8. ↑ (en) G. A. Gontcharov, « Spatial distribution and kinematics of OB stars », Astronomy Letters, vol. 38, no 11,‎ , p. 694–706 (DOI 10.1134/S1063773712110035, Bibcode 2012AstL...38..694G, arXiv 1606.09028, S2CID 119108982)
  9. ↑ (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  10. ↑ (en) Aaron Rizzuto, Michael Ireland et J. G. Robertson, « Multidimensional Bayesian membership analysis of the Sco OB2 moving group », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 416, no 4,‎ , p. 3108–3117 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2011.19256.x, Bibcode 2011MNRAS.416.3108R, arXiv 1106.2857, S2CID 54510608)

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