Menhir des Rivaux

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Menhir des Rivaux
Image illustrative de l’article Menhir des Rivaux
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local La Grand'Borne
Type Menhir
Période Néolithique
Protection Logo monument historique Classé MH (1)
Caractéristiques
Matériaux Calcaire à silex
Géographie
Coordonnées 48° 06′ 02″ nord, 3° 12′ 01″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Commune Égriselles-le-Bocage
Géolocalisation sur la carte : Yonne
(Voir situation sur carte : Yonne)
Menhir des Rivaux
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Menhir des Rivaux
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Menhir des Rivaux

Le menhir des Rivaux, appelé aussi la Grand'Borne, improprement classé sous le nom de dolmen d'Égriselles-le-Bocage, est un menhir situé à Égriselles-le-Bocage, en France.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le menhir est situé dans le département français de l'Yonne, à 500 m au sud du hameau des Rivaux, à la limite des communes d'Égriselles-le-Bocage et de Chaumont.

Historique[modifier | modifier le code]

C'est en 1892 qu'un habitant d'Égriselles-le-Bocage, Gustave Guérin, signale à la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne que la pierre dressée, connue sous le nom de Grand'Borne, est probablement un menhir[1]. Sur les conseils de Gabriel de Mortillet, Guérin fouille au pied de la pierre et découvre une pierre polie perforée et des fragments de poteries néolithiques. Le menhir est classé monument historique le sous le nom impropre de dolmen d'Égriselles-le-Bocage[2].

Description[modifier | modifier le code]

Le menhir a été dressé sur une rupture de pente. Il est constitué d'un bloc de calcaire à silex d'origine locale mesurant 3,10 m de hauteur pour 1,70 m de largeur à la base[3] et 0,72 m d'épaisseur. Il serait enfoncé sur 1 m de profondeur. Les quatre côtés sont orientés selon les points cardinaux[3]. La pierre comporte plusieurs concavités sur ses différentes faces, la plupart paraissent naturelles bien que deux d'entre elles se distinguent par leur régularité[4].

Folklore[modifier | modifier le code]

Selon une tradition locale, la pierre avait le pouvoir de guérir diverses maladies affectant le bétail : l'animal malade devait faire un certain nombre de fois le tour de la pierre pour être guéri. Selon une autre tradition, on emmenait les animaux respirer la fumée des feux de la Saint-Jean (24 juin) avant de leur faire faire le tour de la pierre[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Guérin 1893.
  2. « Dolmen », notice no PA00113679, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. a et b Lagrost et Buvot 1998.
  4. Glaizal 2007, p. 73.
  5. Glaizal 2007.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Glaizal, Les menhirs de l'Yonne, Les amis du vieux Villeneuve, société d'histoire et d'archéologie du canton de Villeneuve-sur-Yonne, coll. « Terre d'histoire », , 233 p., p. 62-67
  • Gustave Guérin, « Le menhir d'Egriselles-le-Bocage », Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Auxerre, vol. 47,‎ , p. 43-46 (lire en ligne)
  • Louis Lagrost et Pierre Buvot, Menhirs de Bourgogne, Montceau-Les-Mines, La Physiophile, , 159 p. (ISBN 2913007058), p. 42-43

Articles connexes[modifier | modifier le code]