La Fiancée du Dr Septimus

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La Fiancée du Dr Septimus
Album de la série Blake et Mortimer
Scénario François Rivière
Dessin Jean Harambat
Couleurs Isabelle Merlet
Genre(s) Album illustré

Personnages principaux Philip Mortimer
Richard Murray
James Whale
Lieu de l’action Londres (Royaume-Uni)
Époque de l’action Années 1950

Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Langue originale Français
Éditeur Éditions Blake et Mortimer
Collection Hors-Série
Première publication
ISBN 9782870972939
Format 255 x 200 mm
Nombre de pages 56

La Fiancée du Dr Septimus est un album illustré écrit par François Rivière et illustré par Jean Harambat, figurant parmi la collection des hors série des éditions Blake et Mortimer. Il est publié en .

Contexte[modifier | modifier le code]

En 1998, les éditions Dargaud publie une mini-série de quatre albums au format à l'italienne intitulée « Le dernier chapitre », des nouvelles illustrées réalisées par le scénariste Didier Convard et le dessinateur André Juillard dont le but est de rendre hommage à des personnages marquants de la bande dessinée. L'une de ces quatre nouvelles, L'Aventure immobile, est dédiée à Blake et Mortimer[1]. Régulièrement rééditée, L'Aventure immobile ouvre ensuite la collection « Le nouveau chapitre », dans laquelle s'inscrit La Fiancée du Dr Septimus[1].

L'histoire[modifier | modifier le code]

Le réalisateur James Whale, d'origine britannique, revient à Londres dans les années 1950 dans le but d'adapter au cinéma l'affaire de La Marque jaune dont la société Hammer Film Productions a décidé de tirer un film[1]. Le professeur Philip Mortimer, qui a participé à la résolution de l'affaire, doit apporter son expertise pour le tournage[1]. Après avoir dîné avec Whale à l'hôtel Savoy, Mortimer et Richard Murray, le neveu de Francis Blake, manquent de se faire écraser par une voiture sans conducteur[2]. Dans la nuit, James Whale est réveillé par une voix féminine tandis que Mortimer, qui téléphone à Blake, apprend que le Dr Septimus, le savant fou de La Marque jaune, avait une collaboratrice nommée Ursula Phelps. Pour tenter d'éclaircir le mystère, Mortimer, Murray et Whale se rendent au cottage abandonné du docteur[3].

Analyse[modifier | modifier le code]

La fiancée du Dr Septimus est non seulement un hommage à Edgar P. Jacobs et à son chef-d'œuvre La Marque jaune, mais également aux classiques du cinéma d'horreur que sont les films de James Whale comme La Fiancée de Frankenstein, sorti en 1935[1]. La critique de bande dessinée Antoinette de Lornière salue le « trait énergique et singulier » de Jean Harambat[1], un trait décrit par Stéphane de Boysson comme « étonnamment doux, dépouillé et expressionniste ». Le critique indique que la palette du dessinateur « privilégie des couleurs passées, le mauve et le vert émeraude » et affirme que le traitement à l’aquarelle des dessins évoque « un carnet de croquis, accentuant l'aspect réaliste et suranné ». de ses dessins en pleine page, en format à l’italienne[4].

Pour le journaliste Jean-Laurent Truc, La Fiancée du Dr Septimus est « un court roman qui se laisse bien dévorer », reconnaissant en François Rivière un « maître des mots et du suspense »[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Antoinette de Lornière, « La fiancée de Septimus », dans La Marque jaune : Le chef-d'œuvre de Blake et Mortimer, Les Cahiers de la BD, , 128 p. (ISBN 979-1096119400), p. 44-45.
  2. a et b Jean-Laurent Truc, « La Fiancée du Docteur Septimus, The Yellow Mark a encore frappé », sur ligneclaire.info, (consulté le ).
  3. Vincent Penninckx, « La fiancée du Dr Septimus, plongée dans l’étrange », sur lesuricate.org, (consulté le ).
  4. Stéphane de Boysson, « « La Fiancée du Dr Septimus » : Tout n’avait pas été dit sur le fascinant docteur Septimus ! », sur benzinemag.net, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]