Marie Frileux
Cet article est une ébauche concernant une dramaturge française.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Activités |
| Distinction |
|---|
Marie Frileux, dite Mme Albert-Mary ou Mary Albert, née à Belfort le et morte à Paris 20e le [1]) est une dramaturge et directrice de théâtre française.
Biographie[modifier | modifier le code]
Marie Frileux est née le 12 juin 1854 à Belfort[2], fille d'Antoine Frileux et de Barbe Albert, journaliers puis épiciers à Lyon.
Elle épouse le musicien militaire Emmanuel Mallain en 1871 à Lyon[3]. Un fils, Emmanuel, naît à Lyon en 1872, puis une fille en 1874 à Paris[4]. Le divorce est prononcé en 1894 par le tribunal de la Seine[5]. Marie Frileux se remarie le 3 décembre 1895 à Fontenay-aux-Roses avec Édouard Holacher (1849-1918)[6], directeur du théâtre de Belleville comme son père avant lui. Le couple divorce en 1904.
Entre 1926 et 1936, elle est domiciliée rue Clavel à Paris[7]. Elle meurt à Paris le 21 février 1936, à l'âge de 82 ans.
Carrière[modifier | modifier le code]
Il n'est pas certain qu'elle a fait une carrière d'actrice avant d'écrire[8]. En 1894, elle est dite artiste dramatique[5]. Sa première pièce, La Cambrioleuse, est jouée avec succès[9] au théâtre de Belleville en 1896. Elle se fait dès lors appeler Mary Albert-Frileux, ou madame Albert-Frileux, accolant les noms de ses deux parents.
Entre 1902 et 1907[10], elle est directrice du théâtre de Belleville, prenant la suite de la famille Holacher, et ce malgré son divorce d’Édouard Holacher en 1904[11],[12]. Sa direction est plutôt perçue de manière enthousiaste par la presse[13]. En 1907, elle a l'idée de proposer des entractes avec des vues cinématographiques[14].
En 1906, elle est nommée officier d'académie[15].
Œuvres[modifier | modifier le code]
- La Cambrioleuse, 1896, théâtre de Belleville[16]
- Le Château de la rage, 1897, théâtre de Belleville[17],[18],[19]
Références[modifier | modifier le code]
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 20e, n° 801, vue 21/31.
- Archives départementales du Territoire de Belfort, registre des naissances de Belfort, 1854, consultable en ligne.
- Généalogie de Marie Albert-Frileux, arbre généalogique en ligne.
- Leur fille Louise Julie Mallain naît le 21 mai 1874 dans le 6e arrondissement de Paris.
- Archives de Lyon, registre des mariages et transcription des jugements de divorce, 5e arrondissement, 1895, consultable en ligne.
- Archives départementales des Hauts-de-Seine, registre des mariages de Fontenay-aux-Roses de 1895, consultable en ligne.
- Le recensement précise comme profession : "artiste dramatique". Archives de Paris, recensement de la population de 1926.
- Une chanteuse lyrique contemporaine, Mary Albert, évoquée par Maxime Braquet dans Théâtre de Belleville, 130 ans d'histoire dans la cour (en ligne), porte le même nom. Prise en photographie à de nombreuses reprises par Nadar, elle chante régulièrement aux Bouffes Parisiens et au théâtre de la Gaîté mais il semble qu'il ne s'agisse que d'une homonyme. Voir sa notice sur data.bnf
- « La Scène », La Presse, (lire en ligne)
- Maxime Braquet, « Théâtre de Belleville, 130 ans d'histoire dans la cour », consulté le 7 novembre 2022.
- Marius Boisson, « Le Vieux théâtre de Belleville », L'Intransigeant, (lire en ligne)
- Marius Richard, « Démolition et renaissance du théâtre de Belleville », La Liberté, (lire en ligne)
- « Les Théâtres », L'Humanité, (lire en ligne)
- « Courrier des théâtres », Le Figaro, (lire en ligne)
- Journal officiel de la République française, 5 mars 1906, consultable en ligne.
- « Courrier des théâtres », La Petite presse, (lire en ligne)
- « L'abolition de la censure », L'Opéra, (lire en ligne)
- « Courrier des théâtres », Le Pays, (lire en ligne)
- « Courrier des théâtres », Le Petit caporal, (lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
