Liste civique (Slovénie)

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Liste civique
(sl) Državljanska lista
Image illustrative de l’article Liste civique (Slovénie)
Logotype officiel.
Présentation
Président Bojan Starman
Fondation
Siège Ljubljana (Slovénie)
Positionnement Centre droit
Idéologie Libéralisme économique
Affiliation européenne ALDE
Couleurs
  • bleu
Site web www.d-l.siVoir et modifier les données sur Wikidata

La Liste civique (en slovène : Državljanska lista, DL) est un parti politique libéral slovène, fondé en 2011 par Gregor Virant, ancien ministre de l'Administration publique.

Historique[modifier | modifier le code]

Création[modifier | modifier le code]

Le , trois semaines après la chute du gouvernement minoritaire de centre gauche du social-démocrate Borut Pahor, Gregor Virant — ministre de l'Administration publique entre 2004 et 2008 — annonce son intention de créer un nouveau parti, en vue de participer aux élections législatives anticipées du 4 décembre.

Ayant reçu le soutien de l'homme d'affaires Ivo Boscarol, propriétaire de la compagnie aérienne Pipistrel, et de Peter Jambrek, considéré comme le père de la Constitution, il fonde officiellement son parti, qui prend le nom de Liste civique de Gregor Virant (DLGV), le 21 octobre.

Participation gouvernementale[modifier | modifier le code]

Lors des élections anticipées, il remporte 8,3 % des voix et 8 députés sur 90, se classant en quatrième position. Il affirme alors être ouvert à une collaboration avec Slovénie positive (PS), parti de centre gauche arrivé en tête de l'élection[1]. Toutefois, il choisit de s'associer avec le centre droit, permettant l'élection de Virant à la présidence de l'Assemblée nationale et l'entrée de ministres au gouvernement de Janez Janša.

Lors du congrès du , le parti se renomme « Liste civique » (DL) et reconduit son président. Le , prenant acte du refus du président du gouvernement, cité dans une affaire de corruption, de démissionner, la DL décide de se retirer de la coalition au pouvoir, faisant perdre sa majorité à Janša[2]. Deux mois plus tard, il réintègre le gouvernement, au sein d'une coalition dirigée par Alenka Bratušek, du parti de centre gauche Slovénie positive (PS).

Le parti reçoit 0,63 % des suffrages exprimés lors des élections législatives du , et est donc exclu de l'Assemblée nationale[3].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année % # Députés Gouvernement
2011 8,4 4e
8  /  90
Janša II (2012-01/2013), opposition (01-03/2013), Bratušek (03/2013-2014)
2014 0,7 13e (en diminution)
0  /  90
Extra-parlementaire

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Année % # Députés Groupe
2014 1,1 13e
0  /  8
Extra-parlementaire

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La gauche arrive au pouvoir à Zagreb et y reste à Ljubljana », L'Express,‎ (lire en ligne)
  2. « Crise politique en Slovénie après l'éclatement de la majorité », 20 minutes,‎ (lire en ligne)
  3. Predčasne Volitve V Državni Zbor 2014 Republika Slovenija - Državna volilna komisija

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]