Maurice Eyquem

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Maurice Eyquem
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Lucien Maurice Eyquem
Nationalité
Formation
  • bachelier es-lettres
  • bachelier es-sciences
  • licencié en droit
Activité
  • Directeur Gérant du Recueil des Lois usuelles
  • Fondateur de l'équipementier automobile Eyquem
    • Autres informations
    Distinctions

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    Lucien Maurice Eyquem, plus communément appelé Maurice Eyquem, né le à Ivrée[1] en Italie de parents français et mort à Paris le [1],[2], est un industriel français.

    Biographie[modifier | modifier le code]

    Après une formation en droit, il devient entrepreneur puis négociant. En 1885, il est auteur et éditeur du Recueil des lois usuelles et des décrets, arrêtés et circulaires d'intérêt général, recueil qu'il diffuse dans toute la France et qui est toujours publié en 1891.

    À la même époque, il met au point un appareil à polycopier connu alors sous le nom de limographe. Les similitudes entre le limographe et le cyclostyle de Gestetner lui vaudront un procès[5] qui fera jurisprudence vis-à-vis de la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle de 1883. Il gagne son procès ce qui lui donne champ libre à sa commercialisation au sein des établissements Maurice Eyquem alors fondés.

    Passionné d'automobile et ami de Louis Renault, il met au point à sa demande[6] la bougie d'allumage automobile Eyquem en 1899.

    Il développe pour son entreprise des produits tels que le limographe Eyquem, pour imprimer soi-même (ancêtre du photocopieur)[7], des compteurs d'eau (volumétrique rotatif à piston et à turbine), des pompes à vapeur pour alimentation de chaudières ou encore des téléphones de tranchée à dynamo.

    Photographie d'une bougie Eyquem dite des grands Raids.
    Bougie Eyquem dite "des grands Raids" utilisée dans l'aviation civile et militaire française.

    Le succès et la renommée de son entreprise seront le fait de la production d'équipements pour l'automobile, et en particulier de bougies d'allumage, dont la production était également destinée à l'aviation civile et militaire.

    Son esprit d'inventeur et d'industriel se retrouve dans la diversité des équipements automobiles produits, on peut citer entre autres :

    • des dynamo-phares[8],[9] pour l'éclairage automobile à partir de 1906
    • le corset[10] et le gant[11] Eyquem pour pneus éclatés
    • un pare-brise à coulisse pour places arrière, nommé « Le Télescope »
    • un économiseur d'essence pour automobile
    • un indicateur de direction pour automobile

    et enfin des accessoires automobiles plus communs comme des essuie-glaces[12] et des miroirs rétroviseurs[13].

    Durant la Première Guerre mondiale, il est le premier président du Parti Français, un groupement qui se présente comme un parti apolitique et patriote[14].

    Il est fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du [1]. Il est alors reconnu pour son statut d'industriel et sa promotion de l'éclairage électrique des voitures automobiles[15], la diffusion de ses produits et inventions ayant contribué à l'amélioration de la sécurité automobile.

    Il meurt à Paris le [1],[2] et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (92e division)[16].

    Distinctions[modifier | modifier le code]

    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    • Maurice Eyquem, Recueil des lois usuelles et des décrets, arrêtés et circulaires d'intérêt général. Plusieurs éditions de 1885 à 1891.
    • Vadis Éditions, L'Âge d'or de l'automobile, plaques publicitaires de collection, no 21 du .

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    1. ↑ a b c d e f et g Archives nationales de France, base Léonore, cote LH/LH141/PG, en ligne.
    2. ↑ a b et c Le Figaro, mardi 1er mars 1932, en ligne sur gallica.bnf.fr
    3. ↑ Baudry de Saunier, Annual Baudry de Saunier. Manuel général de l'industrie automobile, 1907 en ligne sur cnum.cnam.fr
    4. ↑ Journal officiel de la République française, Lois et décrets, p760, 30 janvier 1907 en ligne sur gallica.bnf.fr
    5. ↑ Gestetner c. Eyquem, Tribunal Correctionnel de la Seine, jugement du 5 décembre 1894 (Clunet, 1895, p. 578).
    6. ↑ Historique de l'entreprise Eyquem.
    7. ↑ La Science illustrée, hebdomadaire sous la direction de Louis Figuier, 7 décembre 1895.
    8. ↑ Henry de Graffigny, L'électricité dans l'automobile en ligne sur gallica.bnf.fr
    9. ↑ A. Berthier, L'Éclairage industriel, partie 1 de Bibliothèque de 'La Technique moderne', 1909
    10. ↑ La Nature, 1909, en ligne sur cnum.cnam.fr
    11. ↑ La Nature, 1909, en ligne sur cnum.cnam.fr
    12. ↑ La Nature, 1926, en ligne sur cnum.cnam.fr
    13. ↑ La Nature, 1925, en ligne sur cnum.cnam.fr
    14. ↑ Le Tamatave. Journal républicain indépendant, organe des intérêts agricoles, commerciaux et industriels des colons, 5 juillet 1916.
    15. ↑ Albert Barbieux (directeur gérant), Le Rappel, en ligne sur gallica.bnf.fr
    16. ↑ [Répertoire annuel d'inhumation, 27 février 1932, no 806, page 20].
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