Julien Labrousse
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Julien Labrousse, né le est un entrepreneur et architecte français, il est notamment propriétaire et dirigeant de deux théâtres parisiens l’Élysée Montmartre et Le Trianon[1]. Il est spécialisé dans la requalification de lieux culturels.
Principales réalisations[modifier | modifier le code]
Ses principales réalisations sont des bâtiments culturels parisiens.
L’Hôtel du Nord[modifier | modifier le code]
En 2005, il rachète et reforme lourdement l’Hôtel du Nord[2], bâtiment inscrit aux monuments historiques, lieu qui est connu pour avoir inspiré le film homonyme Hôtel du Nord de Marcel Carné de 1938.
Le Théâtre du Trianon[modifier | modifier le code]
En 2009, il rachète avec Abel Nahmias, le Théâtre du Trianon dans le 18e arrondissement. Il réalise une lourde restauration du bâtiment, axée principalement sur l'insonorisation et la mise aux normes de sécurité[3].
L’Élysée Montmartre[modifier | modifier le code]
Détruit à la suite d'un important incendie en , il rachète le bâtiment de l'Élysée Montmartre en 2014. Pour la seconde fois, Julien Labrousse réalise la reprise et la reconstruction d’une salle de spectacle à Paris, il défend une architecture classique décalée et réalise la reconstruction complète de la salle[4]. L’Élysée Montmartre a été un ouvrage complexe, ce projet réalisé avec la collaboration de Jérôme Friant et Antoine Fontaine, et a nécessité le décaissement de 12 000 m3 de terre, la réalisation de 180 pieux[5] et 250 tonnes d’acier. Ce chantier titanesque aura duré 2 ans et demi[6].
Autres réalisations[modifier | modifier le code]
- Galerie LHK, Paris, 2006[7]
- Chacha, Paris, 2008[8]
- Palacio do Grilo, Lisbonne, 2022[9]
Prix et distinctions[modifier | modifier le code]
En 2023, le projet du "Palacio do Grilo", a été lauréat du Prix de Versailles - le Prix mondial de l'UNESCO pour l'architecture et le design (Versailles_Prize)[10],[11].
Vie personnelle[modifier | modifier le code]
Julien Labrousse est né et a grandi à Paris, il commence sa vie professionnelle très jeune, en montant différentes petites entreprises, il réalise également plusieurs courts métrages et clips musicaux[12]. Il s’intéresse très rapidement à l’architecture, environnement dans lequel il baigne depuis son jeune âge, son père et sa mère étant éditeurs de livre d’architecture[13].
Approche professionnelle[modifier | modifier le code]
Julien Labrousse a voyagé et a exercé plusieurs métiers. Il a la particularité d’être maître d’ouvrage, maître d’œuvre, producteur et exploitant sur l’ensemble des projets[14],[15],[16].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Erwan Perron, « Qui sont les nouveaux patrons de l’Élysée-Montmartre ? », sur Telerama,
- Stéphanie Condis, « Seconde vie de l’hôtel du Nord », sur L'Obs,
- Hadrien Gonzales, « Au Trianon, le spectacle en majesté », sur Le Figaro,
- Yann Bertrand, « Julien Labrousse : "On a juste conservé les murs" de l'Élysée Montmartre », sur France info,
- Martine Robert, « L'Élysée Montmartre rénové veut marier concerts et événementiel », sur Les Échos,
- Emmanuel Marolle, « -M- a baptisé l'Elysée-Montmartre », sur Le Parisien,
- Henri-François Debailleux, « Marais de Nouvelles Galeries », sur Libération (journal),
- Isabelle Zribi, « Julien Labrousse Remake de la soirée Aperitivo au Chacha Club », sur France Culture,
- (en) julien_labrou, « julien labrousse inserts eccentric theater restaurant inside neoclassical portuguese palace », sur designboom | architecture & design magazine, (consulté le )
- (pt-BR) « Anunciados os vencedores continentais do Prix Versailles 2023 », sur ArchDaily Brasil, (consulté le )
- Condé Nast, « Un ancien palais d'aristocrates transformé en restaurant à Lisbonne », sur AD Magazine, (consulté le )
- (en) Kriston Capps, « Julien Labrousse, the astonishing French Architect », sur News24,
- Florence Valencourt, « Julien Labrousse », sur saywho.fr,
- Eléonore Colin, « En image on a visité la nouvelle salle de l’Élysée Montmartre » [archive du ], sur Telerama,
- Dave Clarke, « Julien Labrousse, The Modern CraftMan », sur Huffington Post,
- Laurence Rémila, « Culture, Medias, Politique… Les 100 Qui Tirent Les Ficelles, Julien Labrousse 56 », sur Technikart,
