Marguerite Crissay

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Marguerite Crissay
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marie Marguerite Prud'homme
Autres noms
Marguerite Guépet, Marguerite Crissey
Nationalité
Activités

Marguerite Crissay, aussi appelée Marguerite Crissey, née Marie Marguerite Prud'homme le à Mirecourt et morte le dans le 14e arrondissement de Paris, est une peintre française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et identité[modifier | modifier le code]

Marie Marguerite Prud'homme naît en 1873 à Mirecourt, de Marie Eugène Prud'homme, contrôleur des contributions directes, et Marie Louise Sophie Léonie Arnould[1].

En 1892, installée avec ses parents à Lons-le Saunier, elle devient Marguerite Guépet en épousant Louis Marcel Guépet, juge au tribunal de la ville[2].

Dans ses mémoires parus en 1938, la poétesse Lucie Delarue-Mardrus raconte sa rencontre, à Honfleur en 1907[3] avec la jeune artiste, « la jolie Marguerite Guépet (devenue Crissay) », dont le ministre Georges Trouillot, qui l'accompagne, « voyait, tout ému, poindre le talent de peintre »[4]. Au milieu des années 1910, Marguerite Guépet adopte le nom d'artiste Marguerite Crissey[5],[6], Crissey étant le nom de la commune de Saône-et-Loire où est né son mari[7]. Vers 1920, son pseudonyme devient Marguerite Crissay[8].

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle expose dans les années 1920-1930 au Salon d'automne dont elle est sociétaire, ainsi qu'au Salon des indépendants, au Salon des Tuileries et dans de nombreuses galeries dont Bernheim-jeune[9].

Elle a participé aux expositions de groupe organisées par la Société des Femmes Artistes Modernes (FAM), créée en 1931 par Marie-Anne Camax-Zoegger. Elle est présente sur la liste des artistes de l'exposition de 1935 à la Galerie Bernheim-Jeune.

Elle meurt le 21 juin 1945[10] et est inhumée au cimetière de Vaugirard (8e division)[11],[12]. Sa mort est annoncée dans la presse le [13].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance no 75, 21 juillet 1873, Mirecourt, Archives départementales des Vosges, vue 18/20
  2. Acte de mariage no 225, 9 octobre 1892, Lons-le-Saunier, Archives du Jura
  3. Dominique Paulvé et Marion Chesnais, Musée du Montparnasse, Les mille et une nuits et les enchantements du docteur Mardrus, Éditions Norma, (ISBN 978-2-909283-91-3, lire en ligne), p. 66
  4. Lucie Delarue-Mardrus, « Mes mémoires. Souvenirs littéraires », sur Gallica, La Revue des deux mondes, (consulté le ), p. 400 (vue 404/982)
  5. « Exposition artistique », sur Gallica, La Lanterne, (consulté le ), non paginé (vue 2/2)
  6. Il est à noter qu'une homonyme nommée Marguerite Guépet, anarchiste et féministe parisienne, se fait connaître dans les années 1920, pour ses prises de position engagées.[1]
  7. Acte de naissance no 3, 13 avril 1864, Crissey, Archives départementales de Saône-et-Loire, vue 6/22
  8. Pinturrichio, « Au Grand-Palais », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, Le Carnet de la semaine, (consulté le ), p. 12
  9. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 332
  10. Acte de décès no 3219, 21 juin 1945, Paris 14e arrondissement, Archives de Paris, vue 14/31
  11. Philippe Landru, « Cimetière de Vaugirard », sur www.landrucimetieres.fr, (consulté le )
  12. Registre journalier d'inhumation de Paris Vaugirard de 1945, en date du 23 juin (vue 21/31)
  13. « Mort d'une artiste », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, Gavroche, (consulté le ), p. 4

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, t. 1, Art & Édition, , p. 332
  • Bénézit, 1955, 1976 (T. 3), 1999
  • (en) Paula J. Birnbaum, Women Artists in Interwar France: Framing Femininities, , p. 127

Liens externes[modifier | modifier le code]