Louis Ripault (homme politique)
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| Maire de Châtellerault | |
|---|---|
| Conseiller général de la Vienne |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 75 ans) Châtellerault |
| Nationalité | |
| Activité |
Louis Ripault, né le à Poitiers et mort le à Châtellerault[1], est un homme politique français. Il est membre du parti radical socialiste et maire de Châtellerault à plusieurs reprises entre 1925 et 1953.
Études[modifier | modifier le code]
Originaire de Poitiers, Louis Ripault commença ses études au collège de garçons de Châtellerault (actuel collège René-Descartes) puis les termina à la Sorbonne où il obtient une licence de lettres et d'histoire, de droit et un doctorat en sciences politiques. Après ses études, il exerça la profession d'avocat à la cour d'appel de Poitiers.
Carrière politique[modifier | modifier le code]
Il commença sa carrière politique comme conseiller général de la Vienne, puis comme maire de Châtellerault. Il eut également une carrière politique nationale en tant que chef de cabinet d'Édouard Herriot au ministère des Affaires étrangères, à la présidence de la chambre des députés et au ministère de l'Éducation nationale. Au niveau international, il rencontra le président Franklin Roosevelt en accompagnant Édouard Herriot lors d'un voyage officiel, et entretenait des liens privilégiés avec la Pologne où il exerçait la fonction d'ambassadeur.
Louis Ripault pendant et après la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Lorsqu'en , l'armistice fut signée et que l'occupation de Châtellerault semblait inévitable (le , 3 000 Allemands s'installent à Châtellerault), Louis Ripault se donna comme objectif de faire en sorte que cette occupation se passe de manière pacifique afin d'éviter toutes formes de représailles. Il profite de la confusion pour faire libérer 4500 prisonniers français, au motif qu’ils auraient été capturés après la date d’entrée en vigueur de l’armistice (le )[2].
Il réussit également à sauver le pont Henri-IV que les troupes françaises souhaitaient détruire la veille de l'arrivée des Allemands.
Le , Louis Ripault fut destitué par le gouvernement qui doutait de son ralliement sincère envers le nouveau pouvoir. Il fut remplacé par Robert Duthuzo, ancien sous-préfet de Châtellerault à la retraite. Le , Louis Ripault est rétabli dans ses fonctions de maire. En , il est une nouvelle fois élu maire de Châtellerault.
Postérité[modifier | modifier le code]
- Il est connu pour avoir été avec Pierre Abelin et Édith Cresson, un des trois maires de Châtellerault ayant eu une carrière politique à la fois locale et nationale.
- Une avenue porte son nom à Châtellerault[3].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Marie-Claude Albert, Châtellerault sous l'occupation, La Crèche, Geste éditions, 2005, 358 p.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Fiche sur la base Léonore
- Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p 11
- [1]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Canton de Châtellerault
- Châtellerault
- Conseil général de la Vienne
- Liste des maires de Châtellerault
Liens externes[modifier | modifier le code]
