Marcelyne Claudais

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Marcelyne Claudais
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Marcelyne Claudais, née le à Montréal au Canada, est une romancière et dramaturge québécoise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marcelyne Claudais est née et a grandi dans le quartier populeux du Plateau Mont-Royal à Montréal. Déjà, enfant, son imagination fertile trouve un exutoire dans de multiples jeux de rôles. Au collège, toujours attirée par le théâtre, elle étudie entre autres choses, l’art dramatique.

Pour gagner sa vie, elle est tout d’abord rédactrice-pigiste. Ce transfert vers l’écriture la mène à écrire pour elle-même. Ses premiers textes reflètent l’intérêt de son enfance pour les mises en situation et le dialogue entre un ou plusieurs personnages. Elle écrit des monologues et quelques pièces de théâtre qui à ce jour n’ont jamais été publiés.

Elle publie un premier roman à 44 ans. Celui-ci serait passé inaperçu s’il n’avait reçu une aide inattendue de la part de la chanteuse québécoise Ginette Reno qui a dit en ondes lors d’une entrevue radiophonique à CKAC que le roman Un jour la jument va parler était « le meilleur roman que j’ai lu de ma vie ».

Du coup, le livre se vend à plus de 10 000 exemplaires. Ce premier roman fourni à Marcelyne Claudais des inconditionnels qui accueilleront chacun des romans qu’elle écrira à raison d’un par deux ans.

Marcelyne Claudais a eu, depuis la publication de ses romans, plusieurs occasions de rencontrer son public. Elle donne des conférences un peu partout au Québec et participe à des salons du livre.

Elle est membre de l’Association des auteurs de la Montérégie et de l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ).

Notes sur l’œuvre[modifier | modifier le code]

Grand succès auprès des lecteurs, l’originalité des deux premiers romans attire également l’attention d’une auteur qui publie en 1987 un roman intitulé On m’a volé mon fils.

Personne ne doute du caractère original de cette œuvre. C’est grâce à la capacité d’observation d’un journaliste qui soulève la ressemblance entre certains passages des trois romans et qui en informe l’éditeur du roman que la manœuvre est découverte.

La similitude établie, l’éditeur fait volontairement retirer les exemplaires non vendus du livre des nombreux points de vente. Ceci n’empêche cependant pas le propriétaire des droits d’auteur des romans de Marcelyne Claudais d’entamer en 1988, une poursuite en dommages et intérêts pour violation du droit d’auteur.

La cause est gagnée en 1992, le juge ayant décidé que l’ignorance de l’existence d’un droit d’auteur n’allège pas la responsabilité d’un éditeur à imprimer et à reproduire un document contrefait.

Cette expérience a marqué Marcelyne Claudais qui situe l’action de son 7e roman dans les coulisses du monde de l’édition. Avec ce roman paru en 1997, elle s’éloigne des thèmes qu’elle a privilégiés dans ses autres romans et qui lui ont forgé une réputation de défenseur de la condition féminine.

Les romans de Marcelyne Claudais décrivent la vie au quotidien des femmes. Les personnages y sont attachants et les lecteurs se retrouvent dans les situations qui y sont décrites. Les romans traitent des valeurs de la société québécoise, de solitude, d’amour, de divorce, de vieillesse, de vie de famille…

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Un jour, la jument va parler, Mortagne, 1983, 1993; INCA, 1992 (enregistrement sonore); Club Québec loisirs, 1992.
  • J'espère au moins qu'y va faire beau, Mortagne, 1985, 1990; Institut Nazareth et Louis-Braille, 1991; Club Québec loisirs, 1993.
  • Des cerisiers en fleurs, c'est si joli!, Mortagne, 1987.
  • Comme un orage en février, Mortagne, 1990, 1994; Club Québec loisirs, 1992.
  • Ne pleurez pas tant Lysandre, Libre Expression, 1993; INCA, 1994 (enregistrement sonore); Club Québec loisirs, 1994.
  • La grande Hermine avait deux sœurs, Libre Expression, 1995; Club Québec loisirs, 1996.
  • En apparence, le silence, Libre Expression, 1997; Club Québec loisirs, 1997.

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