Lori Freedman

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Lori Freedman
Lori Freedman en 2010
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Lori Freedman, née à Toronto en 1958, est compositrice et clarinettiste canadienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Très jeune, Freedman, dont les parents sont musiciens (son père est un compositeur canadien, sa mère une enseignante)[1], apprend le piano, la guitare, la batterie et le trombone[2].

Après avoir étudié la clarinette à l’université de Toronto en 1977[2], elle intègre l’Academy of Woodwinds du Banff Center for the Arts[2]. En 1981, sa rencontre avec Pauline Oliveros et la découverte de la musique d'Eric Dolphy, 2 musiciens américains, la marquent profondément[2]. Elle est alors bouleversée par leur spontanéité et leurs prises de risque musicales qui l'incitent à partir étudier avec Larry Combs au Chicago Civic Orchestra où elle apprend l'improvisation[2]. Elle est ensuite engagée au Royal Concertgebouw d’Amsterdam[2].

Freedman compose aussi bien pour le concert que pour la danse, le cinéma et le théâtre. Créatrice de musique contemporaine, improvisée et électroacoustique, elle est régulièrement invitée, notamment lors d'une résidence à la Leighton Artist Colony du Banff Centre for the Arts en 2002[2]. Elle reçoit également de nombreuses commandes pour écrire des compositions pour divers artistes, ce qui ne l'empêche pas d’interpréter ses propres compositions pour la clarinette basse, comme Brief Candles et Xolf. Elle collabore avec plusieurs musiciens, tels que Takemitsu Toru, John Oswald, Helmut Lachenmann, Joëlle Léandre, Ana Sokolovic, Steve Lacy (saxophoniste) ou encore George Lewis et de nombreux compositeurs lui ont écrit des partitions pour clarinette basse[2].

Détentrice de plusieurs prix, dont le Freddie Stone Award en 1998[2], et des National Jazz Awards en 2003, 2004 et 2006 (catégorie « Clarinettiste de l’année »)[2], Freedman enseigne la clarinette basse et dirige un ensemble de musique contemporaine/improvisée à l’école de musique Schulich de l’Université McGill[2]. Par ailleurs, elle continue ses tournées et ses enregistrements aux Pays-Bas, où elle se produit en solo et avec son groupe Queen Mab Trio[3]. Elle se produit aussi en Amérique du Nord dans les années 2000[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Robert Everett-Green, « Getting things right the hard way », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d e f g h i j et k Karen Langgârd, « Freedman, Lori [Toronto 1958] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 1632
  3. (en) François Couture, « Artist Biography », sur AllMusic
  4. François Tousignant, « Clarinettes dans bien des états », Le Devoir,‎ (lire en ligne)

Lien externe[modifier | modifier le code]