Nisida

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Nisida
Image illustrative de l’article Nisida
Géographie
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Archipel Îles Phlégréennes
Localisation Mer Tyrrhénienne
(Mer Méditerranée)
Coordonnées 40° 47′ 43″ N, 14° 09′ 48″ E
Superficie 0,7 km2
Administration
Région Drapeau de la région de Campanie Campanie
Province Naples
Commune Naples
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Nisida
Nisida
Nisida vue de Posillipo

Nisida est une petite île appartenant à l'archipel parthénopéen des îles Phlégréennes, située à proche distance des côtes de Capo Posillipo, à l'intérieur du territoire de la ville de Naples. Son statut d'île datant de l'Antiquité est aujourd'hui contesté car celle-ci est reliée depuis plusieurs décennies déjà à la terre ferme par une longue passerelle de pierre.

L'île est quasi-parfaitement circulaire (hormis l'arrivée de Porto Paone) avec un diamètre d'environ 0,5 km et une hauteur maximale de 109m, tout cela permettant de prouver de manière irrévocable l'origine volcanique de l'île. De nombreux éléments dénotent un antique abaissement du terrain dû à des phénomènes de bradyséisme comme dans beaucoup d'autres zones des Champs Phlégréens.

À l'époque classique se construisit la villa Lucullus, connue pour les fêtes et les repas qui y étaient célébrés. Marcus Junius Brutus y avait lui aussi sa villa où Porzia, fille de Caton d'Utique, se suicida.[1]

À l'époque moderne, dès le XVIe siècle commença la construction d'un château qui devint par la suite l'une des citadelles de défense napolitaine.

Siège de l'Académie aéronautique[2], l'île n'est pas ouverte au public, celle-ci étant divisée entre une garnison et une prison pour mineurs datant de 1934[3].

Curiosités[modifier | modifier le code]

  • Le bras de mer situé entre Nisida et Capri est le lieu de légende homérique où auraient vécu les sirènes qui tentèrent Ulysse[4].
  • Edoardo Bennato dédie à Nisida une chanson jouant sur son statut d'île ignorée : « Venite tutti a Nisida / Nisida... / ...è un'isola / e nessuno lo sa. ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Pierre-Yves Gillot, Claude Albore Livadie et Jean-Claude Lefèvre, Giuseppe De Lorenzo, l’isola di Nisida e il vulcanismo dei Campi Flegrei, vol. n. 13, Ravello, Centro Universitario Europeo per i Beni Culturali, coll. « Territori della Cultura »,

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gillot, Livadie, De Lorenzo, p. 29-30..
  2. (it) « La NATO lascia Nisida e riconsegna la base alla Marina – Analisi Difesa », sur analisidifesa.it (consulté le ).
  3. (it) « Inchiesta su Nisida », sur ristretti.it (consulté le ).
  4. (it) Rosario Serafino, « L'isola che non c'è... antiche storie da Nisida », sur web.archive.org (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]