Liavon Rydlewski

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Liavon Rydlewski
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Fonction
Vice-président
Rada de la République démocratique biélorusse
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Uĺjanavičy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Hampstead (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Gymnasium biélorusse de Sloutsk (d) (-)
Gymnasium biélorusse de Wilno (en) (jusqu'en )
Académie ukrainienne d'économie (d) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Militant, résistant, activisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Nouvelles biélorussiennes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Résistance intérieure française
Association des organisations étudiantes biélorusses (d)
Paparats-Kvietka (d)
Rada de la République démocratique biélorusseVoir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Conflits
Insurrection de Sloutsk (en) ()
Seconde Guerre mondiale (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Liavon Rydlewski (en biélorusse : Лявон Рыдлеўскі ; anciennement en français : L. Rydlevsky), né le à Oulianavitchy (gouvernement de Moguilev, Empire russe ; aujourd'hui dans la voblast de Vitebsk, en Biélorussie) et mort le à Londres, est un indépendantiste et résistant biélorusse.

Études[modifier | modifier le code]

Entre 1917 et 1920, Lavon Rydlewski étudie au gymnasium de Sloutsk et participe aux activités du cercle culturel et éducatif « Fleur de fougère » (en biélorusse : Папараць-кветка, Paparats-kvietka).

En 1923, il est diplômé du gymnasium biélorusse de Vilna (en), un important établissement secondaire de l’ancienne capitale biélorusse (aujourd'hui Vilnius, en Lituanie). En 1929, Liavon Rydlewski est diplômé en ingénierie de l'université polytechnique de Poděbrady en Tchécoslovaquie[1],[2].

Participation au mouvement biélorusse pour l’indépendance[modifier | modifier le code]

En 1920, Liavon Rydlewski est l’un des plus jeunes combattants de l’insurrection de Sloutsk (en), un mouvement armé du centre de la Biélorussie luttant contre les bolchéviques et pour l’indépendance. En 1921, il participe à la résistance armée antisoviétique en Polésie, dans le sud de la Biélorussie[1],[3].

Vie en France[modifier | modifier le code]

Après ses études en Tchécoslovaquie, Liavon Rydlewski s'installe en France. Avec Nicolas Abramtchik, il fonde et préside l’Union biélorussienne « Chaurus » (Хаўрус, Khawrous), qui a son siège au 65, rue des Gravilliers, à Paris. Cette organisation est créée pour tempérer l’influence communiste et nationale polonaise sur les travailleurs biélorusses en France, dont le nombre est estimé à environ 20 000 à l’époque[4].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Biélorusses habitant en France peuvent combattre les troupes du Troisième Reich au sein de l’Armée polonaise en France, mais l’union « Chaurus » représentée par Liavon Rydlewski et Nicolas Abramtchik obtient des autorités françaises la permission pour les Biélorusses de s’inscrire à la Légion étrangère. Rydlewski combat dans ce corps de l'Armée de terre française avec environ 1 200 autres inscrits biélorusses, et s'engage également dans la Résistance intérieure française[4].

Après la guerre, il publie des articles dans le journal Nouvelles biélorussiennes (Беларускія навіны, Biélarouskia naviny)[1]. En 1948, il publie également à Paris un ouvrage intitulé Biélorussie : aperçu sommaire de l’histoire de la nation biélorussienne et du mouvement de libération nationale[4] La même année, il devient le vice-président de la Rada de la République démocratique biélorusse et le président de l’Union internationale des Biélorusses en exil[1].

Décès et commémoration[modifier | modifier le code]

Tombe de Liavon Rydlewski au cimetière de Hampstead à Londres.

Liavon Rydlewski meurt le à Londres, où il s'est installé un an plus tôt à l’invitation du prêtre grec-catholique Tchaslaw Sipovitch (en) en raison de sa santé fragile[1]. Il est inhumé au cimetière de Hampstead[5].

Le , jour anniversaire de l’insurrection de Sloutsk, l’Association des Biélorusses de Grande-Bretagne (en) installe une nouvelle prière tombale pour Liavon Rydlewski[6]. Son tombeau est un lieu de ralliement de la communauté biélorusse du Royaume-Uni durant les événements commémoratifs.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (be) « Лявон Рыдлеўскі марыў пра Случчыну », sur zviazda.by,‎ (consulté le )
  2. « Гардзіенка Наталля, Беларусы ў Вялікабрытаніі - Беларуская Інтэрнэт-Бібліятэка Kamunikat.org », sur Гардзіенка Наталля, Беларусы ў Вялікабрытаніі - Беларуская Інтэрнэт-Бібліятэка Kamunikat.org (consulté le )
  3. (be) « Слуцкі збройны чын, дак. фільм », sur belsat.eu (consulté le )
  4. a b et c (be) « Француская гісторыя Лявона Рыдлеўскага, слуцкага паўстанца і партызана макí », sur Радыё Свабода (consulté le )
  5. (be) « Сьвяткаваньне ў Лёндане 90-х угодкаў Слуцкага паўстаньня », sur belarusians.co.uk | Беларусы ў Вялікабрытаніі,‎ (consulté le )
  6. (be) « У Лёндане аднавілі помнік на магіле Лявона Рыдлеўскага », sur Радыё Свабода (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 3 жыцьця й дзейнасьці М. Абрамчыка // 3 гісторыяй на «Вы». Вып. 3. — Мн., 1994.
  • Л. Рыдлеўскі - Гэтак было. Успаміны слуцкага паўстанца // «Спадчына» No. 1, 1997.
  • Найдзюк Я., Касяк І. Беларусь учора і сёньня. — Мн.: 1993

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]