Maadi Gobrait
| Maadi Gobrait | ||
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| Naissance | Papeete,  Polynésie française
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| Décès | (à 76 ans) Paris 5e,  France
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| Origine | Polynésie française
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| Allégeance | .svg){kind=small} France libre
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| Arme | Corps des Volontaires françaises | |
| Grade |  Sous-lieutenant
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| Années de service | 1941 – 1945 | |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
| Distinctions | Légion d'honneur Croix de guerre 1939-1945 Médaille de la Résistance |
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| Hommages | Une rue à son nom à Papeete | |
| Autres fonctions | Infirmière major à l'hôpital de Papeete | |
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Maadi Gobrait, née le à Papeete (Tahiti) et décédée le à Paris 5e, est une infirmière et résistante française.
Biographie[modifier | modifier le code]
Maadi Gobrait étudie en Nouvelle-Zélande, avant de revenir à Tahiti. C'est là qu'elle entend l'appel du 18 juin 1940 et, refusant l'armistice, devient une des premières personnes à s'engager dans les Forces Françaises Libres. Incorporée au corps de santé, elle fait campagne en Afrique du Nord, en Italie et en France. Elle termine la guerre au grade de sous-lieutenant, décorée de la Croix de Guerre.
À son retour en Polynésie, elle devient infirmière major à l'hôpital de Papeete. Amie très proche du couple de Gaulle, elle suggéra au général son voyage dans le Pacifique en 1956, voyage durant lequel il fut accueilli par Walter Grand, lui-même vétéran du Bataillon du Pacifique devenu président de l'Assemblée Territoriale.
À la fin de sa vie, sa santé déclinant, elle est hospitalisée au Val-de-Grâce où elle décède le 9 septembre 1980, dans le même lit qu'Yvonne de Gaulle (disparue un an plus tôt), selon ses vœux[1]. Elle est inhumée au cimetière de Bagneux, dans la 40e division (un carré militaire dédié aux morts et aux vétérans des deux guerres mondiales).
Elle demeure encore de nos jours une figure respectée en Polynésie française.
Décorations et distinctions[modifier | modifier le code]
Officier de la Légion d'honneur (1967 ; Chevalier en 1956)
Médaille de la Résistance française
Croix de guerre 1939-1945
Une rue de Papeete porte son nom, non loin du Haut Commissariat de la République. Le 6 mars 2020, l'OPT de Polynésie Française émet un timbre à son effigie[2].
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Ralliement des Établissements Français d'Océanie à la France Libre
- Bataillon du Pacifique
- Corps des Volontaires françaises
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Journée internationale des droits des Femmes 2020 (Tahiti Philatélie)
- Hommage à Maadi Gobray, "Hina" de nos Tamarii volontaires (Polynésie la Première)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Polynésie la Première, 2015
- Tahiti Philatélie, 2020
- Résistant français
- Militaire des Forces françaises libres (terrestres)
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1967
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la médaille de la Résistance française
- Naissance en août 1904
- Naissance à Papeete
- Décès en septembre 1980
- Décès à 76 ans
- Décès à l'hôpital du Val-de-Grâce
- Personnalité inhumée au cimetière parisien de Bagneux