Lucia Mazzolai
.jpg)
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Activités |
Lucia Mazzolai, née le à Grosseto, est une scientifique binationale italo-suisse, chercheuse et professeure en médecine, spécialisée en angiologie.
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines et famille[modifier | modifier le code]
Lucia Mazzolai naît le à Grosseto en Toscane. Elle a deux frères cadets. Leur père est physicien ; leur mère, enseignante à l'École Montessori[1].
Elle est binationale italo-suisse[1].
Enfance et études[modifier | modifier le code]
La famille vit d'abord à Rome, avant de déménager à Champaign-Urbana, dans l'Illinois, aux États-Unis en 1980[1].
En 1984, Lucia Mazzolai revient en Italie pour étudier la médecine à l'Université de Pérouse. Elle obtient par la suite un doctorat au département de biologie vasculaire de l'Institut de recherche Scripps à San Diego, en Californie, en 1992[1].
Elle s'installe en Suisse en 1995[1], où elle suit une formation en médecine interne et en angiologie au CHUV[2]. Elle obtient en 2002 ses diplômes FMH de spécialiste en médecine interne et angiologie[3].
Parcours professionnel et scientifique[modifier | modifier le code]
Après l'obtention de son diplôme de médecine, elle travaille au Service de médecine interne et vasculaire de la ville de Pérouse[4].
En 2009, elle est nommée professeur ordinaire à la Faculté de médecine de l'Université de Lausanne et cheffe du service d'angiologie du CHUV[1].
Elle est promue en 2018 cheffe du département cœur-vaisseaux du CHUV, devenant ainsi la première femme à occuper une telle fonction hiérarchique dans cet établissement[2]. Elle fait partie en 2019 d'un groupe d'experts mandaté par l'Agence spatiale européenne pour étudier le phénomène des thromboses en apesanteur ; les résultats des travaux entraîne une modification du protocole d’entraînement des astronautes[1].
Elle intègre le management participatif dans son département[5].
Elle est également très impliquée dans la recherche et soutient de nombreuses innovations en lien avec le développement d'applications qui concernent les veines et les artères, notamment les startups de l'EPFL Innovation Park, Global ID et Lymphatica[6].
Autres fonctions[modifier | modifier le code]
Elle devient présidente de la Société européenne de médecine vasculaire en 2022 et de la Société suisse d’angiologie en 2023[1].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Elle épouse en 1995 un médecin genevois, Michel Duchosal, plus tard médecin en hématologie au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), Ils se rencontrent à San Diego lors de la rédaction de la thèse de Lucia Mazzolai. Ils ont trois enfants[1],[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gregory Wicky, « Portrait de Lucia Mazzolai – Une vie à l’allure du sang qui pulse dans les artères »
, sur 24 heures, (consulté le )
- Sylvie Logean, « Lucia Mazzolai, à sang pour sang », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le )
- « Lucia Mazzolai », sur www.unil.ch (consulté le )
- Christian Lecomte, « Apologue de la participation », Le Temps - Forum des 100, , p. 15 (lire en ligne)
- « Rencontre avec la Prof. Lucia Mazzolai », sur CHUV (consulté le )
- « Climate and medtech startups win CHF130’000 in Venture Kick », sur www.startupticker.ch (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
