L'Œuf électrique

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L'Œuf électrique
L'Œuf électrique
L'Œuf électrique, de la collection Schlumpf de la Cité de l'automobile de Mulhouse en Alsace

Marque Paul Arzens (designer)
Années de production 1942
Production 1 exemplaire(s)
Classe Prototype concept-car
Usine(s) d’assemblage Atelier-bureau d'études de Paul Arzens, 73 rue de Vaugirard à Paris
Moteur et transmission
Énergie Voiture électrique, puis moteur essence monocylindre Peugeot
Cylindrée 125 cm3
Puissance maximale 5,5 ch
Masse et performances
Masse à vide 350 kg
Vitesse maximale 80 km/h
Autonomie 100 km
Émission de CO2 0 g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Cyclecar
Chronologie des modèles

L'Œuf électrique (electric egg, en anglais) est un prototype concept-car futuriste de voiture électrique cyclecar de 1938, du designer industriel parisien Paul Arzens (1903-1990). Réalisée en 1942, elle est acquise par le musée des Arts et Métiers de Paris en 1993, qui la dépose à la collection Schlumpf de la Cité de l'automobile de Mulhouse en Alsace [1]

Historique[modifier | modifier le code]

Le designer parisien de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (dont le bureau d'études est basé rue de Vaugirard à Paris) créé ce prototype de voiture électrique légère économique futuriste (pour son époque) en 1938 (en même temps que son concept-car La Baleine) puis le construit pendant la Seconde Guerre mondiale en 1942[2].

Carrosserie[modifier | modifier le code]

La carrosserie sphérique, avec arrière fastback, est inspirée des cyclecar d'entre-deux-guerres, et des formes bioniques d'œuf, de bulle, ou de goutte d'eau. Elle est réalisée en matériaux légers, en aluminium ; le châssis est un tube en duralinox, le pare-brise et les portières sont en plexiglas thermoformé, pour une masse à vide de 350 kg.

Motorisation[modifier | modifier le code]

Pour contourner le rationnement de carburant durant l'occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, Paul Arzens motorise son véhicule avec un moteur électrique alimenté par cinq batteries de 300 kg, de 12 volts et 250 Ah, situées sous la banquette, pour une vitesse de pointe de 70 km/h, et une autonomie de 100 km[3]. Il remplace le moteur électrique à la fin de la guerre, par un moteur à essence monocylindre Peugeot de 125 cm3 et 5,5 ch, pour une vitesse de pointe de 80 km/h[4].

Le Carrosse, variante de 1951, au musée des Arts et Métiers de Paris

Musée[modifier | modifier le code]

Après avoir été utilisée par Paul Arzens comme voiture personnelle jusqu’à sa disparition en 1990, elle est acquise par le musée des Arts et Métiers du conservatoire national des arts et métiers de Paris, puis déposée à la collection Schlumpf de la Cité de l'automobile de Mulhouse, ou elle est exposée depuis avec La Baleine[5].

Elle inspire à Paul Arzens sa variante d'étude de prototype Le Carrosse de 1951, et peut être également entre autres les futurs concept-cars Peugeot City Toyz (2000), Peugeot Moovie (2005), Renault Twizy (2011), ou Google car (années 2010)...

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L’œuf électrique de Paul Arzens », sur www.arts-et-metiers.net.
  2. « L’Oeuf Electrique de Paul Arzens (1942) », sur www.lautomobileancienne.com
  3. « L'œuf électrique de Paul Arzens », sur AUTOcult.fr, (consulté le )
  4. « Paul Arzens », sur www.bubblemania.fr.
  5. « L’œuf électrique de Paul Arzens », sur www.autocult.fr

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]