Le Marquis de Pomenars

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Le Marquis de Pomenars
Frontispice de la première édition de 1820.
Frontispice de la première édition de 1820.

Auteur Sophie Gay
Genre Comédie
Nb. d'actes Un acte en prose
Lieu de parution Paris
Éditeur Ladvocat
Date de création en français
Lieu de création en français Paris
Compagnie théâtrale Théâtre français
Chronologie

Le Marquis de Pomenars est la première comédie de Sophie Gay, en un acte et en prose, créée au Théâtre-Français à Paris le 18 décembre 1819.

C’est d’une phrase de Mme de Sévigné que Sophie tire son inspiration : « Pomenars ne fait que de sortir de ma chambre ; nous avons parlé assez sérieusement de ses affaires, qui ne sont jamais de moins que de sa tête. Le comte de Créance veut à toute force qu'il ait le cou coupé ; Pomenars ne veut pas : voilà le procès »[1].

Genèse[modifier | modifier le code]

C’est d’un fait réel relaté à plusieurs reprises par Mme de Sévigné, et arrivé à l’un de ses amis, que Sophie Gay fait le sujet de sa pièce.

Personnages[modifier | modifier le code]

Résumé[modifier | modifier le code]

« L'autre jour Pomenars passa par ici ; il venait de Laval, où il trouva une grande assemblée de peuple. Il demanda ce que c'était. C'est, dit-on, que l'on pend en effigie un gentilhomme qui avait enlevé la fille de M. le comte de Créance ; cet homme-là, sire, c'était lui-même. Il approcha ; il trouva que le peintre l'avait mal habillé, il s'en plaignit ; il alla souper et coucher chez le juge qui l'avait condamné. Le lendemain il vint ici pâmant de rire. »[2]

Éditions[modifier | modifier le code]

  • 1820 : Le Marquis de Pomenars, Paris, chez Ladvocat, libraire — Barba, derrière le Théâtre français
  • 1823 : Le Marquis de Pomenars, Suite du Répertoire du Théâtre Français, volume 12, Paris, chez veuve Dabot [1]
  • 1830 : Le Marquis de Pomenars, Répertoire du théâtre français à Berlin, Berlin, chez Ad. Mt. Schlesinger, Libraire et Éditeur de musique [2]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lettres de Mme de Sévigné, précédées de son éloge par Mme Tastu, Paris, Librairie de Firmin Didot frères, 1843. “ Il s’agissait de l’enlèvement de Mlle de Bouillé par le marquis de Pomenars. Le comte de Créance, père de la demoiselle, poursuivait pour crime de rapt M. de Pomenars“. Google Books
  2. Extrait d’une lettre de madame de Sévigné, du 11 novembre 1763 (premier volume).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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