Léon Jullemier
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| Nom de naissance |
Léon Noël Alain Jullemier |
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Léon Jullemier (Brest, - Paris 6e, [1]) est un médecin et officier français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Docteur en médecine[2] depuis 1902, il est pendant la Première Guerre mondiale médecin aide-major dans la colonne du Sud Cameroun lors de la conquête franco-britannique de cette colonie allemande en 1915-1916[3].
Il travaille ensuite comme hygiéniste et épidémiologiste, notamment sur l'étude de la trypanosomiase. En 1917-1918, faisant partie des équipes d'Eugène Jamot, il visite les rives du Nyong et de la Sanaga, et cartographie les zones de contamination dans la région du Sud-Cameroun comprise entre ces deux fleuves[4].
Après la guerre, il est médecin-navigant et exerce à bord du paquebot L’Atlantique, ravagé par le feu le ; son nom est indiqué parmi les rescapés[5].
Postérité[modifier | modifier le code]
- C'est en hommage à Léon Jullemier que fut nommé le mont Jullemier (îles Kerguelen) par Raymond Rallier du Baty[6].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Gracie Delépine, Toponymie des Terres australes, Paris, Commission territoriale de toponymie des Terres australes et antarctiques françaises, , 436 p. (lire en ligne)
Références[modifier | modifier le code]
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 6e, n° 453, vue 16/31.
- Avec une thèse de doctorat intitulée « Contribution à l'étude du rhumatisme scarlatineux chez l'enfant ».
- État-major des armées, Service historique, Les armées françaises dans la Grande guerre, Paris, État-major des armées, Service historique, 1930-1939, 1523 p. (lire en ligne), p. 413.
- Eugène Jamot, « La Maladie du Sommeil au Cameroun », Africa: Journal of the International African Institute, Cambridge University Press, vol. 3, no 2, , p. 161-177 (JSTOR 1155796), p. 163.
- Raymond Lestonnat, « Le tragique incendie du paquebot L’Atlantique », Le Journal, , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
- Toponymie 1973, p. 197.
Liens externes[modifier | modifier le code]
