Louise Danse

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Louise Danse
Portrait de Mlle Dethier par Louise Danse.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Saint-GillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Fratrie

Louise Danse (Marie-Louise Danse), née en à Bruxelles où elle est morte le [1], est une artiste graveuse belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est la fille d’Adele Adrienne Meunier (sœur des artistes Jean-Baptiste et Constantin) et d’Auguste Danse, un artiste graveur qui sera également son premier professeur de gravure. Elle a une sœur Marie. En 1905, Louise Danse épouse le juriste et l'homme de lettres Robert Sand (1876-1936).

Carrière[modifier | modifier le code]

Louise Danse est reconnue par ses contemporains comme une artiste graveuse talentueuse[2]. Elle produit un ensemble d'œuvres variées telles que gravures, des dessins, des aquarelles, des frontispices, des illustrations pour des ouvrages et des peintures. Adolescente, elle débute en variant les genres, les sujets et les techniques. Malgré l'influence de son père, elle développe un art personnel. Même après son mariage, elle se perfectionne en travaillant sur de nouvelles thématiques. D'ailleurs, elle continue ses œuvres en tant que Louise Danse et signe exceptionnellement avec ses deux noms Danse et Sand pour des œuvres destinées à des proches.

Des tirages de ses gravures sont conservés dans des cabinets d’estampes belges et étrangers, dans des collections privées. Ses descendant·e·s possèdent des documents et des œuvres inédits.

On citera, parmi ses gravures, ce beau Portrait de Mademoiselle. Dethier, qui a été inclus dans le 1905 livre les Femmes Peintres du Monde[3].

Expositions[modifier | modifier le code]

Elle participe à de nombreuses expositions en Belgique notamment le salon des beaux-arts d’Ostende de 1907 (avec Anna Boch, Anna De Weert et Marie Antoinette Marcotte)[4] ou le premier salon du livre de Belgique de 1906 où elle présente ses gravures[5]. En 1909, elle participe au 3e salon de l'Estampe au Musée Moderne[6]. Elle est félicitée publiquement sur la délicatesse et la richesse de ses œuvres : Quadrige de S.Marc ; Saint Georges et Torcello[6].

En 1911, elle organise l'exposition de ses eaux-fortes et ses pointes sèches au cercle Artistique et Littéraire à Waux-Hall[7].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Fichier:Louise Danse, Eau-forte 1907

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Piette et Rassart-Debergh 2006, p. 133–134.
  2. « Beaux-Arts », Vingtième Siècle, no 56,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  3. Women painters of the world, from the time of Caterina Vigri, 1413-1463, to Rosa Bonheur and the present day, by Walter Shaw Sparrow, The Art and Life Library, Hodder & Stoughton, 27 Paternoster Row, London, 1905
  4. Edmond Picard, Trois saisons d'activité, 1905, 1906, 1907, Ostende centre d'art, , 94 p. (lire en ligne), p. 49.
  5. « Le 1er salon du livre », Vingtième Siècle, no 56,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  6. a et b « Beaux-Arts », Vingtième Siècle, no 14,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  7. « Beaux-Arts », Vingtième Siècle, no 55,‎ , p. 3 (lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Valérie Piette, Marguerite Rassart-Debergh, « Danse, Louise » in Éliane Gubin (dir.), Dictionnaire des femmes belges : XIXe et XXe siècles, Bruxelles, éditions Racine, 2006, p. 133-134 (ISBN 2-87386-434-6).

Liens externes[modifier | modifier le code]