Aller au contenu

Léon Guy Dupuis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Léon Guy Dupuis
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Léon Guy Dupuis, né en 1970 à Québec, est un poète québécois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Léon Guy Dupuis collabore à des périodiques et à des œuvres collectives en plus de diriger plusieurs projets littéraires et de participer à de nombreux spectacles littéraires[1],[2],[3].

En 2004, il collabore à la production du livre d'artiste Le théâtre des émotions /El Teatro de las Emociones coordonné par Corinne Larochelle, réunissant les œuvres de quatre poètes québécois (Bertrand Laverdure, Louis-Jean Thibault, Corinne Larochelle et Léon Guy Dupuis) et quatre poètes cubains, et visant à « voir comment des artistes québécois et cubains allaient exprimer leur rapport aux émotions à travers la rencontre des deux cultures »[1]. De 2004 à 2006, il participe au Festival Voix d’Amériques[4].

En 2006, il participe au cabaret-poésie Syllepses IV produit par Rhizome aux côtés de Mario Brassard, Dominic Gagné et Catherine Lalonde[2]. Cette même année, il participe à un spectacle littéraire produit par Rhizome qui s'intitule Territoires québécois, une « incursion de la poésie québécoise au cœur du territoire beat », présenté à la Maison française de l'Université de New York[3],[5].

Avec les poètes Bertrand Laverdure et Yannick Renaud, il fonde la compagnie de production de spectacles de poésie (Sic), qui a mis sur pied plusieurs soirées de poésie et présentée plusieurs spectacles de poésie dont Québecuba, avec le platiniste Martin Tétrault, d'abord présenté à Cuba (avec José Acquelin, Yannick Renaud, Bertrand Laverdure et lui-même) en 2007, spectacle mis au programme à la Maison de la culture Frontenac le 18 mars 2008[6],[7],[8].

En poésie, il fait paraître Rebours (Triptyque, 2002), un recueil de poèmes qui interroge « le rapport à l’autre grâce à une rigoureuse écriture de l’épure et de l’ellipse »[9],[10],[11]. En 2005, il publie Vous êtes ici, toujours chez Triptyque, une œuvre qui sonde « les zones troubles de l’érotisme »[9],[12].

Son écriture « visuelle, narrative, descriptive, attentive aux menus détails, produit des textes qui font penser à des séquences filmiques, certaines valant par la réserve, le ton clinique ou le pouvoir suggestif de l’écriture, d’autres donnant un peu trop dans la manière accrocheuse »[13].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Livres », Vie des arts, vol. 49, no 198,‎ , p. 89–89 (ISSN 0042-5435 et 1923-3183, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Jean St-Hilaire, « Cabaret-poésie de Rhizome », Vendredi 14 avril 2006,‎ le soleil •, p. B4 •
  3. a et b Richard Hétu, « QUAND TED KOPPEL SE PLANTE », La Presse •,‎ , p. ARTS SPECTACLES21 •
  4. « Léon Guy Dupuis », sur Les Filles électriques (consulté le )
  5. New York University, « Québec Poets Perform at NYU’s Maison Française, Jan. 30 », sur NYU, (consulté le )
  6. « PRODUCTIONS (SIC) », sur www.quebecentreprises.com (consulté le )
  7. « Programme Maison de la culture Frontenac », sur ville.montreal.qc.ca, (consulté le )
  8. Julie Tremblay, « Le Festival littéraire Metropolis bleu : Avoir la langue bien pendue », sur Voir.ca (consulté le )
  9. a et b Benoit Jutras, « Paul Chanel Malenfant et Léon Guy Dupuis : Voix de traverse », sur Voir.ca (consulté le )
  10. David Cantin, « Parler de tout et de rien », Le Devoir •,‎ , p. D3.
  11. David Cantin, « Poésie : Voix croisées », Le Devoir •,‎ , p. D4.
  12. Thierry Bissonnette, « Subversions sages », Le Devoir •,‎ , p. F5.
  13. Gabriel Landry, « Le lieu et la formule », Voix et Images, vol. 31, no 2,‎ , p. 165–171 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI 10.7202/012885ar, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]