Max Éraud

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Max Éraud
Le général Max Éraud, président de la FSCF (1988-1990)
Fonction
Président
Fédération sportive et culturelle de France
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Allégeance
Activité
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinction
Archives conservées par

Max Éraud, né à Paris le et mort le dans cette même ville[2], est un général de brigade français.

Fortement engagé dans la vie sportive associative il préside aux destinées de la Fédération sportive et culturelle de France de 1988 à 1990.

Biographie[modifier | modifier le code]

Max René Éraud est inscrit au patronage Saint-Roch dans le 1er arrondissement de Paris où sa première licence date de 1928[LJ 1]. Il participe au théâtre, au football et au tennis de table mais c'est en athlétisme qu'il se révèle : champion fédéral junior sur 400 mètres, international de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) et multi-champion régional de la Seine et de l'Union générale sportive de l'enseignement libre (UGSEL)[LJ 1].

Il meurt à Paris le [J 1].

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Il poursuit ses études au lycée Chaptal et, à la suite du décès de son père, s'engage dans l'armée en 1937[LJ 1]. Il s'illustre pendant la Seconde Guerre mondiale en participant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI)[3],[4] et mène ensuite une brillante carrière militaire complétée par des études en droit et un titre d'ingénieur.

Sa promotion est rapide et, sorti du rang, il est lieutenant-colonel à 43 ans. De 1962 à 1965, parvenu au grade de colonel, il est chef de corps du 5e Génie basé au camp de Satory à Versailles[5]. Il occupe ensuite diverses responsabilités nationales — commissaire-adjoint au Ministère de l'équipement, direction des routes et circulation routière[6] — avant d’être nommé général de brigade[7] pour l'armée de terre en 1969[LJ 2].

Vers quel homme ? Par quels chemins ?

La Fédération sportive et culturelle de France[modifier | modifier le code]

Toujours impliqué dans la vie associative, il s'y engage fortement à sa retraite : en 1971, il est membre de la commission fédérale de réflexion de la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) puis coordinateur des groupes de travail Études et Recherches en 1975[LJ 1]. Élu au comité directeur en 1977, il y crée une commission fédérale de formation.

Dans ce cadre, il organise de 1981 à 1985 d'importants regroupements de cadres et responsables[J 2] afin de finaliser la rédaction d'un document d'orientation fédérale : Vers quel homme, par quels chemins présenté sous sa signature dans Les Jeunes du [J 3].

Il est vice-président depuis quatre ans quand éclate en 1988 une crise de succession qui l'amène dans un contexte tendu et vital pour la survie de la fédération[J 4] à en prendre la présidence provisoire[LJ 3]. En deux ans[J 1], il rétablit un climat plus serein pour laisser place à Jacques Gautheron en 1990[J 5].

Notoriété[modifier | modifier le code]

Ses qualités et compétences reconnues l'amènent aussi à d'autres fonctions comme la présidence de la commission armée jeunesse (CAJ) et le Saint-Siège le désigne à la commission pour le développement du sport du Conseil de l'Europe[LJ 1].

En 1971 il est commissaire–adjoint à la direction du bâtiment et des travaux publics du ministère de l'équipement et du logement[8].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Max Éraud est nommé chevalier de la Légion d’honneur le [N 1] en qualité de chef de bataillon puis promu officier le [N 2] en qualité de colonel.

Il est commandeur de l'ordre national du Mérite[Quand ?] et il reçoit la croix du combattant volontaire de la Résistance[LJ 1][Quand ?].

La distinction de commandeur dans l'ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand lui est remise en 1992, à la nonciature de Paris par Mgr Rigano, en reconnaissance de son action au Conseil de l'Europe où il représente le Saint-Siège[LJ 4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. sur le rapport du ministre de la défense publié au Journal officiel du
  2. sur le rapport du ministre de la défense publié au JO du

Références[modifier | modifier le code]

  • Autres références :
  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. « Max René Éraud » (consulté le )
  4. « Dossiers administratifs de résistantes et résistants : sous-série GR 16 P 210188 » [PDF], sur servicehistorique.sga.defense.gouv.fr (consulté le ), p. 3650
  5. « Patrimoine du 5e Génie : Chefs de corps 1920-1960 », sur patrimoine5rg.free.fr (consulté le )
  6. « Direction du bâtiment et des travaux publics et de la conjoncture - Commissariat aux entreprises de travaux publics et bâtiment », sur histoire-dac.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
  7. Delphine Étienne, « Officiers généraux de l'armée de terre et des services : répertoire alphabétique », sur servicehistorique.sga.defense.gouv.fr, (consulté le )
  8. « Comité d'histoire : Les directions d'administration centrale des origines à nos jours », sur histoire-dac.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
  • Les Jeunes (revue périodique de la FSCF) :
  1. a b c d e et f « L'adieu aux larmes : Max Éraud », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n°2445, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 8
  2. « Carnet », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n°2129, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 3
  3. « Des visages et des hommes », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n°2526, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 32
  4. Fédération sportive et culturelle de France, « Carnet », Les Jeunes, no 2405,‎ , p. 2

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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