Marcellin Leroy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marcellin Leroy
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Marcellin Leroy, né le à Merck-Saint-Liévin et décédé le à Angoulême, est un industriel charentais, fondateur du groupe Leroy-Somer.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mémorial de Marcellin Leroy.

Marcellin Leroy est le fils de Florimond Leroy, maréchal-ferrant dans le nord de la France, et Marie-Héloïse Paquez.

Artisan bobineur, il s'installe à Paris et le y épouse Isabelle Cadet. Il part travailler à la Poudrerie Nationale à Angoulême pendant la Première Guerre mondiale. En 1919, il reste en Charente et ouvre un petit atelier de mécanique pour réparer des moteurs électriques[1].

Le succès est au rendez-vous, et il acquiert un grand hangar à Sillac[2] au sud de la ville d'Angoulême ce qui lui permet de recruter plus d'ouvriers. C'est à ce moment-là qu'il se décide à fabriquer ses propres moteurs.

En 1929-1930, il fait construire une fonderie par souci d'autonomie, sur de nouveaux terrains achetés dans la même zone à Sillac. Dans les années 1930, son entreprise fournit des moteurs à une toute nouvelle industrie, l'industrie frigorifique.

En 1944-1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Leroy fabrique des alternateurs pour groupes électrogènes pour des industriels, très utiles pendant cette période de fréquentes coupures de courant. En 1947, il lancera le moteur N[3].

Leroy meurt en 1958.

Postérité[modifier | modifier le code]

Son successeur Georges Chavanes dirige l'entreprise jusqu'en 1986. Leroy-Somer est aujourd'hui l'une des plus importantes entreprises industrielles de la région Nouvelle-Aquitaine avec un effectif total de 8450 salariés et un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros[4].

Le Domaine Castay à Torsac en Charente, est une ancienne ferme créée par Marcellin Leroy pour les besoins en alimentation du personnel de son entreprise. C'est un vignoble de 24 hectares qui appartient à des descendants de l'industriel[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Roger Façon, L'Usine Leroy d'Angoulême, Norois, 1963, p. 299-303
  • Georges Chavanes, Leroy-Somer, aventure industrielle et humaine du XXe siècle, 2012

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]