Mona Vasquez

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Mona Vasquez
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Mona Vasquez (1960 – ) est une artiste peintre et poétesse, également active en scientologie dans les années 1980 au quartier général de la scientologie en Europe à Copenhague. Elle entame une grève de la faim en août 1989 dans les locaux de la Scientologie à Paris lors de son départ de l'organisation afin d'obtenir le remboursement de l'argent qu'elle a versé. Elle obtient le retour de près de 60 000  de l'Église de la scientologie.

Mona Vasquez est également une artiste établie en tant que peintre[1],[2] et poètesse[3] Elle a écrit une autobiographie dans laquelle elle raconte ses expériences au sein de la Scientologie intitulée Et Satan créa la Secte, les Mémoires d'une rescapée.

Expériences dans la Scientologie[modifier | modifier le code]

Mona Vasquez est introduite dans le cercle de la  Scientologie par des amis qui lui font lire La Dianétique de Ron Hubbard[4],[5]. Elle veut participer à l'amélioration du monde, accroche au propos et va faire un premier stage à Angers[6],[7]. Elle fréquente le salon littéraire de la Comtesse Fanita de Pierrefeu à Montségur[8].Elle déclare ensuite être devenue membre d'une organisation sous le contrôle étroit de l'organisation religieuse faîtière[9]. Elle indique avoir essayé de sortir de la scientologie à trois reprises durant cette période, revenant à chaque fois[10]. Après avoir été inculpée pour faux et usages de faux en demandant des prêts avec de faux documents[4], pratiques dans laquelle elle indique avoir été encouragée par la scientologie, elle est relaxée de prison à la condition expresse de ne pas chercher à contacter des membres de la scientologie[11]. Elle finit ainsi par rejeter complètement la scientologie. En 1987, en situation de précarité financière, elle cherche à se faire rembourser le montant versé à l'église de la scientologie pour les cours et les livres reçus.  Après dix jours de grève de la faim à Paris en , couverts par Antenne 2, l'organisation de la scientologie lui rembourse  retourne près de 100 000 [5]. Par la suite elle publie deux livres racontant son expérience dans la scientologie: Et Satan créa la secte: Mémoires d'une rescapée en 2002, suivi en 2006 d'un livre en collaboration avec Jean Blum destiné à un public jeune[12].

Elle témoigne par la suite devant la Commission Parlementaire sur les Sectes en France[9] et continue à peindre et à écrire.

Elle est morte le [12],[13].

Publications[modifier | modifier le code]

  • La Secte: Et Satan créa la secte: Mémoires d'une rescapée, Mona Vasquez,
  • La secte : Commentaire je m'en suis sortie, Mona Teulière (avant-propos par Jean Blum), ( (ISBN 978-2846590501))

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Eric Woljung, « Le monde de Mona Vasquez », La Depeche,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « L'artiste peintre Mona Vasquez inaugure la nouvelle galerie 113 », L'Independant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Thierry Lamote, « Par-delà la manipulation mentale : la violence insidieuse de l'église de scientologie », Topique, vol. 2, no 111,‎ , p. 177–195 (DOI 10.3917/top.111.0177, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b « Sectes : Mona Vasquez, mémoires d'une rescapée », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b Echo Magazine, interview with Mona Vasquez, October 2004, "Scientology, a true control".
    "
  6. « Mona Vasquez : nouvel ouvrage sur la scientologie "Et Satan créa la Secte" », sur www.antisectes.net (consulté le )
  7. « La prison sans barreaux », sur psychothérapie vigilance, (consulté le )
  8. « scientologie, et satan crea la secte de Mona Vasquez », sur scientologie.fraude.free.fr (consulté le )
  9. a et b John-Thor Dahlburg, « Report Urges Dissolution of Scientology Church in France », Los Angeles Times, (consulté le )
  10. prison sans barreaux, scientologie, sortir d'une secte
  11. (en) Vasquez Mona, « La prison sans barreaux », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. a et b « Décès de Mona Vasquez | unadfi.org », sur www.unadfi.org (consulté le )
  13. « Mona Vasquez n'est plus », sur Lindependant.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]