Julien Koszul

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Julien Koszul
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Alphonse Colas, Portrait de Julien Koszul, 1876, huile sur toile, 92.5 x 73.5 cm, collection musée Benoît-De-Puydt - don Dutilleux 1962, Inv. 992.21.50

Naissance
Morschwiller-le-Bas, Drapeau de la France France
Décès (à 82 ans)
Douai, Drapeau de la France France
Activité principale Directeur du conservatoire de Roubaix, Compositeur
Lieux d'activité Roubaix
Formation École Niedermeyer
Maîtres Saint-Saëns
Élèves Albert Roussel, Édouard Devernay
Tombeau de Julien Koszul (1844-1927) et de son épouse Hélène Salomé (1844-1909), cimetière de Bailleul (Nord).

Julien Koszul né le à Morschwiller-le-Bas (Haut-Rhin) et mort à Douai (Nord) le [1], est un compositeur et organiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élève à l'École Niedermeyer de Paris, il a pour professeur Camille Saint-Saëns et pour condisciples et amis Gabriel Fauré et Eugène Gigout.

En 1889, il s'installe à Roubaix où il prend la direction du Conservatoire national de musique[2]. C'est lorsqu'il est en poste dans la capitale textile qu'il encourage le jeune Albert Roussel à entreprendre une carrière artistique[3].

Le 10 avril 1871, il épouse la bailleuloise Hélène Salomé (1844-1909)[4]. Tous deux sont inhumés au cimetière de Bailleul.

Un de ses fils est l'angliciste André Koszul. Il a pour petit-fils le compositeur Henri Dutilleux et le mathématicien Jean-Louis Koszul. Henri Dutilleux, qui rappelle souvent son souvenir, lui rend hommage en 2005 en étant à l'origine de la publication de sa correspondance[5].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Plusieurs de ses partitions sont conservées sur le site Richelieu de la BnF[6], telles que :

  • Pie Jesu ! (1867)
  • Première Valse pour piano (1870)
  • Cantate Nadaud (1893)
  • Quo vadis (1902)
  • Yvonnette, petite valse wallonne, pour piano (1925)
  • Huit petits Préludes ou versets, pour piano ou harmonium (1925)

Julien Koszul a également mis en musique plusieurs poèmes de Victor Hugo :

  • Puisque mai tout en fleurs ! (1875)
  • S'il est un charmant Gazon ! (1879)
  • Nouvelle Chanson ! (1879)
  • Puisque j'ai mis ma Lèvre ! (1879)
  • Extase (1879)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales du Nord, acte de décès n°44 dressé le 15/01/1927, vue 8/120.
  2. Société d'émulation de Roubaix Auteur du texte, « Mémoires de la Société d'émulation de Roubaix », sur Gallica, (consulté le )
  3. Fédération sportive et culturelle de France Auteur du texte, « Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal "Le Patronage" », sur Gallica, (consulté le )
  4. Base collaborative Pierfit, « Julien KOSZUL », sur geneanet.org (consulté le )
  5. Julien Koszul, Correspondances… Les cahiers Boellmann-Gigout nº 6/7/8/9/10 – 2001-2005 Textes présentés et annotés par Thierry Adhumeau – Avant-propos d'Henri Dutilleux.
  6. « Julien Koszul (1844-1927) », sur data.bnf.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]