Marlyse Rose Tongo Douala Bell

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Marlyse Rose Tongo Douala Bell
Fonction
Député
IXe législature de la République du Cameroun (d)
Littoral
Biographie
Naissance
Formation
Université Paris-Descartes
Université Paris-Sorbonne
Lycée Hélène Boucher de Thionville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
A travaillé pour

Marlyse Rose Tongo Douala Bell est une femme politique, auteure, psychologue, diplômée de l'université René Descartes, Paris Sorbonne, écrivaine camerounaise, née à Douala. Elle est députée du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) de 2013 à 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Marlyse Rose Tongo, épouse Douala Bell, est une Camerounaise née à Douala dans la région du Littoral du Cameroun. Elle a failli voir le jour à Garoua, mais pour des raisons de plateau technique, et compte tenu des difficultés que connaissait la grossesse de sa mère, il a été conseillé à ses parents de se rendre à Douala. Cette fille de fonctionnaire fait pratiquement le tour de plusieurs villes du Cameroun au gré des affectations de son père[1].

Formation[modifier | modifier le code]

Marlyse Rose Tongo commence son cursus scolaire dans la ville d'Edéa. Plus tard, elle présente le probatoire au lycée Joss de Douala. À cause d'un fait accidentel, elle rate son examen, bien qu'étant une élève brillante. Son oncle résidant à Paris propose à ses parents de l'envoyer chez lui. Elle décroche donc son baccalauréat A4 au lycée Hélène Boucher. La jeune demoiselle rêve dès lors de devenir éducatrice spécialisée pour enfants handicapés. N'ayant pas pu obtenir de bourse pour cette formation, elle se redirige vers la faculté de psychologie à l'université René Descartes, Paris V Sorbonne[2]. Elle y sort nantie de son DEA en psychologie clinique et complète sa formation par de nombreux certificats en psychologie sociale et sciences de l'éducation. Elle se lance ensuite dans la rédaction d'une thèse de 3e cycle sur les conséquences du deuil chez les sawas, notamment les différentes pathologies psychologiques développées par certaines veuves. La jeune chercheure est contrainte d’arrêter ses travaux, à cause de la complexité du sujet, de l'absence d'une clinique dédiée à ces pathologies typiquement africaines au Cameroun, mais aussi à cause de sa peur à cheminer avec des tradi-praticiens, uniques sources disponibles[1]. Sentant l'échec de cette étude, elle s'oriente vers la psychologie du travail et la psychologie des organisations et décroche un Diplôme d’Études Supérieures en Psychologie du travail en France. Après une formation pratique à la SNCF, elle décide de rentrer au Cameroun pour servir son pays et est immédiatement recrutée à la Régie des chemins de Fer.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Recrutée à la fin de ses études à la Régie des chemins de Fer du Cameroun (Regifercam), où elle s'attelle à adapter les tests psychotechniques au contexte camerounais, Marlyse s'y sent vite à l'étroit et décide d'aller passer un test à la Société Nationale d’Électricité (SONEL). Elle est y immédiatement embauchée et deux mois plus tard, il lui est confié l'organisation de la sélection des cadres de ladite société. Par manque de promotion et de perspectives dans cette boite, elle et son amie Jeanne Antoinette Fansie mettent en place Cible RH, un cabinet de ressources humaines. Après l'échec des Américains à la SONEL et à la suite de la nomination de Jean David Bile comme Directeur Général adjoint, Marlyse postule pour le poste de DRH, mais on lui confie plutôt l'organisation, le recrutement, la mobilité intérieure et la gestion des carrières. Au bout d'un certain temps, sa hiérarchie lui propose un poste plus élevé mais nouveau, qui consiste à mettre en place les bases de la responsabilité sociétale de l'entreprise et du développement durable.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

  • Depuis 1986, militante du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), année où elle occupe déjà le poste de présidente d'une cellule aux Hydrocarbures à Douala. Quelques années plus tard, elle est cooptée par la grande section Wouri présidée par Françoise Foning.
  • En 1996, elle se présente aux élections municipales à Douala 1er mais son parti est battu par le Social Democratic Front (Sdf). Malgré cet échec, elle continue à militer normalement.
  • En 2007 elle saisit l'occasion que lui offre Albert Collins, à la quête d'une femme pour compléter sa liste. Étant troisième sur cette liste, elle est recalée au profit de Jean Jacques Ekindi.
  • En 2013 elle est une fois de plus approchée par Albert Collins qui la reprend dans sa liste et la classe à la deuxième position. Cette fois est la bonne et elle devient députée de la neuvième législature.

Publications[modifier | modifier le code]

  • La trahison du Prince Kotoko, Paris, Edilivre, 13 juin 2018, 248 pages[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « ENTRETIEN AVEC MARLYSE ROSE TONGO DOUALA BELL (DEPUTEE / AUTEURE) » (consulté le )
  2. La trahison du prince kotoko - Marlyse Rose Tongo Douala Bell - Librairie Eyrolles (lire en ligne)
  3. « La Trahison du Prince Kotoko - Marlyse Rose Tongo Douala Bell », sur Edilivre (consulté le )